LA N-VA: UNE ANALYSE
Le 16 mars 2013, Geert Bourgeois (N-VA) déclara dans la presse que la soi-disant “Flandre” devrait acquérir une “autonomie totale” en 2014. Ceci confirme deux thèses: 1) la N-VA est un parti composé de séparatistes purs et durs; 2) le fameux “confédéralisme” qui est prôné par le parti n’est qu’un terme politiquement correct devant masquer les aspirations séparatistes. Mais quel est le véritable pouvoir de Bourgeois dans un parti mené par un seul homme, c’est-à-dire le président tout-puissant, Bart De Wever?
1) Aperçu historique
Lors de la disparation de la Volksunie en 2001, l’aile radicale du parti a créé un nouveau parti: la N-VA. Sa raison d’être? La destruction de la Belgique.
Dans les statuts du parti il est toujours mentionné très clairement: “La Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) est un parti politique qui veut donner forme à un nationalisme humanitaire pour le 21ième siècle en Flandre. Comme seul parti indépendant de tous les groupes de pression, de piliers et de pouvoirs financiers, la Nieuw-Vlaamse Alliantie défend l’intérêt commun flamand. Dans son aspiration à une meilleure gouvernance, la N-VA opte logiquement pour la république indépendante de Flandre, Etat-Membre de l’Union européenne.”.
Pendant les premières années de son existence, le parti défendait sans complexes cette idée séparatiste. Or, cette tactique déboucha sur un résultat électoral décevant, malgré une attention des médias déjà massive.
En 2004, Geert Bourgeois affirma que les élections régionales et communautaires étaient celles “de la dernière chance” pour la N-VA. Et pour cause. La N-VA dégringola dans les sondages. Dans un sondage effectué en février 2004, le parti récolta moins de 4% des intentions de vote.
Le même mois, le CD&V et la N-VA ont conclu un cartel autour d’un programme communautaire dur. Ce fut l’ébauche de la victoire électorale relative du cartel CD&V-N-VA lors des élections fédérales de 2007 (environ 30% au nord de la Belgique).
En 2008, le cartel éclata. Cependant, la popularité de la N-VA continuait à monter.
2) Electorat
Pourquoi les électeurs votent-ils pour le parti?
Plus de la moitié des électeurs de la N-VA disent voter pour ce parti parce qu’ils en ont marre de la politique, veulent du “changement” ou apprécient l’image du parti (comparé aux autres partis); 26% votent pour ce parti à cause de Bart De Wever, seulement 24% pour des motifs communautaires et 23% pour le programme du parti. Notons que 40% des électeurs de la N-VA ont décidé de voter pour le parti le jour même des élections ou quelques jours auparavant.
Une étude indique que seulement 17% des électeurs de la N-VA veulent la scission du pays; 20% souhaite même au moins un statu quo institutionnel, voire un Etat unitaire (M. SWYNDEGOUW, K. ABTS, ‘De kiezers van de N-VA op 13 juni 2010’, Louvain, 2011, p. 18-23).
Il y a donc peu de doute sur la méconnaissance par l’électeur du programme de ce parti.
3) Le parti d’un seul homme
Certains affirment même – selon nous à juste titre – que la N-VA est un parti à un seul homme: une formation politique tout à fait dépendante de son leader, Bart De Wever. Cette personne s’est rendu connu par sa participation à un quizz “De Slimste Mens” (« l’Homme le plus intelligent ») de la chaîne “publique” “VRT”, diffusé en 2008-2009. La participation à cette émission a permis à De Wever de défrayer la chronique sans interruption pendant des mois. Il avait l’air décontracté et selon certains il fut même humoristique. Cela lui a valu beaucoup de popularité. Aucune autre personne de son parti jouit de la même notoriété, loin s’en faut.
Bourgeois a beau être un radical, son pouvoir est probablement une illusion. En réalité, l’homme n’a pas beaucoup d’influence, même s’il énonce clairement le but final du parti.
4) “Confédéralisme” ou quand même séparatisme?
