LE NOUVEAU DERAPAGE DE LA PARTICRATIE
Le 8 septembre 2012, le “ministre-président” de la Région Bruxelles-Capitale Charles Picqué a expliqué que les “francophones” devaient se préparer à la fin de la Belgique, vu la prochaine victoire électorale des nationalistes flamands. C’est un refrain que nous entendons depuis déjà des années. Le PS, qui ne respecte pas l’esprit belge – à l’instar de tous les autres “grands” partis – n’est plus intéressé par l’unité de notre pays.
La politicienne CD&V bruxelloise et très flamingante Brigitte Grouwels a bien vite répondu de manière remarquable.
Selon elle,
1. Bruxelles devrait être belge ou ne pas être.
2. La réaction de Charles Picqué est en contradiction avec le rôle de Bruxelles comme région capitale au niveau national – précisément «un lien entre les deux grandes communautés de notre pays » (ce qui est vrai).
3. Charles Picqué nie la réalité. Selon B. Grouwels : « dans les partis traditionnels, cela a toujours été les partis francophones, en particulier les socialistes wallons, qui ont pris les devants dans la recherche d’une plus grande autonomie régionale. Tout cela en raison de leur aversion pour une majorité démocratique flamande au sein du système belge. » Cela n’est que partiellement la vérité, vu que les partis nationaliste flamands et les partis néerlandophones scindés ont également œuvré vers toujours plus d’indépendance depuis 1970. Mais il est clair que les partis francophones ont participé aux « réformes de l’Etat » successives, parce qu’ils se sentaient – et se sentent toujours – minorisés dans une Belgique unitaire. Indéniablement, le PS est un des moteurs de la politique de détricotage de la Belgique (voir à ce propos notre article sur l’extrémiste wallingant Guy Spitaels).
Le jour précédent, le séparatiste Bart De Waver (N-VA) déclarait sur RTL qu’à l’issu des élections communales – les élection provinciales étant passées sous silence du fait de leur caractère trop belge – il sera temps de préparer « en toute discrétion » (lire : sans l’avis de la population) la Belgique au « confédéralisme ». Au sujet des propos de Picqué, De Wever su quoi répondre : « les francophones pensent toujours à la révolution. Nous aurons plutôt une claire évolution vers le confédéralisme ». Dans une interview accordée au Soir (10/09/2012), Benoît Ludgen, président du CDH, déclarait que les « Wallons » et les Bruxellois devaient au plus vite travailler ensemble pour un projet francophone au cas où la Belgique devait cesser d’être. Lutgen ajoutait à cela que les francophones devaient éviter de revenir à la table des négociations sans préparation et de se laisser imposer « les mains vides, sans menu » la volonté des « partis flamands ». Par cette confession, le président du CDH admet que la sixième « réforme de l’Etat » – qui fut menée par la présidente sortante Joëlle Milquet et qui fut jugée comme «équilibrée » par son propre parti – est en fait une victoire totale des séparatistes nationalistes flamands. Remarquable.
Bart De Wever souligne qu’il y a une différence entre la fin de la Belgique et son « confédéralisme ». Alors que rien n’est moins vrai. Ces déclarations sont le symbole de la grande tromperie politique dont les Belges sont les victimes. Résumons ce que signifie précisément le «confédéralisme » :
1. Un lien de collaboration volontaire et sans engagement entre deux ou plusieurs états indépendants (« Flandre », « Wallonie », Bruxelles…) ;
2. Cela implique que la Belgique doit d’abord être scindée et qu’ensuite le confédéralisme est mis en œuvre. En effet, le confédéralisme est un projet post-séparatiste. Le confédéralisme implique toujours le séparatisme. La seule différence entre les deux projets est que dans un système confédéral les accords de coopération mutuelle résiliables sont conclus pour un nombre très limités de sujets ;
3. Il en découle que le confédéralisme signifie la fin de la Belgique. Il n’y aura plus, dans ce cas, de nationalité belge, plus de parlement belge élu par les citoyens, plus de Constitution belge (que Bart De Wever a déclaré à plusieurs reprise vouloir supprimer) ;
4. Le confédéralisme est aussi la fin de l’état de droit et de la démocratie : la Belgique n’existerait plus que sur papier, pas en tant qu’état mais comme un vague lien de coopération, où tout ce qui resterait encore de l’administration centrale serait le sujet permanent de négociation entre deux états ou plus. La solidarité entre les personnes serait remplacée par une pseudo-solidarité plus proche du chantage entre des états-membres indépendants ;
5. Le confédéralisme est un système très instable : à l’heure actuelle, il n’existe sur Terre aucune confédération (la Suisse porte bien le nom de « confédération », mais cette usage est historique. Le pays est bien une fédération depuis 164 ans).
De Wever est donc un lâche, qui sait bien que le mot séparatisme ne peut pas être prononcé, parce qu’il pourrait de cette manière en une fois perdre la plus grande partie de son électorat. C’est pourquoi il utilise le mot “confédéralisme” – qui ressemble à “fédéralisme” : pour tromper les gens, pour leur mentir et ainsi mener ses projets séparatistes à leur terme.