La N-VA a compris que le séparatisme fait peur à l’électorat et a au fur et à mesure rayé le mot “indépendance” de son vocabulaire. Le terme a été remplacé par un discours vague sur une Belgique qui serait composée de deux démocraties, à savoir une démocratie “flamande” et une démocratie francophone. Selon la N-VA, la Belgique deviendrait superflue à terme vu le transfert des compétences belges vers le niveau régional et communautaire d’une part (par les réformes de l’Etat) et vers l’U.E. d’autre part. Le parti prônait dorénavant le “confédéralisme”.
Or, une confédération est une association d’Etats indépendants, mais la N-VA faisait (et fait) comme si le confédéralisme n’impliquait pas l’indépendance (et donc le séparatisme).
Le 23 avril 2010, Bart De Wever a lancé un appel aux autres partis: “avançons vers le confédéralisme”. Le programme de la N-VA pour les élections fédérales de 2010 contenait un plaidoyer explicite en faveur du confédéralisme. En outre, le 9 septembre 2012 et le 14 octobre 2012 Bart De Wever fit appel aux partis francophones pour entamer des discussions sur le confédéralisme.
Entretemps, on sait que la N-VA tiendra un congrès deux mois avant les élections de 2014 sur le contenu du terme confédéralisme, bien que le parti l’utilise depuis quatre ans déjà…
Apparemment, le parti ne sait même pas lui-même ce qu’il déclare.
Le 4 janvier 2013, Ben Weyts expliqua dans De Standaard: “le confédéralisme est décrit traditionnellement comme une coopération entre deux pays indépendants”. “Mais”, Weyts poursuivait, “il s’agit là de la définition académique”. “En Belgique, on y donne tout de même un autre contenu”. Selon Weyts le “confédéralisme belge” implique une “autonomie poussée des entités fédérées qui va de pair avec une coopération étroite pour l’exercice des compétences proches du citoyen”. Selon Weyts, Il vaut mieux garder certaines compétences comme la politique extérieure et la défense au niveau fédéral [comme si un niveau fédéral était compatible avec une confédération…]”.
Cette définition n’est pas celle d’une confédération, mais celle d’une fédération réduite à une peau de chagrin.
Le 6 mars 2013 au Cercle de Lorraine à Bruxelles, De Wever prôna une “réforme profonde” de la Belgique. Il précisa: “Ne craignez pas, je ne suis pas un fou dangereux qui veut faire éclater le pays”. Quant à l’indépendance, elle n’aurait pas lieu tout de suite, selon De Wever. A terme, la Belgique fédérale serait, selon lui, réduite à une “coquille vide”. De Wever rassura en disant qu’il n’était pas un révolutionnaire. En mars 2012, il a pourtant déclaré être prêt à passer outre la constitution pour instaurer le “confédéralisme” en 2014…
Dix jours plus tard, Bourgeois met les pendules à l’heure. Selon le coryphée de la N-VA, l’époque des réformes de l’Etat est révolue: “Toutes les compétences doivent être transférées à la ‘Flandre’: la fiscalité, l’emploi, la sécurité sociale ». “Tout“, souligna-t-il.
Non sans ambiguïté, il y ajouta qu’il veut une confédération et que la formation d’un nouveau gouvernement fédéral belge dépend de l’’autonomie totale’ de la “Flandre”.
Force est de constater que les confédérations n’ont pas de gouvernements fédéraux. De plus, il n’est pas clair ce que la confédération doive encore cogérer si Bourgeois veut tout scinder.
Apparemment, il n’y a que Bruxelles que Bourgeois entend encore gérer avec les politiciens francophones. Selon lui, un tel scénario peut devenir réalité si la N-VA obtient 40% des votes au nord du pays uniquement. A tort, Bourgeois parle d’une “légitimité démocratique” obligeant les partis francophones à emboîter le pas à la N-VA (De Wever avait fait des propos semblables en mars 2012).
Quoi qu’il en soit, pour la N-VA, il suffit de remporter 40% des suffrages dans une seule région pour imposer un “Diktat” aux Belges. C’est carrément une dictature. Selon Bourgeois, si les partis francophones ne cèdent pas, ce sera la fin. Toutefois, s’ils cèdent, ce sera également terminé (ce qu’il passe sous silence).
Bourgeois défend donc le séparatisme. Est-il maintenant considéré comme un “fou dangereux” par De Wever? De plus, on se souvient des déclarations faites par Jan Jambon (N-VA) en août 2012 dans Le Vif/L’Express: “Toutes les enquêtes montrent qu’en Flandre, la proportion de séparatistes n’excède pas 30 %. Nous sommes un parti démocratique, nous n’allons pas à l’encontre de la volonté du peuple». Bourgeois, serait-il donc, selon Jambon, un antidémocrate?
5) Bruxelles
A vrai dire, les nationalistes flamands sont piégés en raison de Bruxelles.
Tout comme le Vlaams Belang et les autres partis en Belgique, la N-VA reste attachée à Bruxelles et donc, par extension, à la périphérie bruxelloise. Or, celui qui ne lâche pas Bruxelles et son “arrière-pays”, ne lâche pas la Belgique. Déjà pour cette seule raison, la pérennité de la Belgique est assurée (même Beke (CD&V) déclara dans LLB du 16.03.13 que la Belgique existerait “peut-être” encore dans trois cents ans).
Il reste dès lors la question de savoir quelle est la forme étatique la plus adaptée à notre pays. Or, de tous les modes de gouvernance, seul l’unitarisme – que le B.U.B. soutient sans complexes depuis 2002 – et le seul qui peut bien fonctionner. La restauration d’une nouvelle Belgique unitaire n’est donc qu’une question de temps.
E N-VA: EEN ANALYSE
Op 16 maart 2013 verklaarde Geert Bourgeois (N-VA) in de pers dat het zogenaamde “Vlaanderen” in 2014 “totale autonomie” moet verwerven. Dit bevestigt twee stellingen: 1) de N-VA is een partij van onvervalste separatisten; 2) het veelbesproken “confederalisme” waar de partij mee schermt, is gewoon een meer politiek correcte term voor dat separatisme. Maar wat heeft Bourgeois te zeggen in een partij die in feite een éénmanspartij is, geleid door een almachtige voorzitter Bart De Wever?
1) Historisch overzicht
Toen de Volksunie in 2001 ophield te bestaan, richtte de radicale vleugel ervan een nieuwe partij op – de N-VA – met als bestaansreden de vernietiging van België.
In de statuten van de partij staat nog altijd zeer duidelijk: “De Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) is een politieke partij die in Vlaanderen vorm wil geven aan een humanitair nationalisme voor de 21ste eeuw. Als enige ongebonden partij, los van drukkingsgroepen, zuilen of financiële machten, verdedigt de Nieuw-Vlaamse Alliantie het algemeen Vlaams belang. In haar streven naar een beter bestuur en meer democratie kiest de Nieuw-Vlaamse Alliantie logischerwijs voor de onafhankelijke republiek Vlaanderen, lidstaat van een democratische Europese Unie.”.
Tijdens de beginperiode van de partij kwam de partij onomwonden uit voor dit separatistische streven, hetgeen resulteerde in een belabberd kiesresultaat, ondanks de toen al massale media-aandacht.
In 2004 noemde Geert Bourgeois de regionale en communautaire verkiezingen die “van de laatste kans” voor de N-VA. De partij deemsterde inderdaad steeds verder weg in de peilingen en haalde in februari 2004 in een peiling minder dan 4% van de stemmen.
Diezelfde maand sloot CD&V een kartel met de partij rondom een hard communautair programma. Het was de aanzet tot de relatieve verkiezingsoverwinning van CD&V-N-VA bij de federale verkiezingen van 2007 (ca. 30% in het noorden van België).
In 2008 spatte het kartel uiteen. De populariteit van de N-VA bleef echter in de hoogte gaan.
2) Kiezerspubliek
Waarom stemmen kiezers op de partij?
Meer dan de helft van de N-VA kiezers zegt op de partij te stemmen omdat ze de politiek beu zijn, “verandering” willen of omdat ze het imago van de partij (t.o.v. de andere partijen) waarderen; 26% stemt op de partij omwille van Bart De Wever, slechts 24% uit communautaire overwegingen en 23% o.w.v. het partijprogramma. Daarbij komt nog dat 40% van de N-VA kiezers de dag zelf of enkele dagen vóór de verkiezingen besliste om op die partij te stemmen.
Een onderzoek geeft aan dat slechts 17% van de N-VA kiezers de splitsing van België wenst; 20% wil minstens een institutioneel status-quo of zelfs een unitaire staat (M. SWYNDEGOUW, K. ABTS, ‘De kiezers van de N-VA op 13 juni 2010’, Leuven, 2011, p. 18-23).
Er kan ook weinig twijfel bestaan over het feit dat de gemiddelde N-VA kiezer niet weet waar het programma van die partij voor staat.
3) Eénmanspartij
Sommigen opperen zelfs – terecht volgens ons – dat de N-VA een éénmanspartij is die staat of valt met zijn leider, Bart De Wever. Deze persoon is bekend geworden door zijn deelname aan het populaire spelprogramma “De Slimste Mens” van de “openbare” omroep “VRT”, dat deze zender in 2008-2009 op televisie uitzond. De deelname aan deze kwis liet De Wever toe maandenlang ononderbroken op televisie te komen. Hij deed dit op een ontspannen en volgens sommigen ook op een humoristische manier. Deze bekendheid heeft naar verluidt zijn populariteit enorm vergroot. Geen enkele andere figuur in zijn partij geniet dezelfde populariteit, ver van zelfs.
Bourgeois mag dan wel radicaal zijn, maar waarschijnlijk is zijn macht grotendeels een illusie. In werkelijkheid heeft de man niet veel te zeggen, hoewel hij wel duidelijk aangeeft wat het einddoel is van zijn partij.
4) “Confederalisme” of toch separatisme?
De N-VA begreep dat separatisme de kiezers angst inboezemt en schrapte gaandeweg het woord “onafhankelijkheid” uit haar vocabularium. In de plaats kwam een wollig discours over België dat zou bestaan uit twee democratieën: een “Vlaamse” en een Franstalige. België zou, aldus de N-VA, op termijn overbodig worden omdat de Belgische bevoegdheden enerzijds van het Belgische niveau naar het regionale en communautaire niveau zouden verschuiven (door staatshervormingen) en anderzijds door de E.U. zouden overgenomen worden. De partij had het nu over “confederalisme”.
Confederalisme is een bond van onafhankelijke staten, maar de N-VA deed (en doet) uitschijnen alsof confederalisme geen onafhankelijkheid (en dus separatisme) impliceert.
Op 23 april 2010 lanceerde Bart De Wever een oproep aan de overige partijen: ‘zet die stap naar confederalisme‘. In het partijprogramma van de N-VA voor de federale verkiezingen van 2010 wordt uitdrukkelijk gepleit voor confederalisme. Bovendien riep Bart De Wever op 9 september 2012 en op 14 oktober 2012 de Franstalige partijen op om gesprekken over het confederalisme aan te knopen.
Ondertussen weten we dat de N-VA twee maanden voor de verkiezingen voor 2014 een congres zal houden over haar invulling van het begrip confederalisme, dat ze wel al vier jaar aanwendt…
Blijkbaar weet de partij zelf niet waarover ze het heeft.
Op 4 januari 2013 zei Ben Weyts hieromtrent in De Standaard: “Confederalisme wordt traditioneel omschreven als de samenwerking tussen twee onafhankelijke landen”. “Maar”, zo vervolgde Weyts, “dat is de academische definitie”. ‘In België geven we daar toch een andere invulling aan.‘ Volgens Weyts is het “Belgische confederalisme” een “verregaande autonomie voor de deelstaten, met ook een samenwerking tussen de deelstaten, zodat ze de bevoegdheden kunnen uitoefenen die het dichtst bij de mensen staan”. “Bepaalde bevoegdheden”, zo Weyts, “zoals het buitenlands beleid en defensie, blijven evenwel beter op federaal niveau [Hoe kan er een federaal niveau zijn in een confederatie?] uitgeoefend”.
Deze definitie is niet die van een confederatie, maar wel van een ontmantelde federatie.
Op 6 maart 2013 had De Wever het in Cercle de Lorraine te Brussel over een “grondige hervorming” van België. Hij voegde eraan toe: “Vrees niet, ik ben geen gek die dit land wil opblazen.” Over onafhankelijkheid zei De Wever dat die er niet onmiddellijk kon komen: Op termijn zou het federale België, aldus De Wever, een “lege doos” worden. De Wever stelde geen revolutionair te zijn. Is het daarom dat hij in maart 2012 verklaarde bereid te zijn de grondwet opzij te willen schuiven om in 2014 het “confederalisme” in te voeren?
Tien dagen later is het aan Bourgeois om te zeggen waar het op staat. Volgens het N-VA-kopstuk moet het gedaan zijn met de klassieke staatshervormingen: “Alles moet naar Vlaanderen komen: fiscaliteit, werk, sociale zekerheid … Gewoon alles.”
Tegelijk zei Bourgeois op dubbelzinnige wijze dat hij een confederatie wil en koppelt hij de “volledige autonomie” van “Vlaanderen” aan de vorming van een nieuwe Belgische regering.
Los van het feit dat confederaties geen regering hebben, is het niet duidelijk wat die statenbond nog samen moet beheren als Bourgeois “alles” wil splitsen.
Enkel Brussel wil Bourgeois blijkbaar nog samen met de Franstalige politici beheren. De N-VA’er gelooft dat zo’n scenario werkelijkheid kan worden als de N-VA 40% haalt in Noord-België alleen. Bourgeois noemt dat (ten onrechte) “democratische legitimiteit”, die er de Franstalige partijen toe zal verplichten de N-VA te volgen (De Wever had gelijkaardige verklaringen afgelegd in maart 2012).
Wat er ook van zij, voor de N-VA volstaat het behalen van 40% van de stemmen in één landsdeel om alle Belgen een diktaat op te leggen. Daar bestaat een woord voor: de dictatuur. Geven de Franstalige partijen niet toe, zo Bourgeois, dan is “het afgelopen”. Maar als ze wél toegeven, ook (dat verzwijgt hij evenwel).
Anders gezegd: Bourgeois verdedigt het separatisme. Beschouwt De Wever hem nu als een gevaarlijke gek? Bovendien herinneren we ons de verklaringen van Jan Jambon (N-VA) in augustus 2012 in Le Vif/L’Express: “alle peilingen tonen aan dat niet eens één “Vlaming” op drie onafhankelijkheid wil. Wij zijn een democratische partij en gaan niet in tegen de wil van het volk». Zou Bourgeois volgens Jambon dan geen democraat zijn?
5) Brussel
Eigenlijk zitten de Vlaams-nationalisten als ratten in de val omwille van Brussel.
De N-VA – net als het Vlaams Belang en àlle partijen in België – houdt onvoorwaardelijk vast aan Brussel en dus bij uitbreiding aan de Brusselse Rand. Wie vasthoudt aan Brussel en zijn hinterland, houdt vast aan België. Alleen al daarom zal België altijd nog lang bestaan (zelfs Beke (CD&V) verklaarde in LLB d.d. 16.03.13 dat België “misschien” binnen 300 jaar nog bestaat).
Vraag is dan welke bestuursvorm ons land het best aanneemt. Welnu, van alle bestuursvormen is de unitaire – die de B.U.B. sedert 2002 complexloos verdedigt – de enige die goed kan werken. Het herstel van een nieuw unitair België is daarom slechts een kwestie van tijd.