Tant que les Belges continueront à voter pour les partis traditionnels (SP.A-PS-MR-ECOLO-GROEN-VLD-CD&V-CDH-N-VA-VB-LDD) et pas pour les partis pro-belges bilingues – comme, tout d’abord, le B.U.B. et notre cartel BELG.-UNIE – les mêmes politiciens anti-belges se partageront le pouvoir et la crise politico-communautaire continuera de faire des dégâts. Récemment, Philippe Collin, président de la Commission Technique de l’URBSFA, déclarait : “toute la nation est derrière nous. Si les Diables Rouges créaient un parti politique maintenant, ils recueilleraient 80% des voix. Ils devraient le faire. Comme ça, le pays resterait uni et nous aurions enfin un vrai stade national”. Collin n’a pas tort : les séparatistes ne sont qu’un petit courant, qui est cependant extrêmement bien organisé et qui est particulièrement surreprésenté politiquement.
Le 14 octobre, n’oubliez pas de voter aux élections provinciales pour l’unité nationale et pour un vrai changement : pour notre parti, donc!
DE NIEUWSTE ONTSPORING VAN DE PARTICRATIE
Op 8 september 2012 verklaarde de “minister-president” van het Brussels gewest, Charles Picqué, dat “de Franstaligen” zich moesten voorbereiden op het einde van België omdat de Vlaams-nationalisten aan een electorale opmars bezig zijn. Dat liedje horen we al jaren. De PS, die zich naar buiten toe als Belgischgezind voordoet is – net als alle andere partijen – geen moer geïnteresseerd in de eenheid van ons land.
De Brusselse en zeer flamingantische CD&V-politica Brigitte Grouwels had prompt een opmerkelijke reactie klaar. Volgens haar zou 1) Brussel “Belgisch zijn of niet zijn”; 2) de reactie van Picqué in contradictie zijn met de rol die het Brussels hoofdstedelijk gewest zou moeten spelen op nationaal vlak – nl. ‘het bindteken zijn tussen de twee grote gemeenschappen van ons land’ (wat waar is); 3) Picqué de historische realiteit ontkennen. “Bij de traditionele partijen zijn het immers”, zo Grouwels, “steeds de Franstalige partijen geweest, inzonderheid de Waalse socialisten, die het voortouw hebben genomen in het streven naar meer regionale autonomie. Dit gebeurde enkel omwille van hun afkeer voor een democratische Vlaamse meerderheid binnen het Belgische bestel.” Dit is maar ten dele waar aangezien de Vlaams-nationalistische en de gesplitste Nederlandstalige partijen ook sinds 1970 voor steeds meer autonomie hebben geijverd. Wel is het zo dat de Franstalige partijen telkens hebben meegewerkt aan de opeenvolgende “staatshervormingen”, mogelijk omdat ze zich in een unitair België geminoriseerd voel(d)en. Ontegensprekelijk is de PS één van de drijvende krachten achter de politieke ontrafeling van België (zie o.a. ons artikel over de extreme wallingant Guy Spitaels).
De dag erna stelde de separatist Bart De Wever (N-VA) op RTL dat het na de gemeenteraadsverkiezingen – over de provincieraadsverkiezingen wordt gewoontegetrouw gezwegen gelet op het té Belgische karakter van die verkiezingen – tijd wordt om België “in alle discretie” (lees: de bevolking heeft niets te zeggen) voor te bereiden op het “confederalisme”. Over de uitspraken van Picqué wist De Wever te vertellen: “De Franstaligen denken steeds aan een revolutie. We zullen een duidelijke evolutie hebben naar het confederalisme“. In een interview met Le Soir (10.09.12) stelde Benoît Lutgen, de voorzitter van het CDH dat de “Walen” en Brusselaars onmiddellijk werk moesten maken van een Franstalig project voor indien België uiteen zou vallen. Lutgen voegde daaraan toe dat de Franstaligen moesten vermijden dat ze opnieuw onvoorbereid aan de onderhandelingstafel komen en zich “met lege handen, zonder menu” de wil van de “Vlaamse partijen” laten opleggen. Dat is een bekentenis die kan tellen want daardoor geeft de voorzitter toe dat de zesde “staatshervorming” – die o.a. door de vroegere voorzitster van de CDH, Joëlle Milquet, onderhandeld werd en door zijn eigen partij als “evenwichtig” bewierookt werd – in feite een totale overwinning was van de Vlaams-nationalistische separatisten. Opmerkelijk.
Bart De Wever doet uitschijnen dat er een verschil is tussen het einde van België en zijn “confederalisme”. Nochtans is niets minder waar. Deze uitspraak is symbolisch voor het grote politieke bedrog waarvan de Belgen het slachtoffer zijn. We vatten voor de lezer nog even samen wat “confederalisme” nu precies inhoudt: 1) Een vrijwillig en vrijblijvend samenwerkingsverband tussen twee of meer onafhankelijke staten (“Vlaanderen”, “Wallonië”, Brussel…); 2) Dit impliceert dat België éérst gesplitst moet worden om daarna dit confederalisme in te voeren. Inderdaad: confederalisme is een post-separatistisch project. Confederalisme impliceert altijd separatisme. Het enige verschil tussen beide projecten is dat er in een confederaal systeem nog wederzijds opzegbare samenwerkingsakkoorden worden gesloten over een zeer beperkt aantal materies; 3) Daaruit vloeit voort dat confederalisme het einde van België betekent. Er zal in dat geval geen Belgische nationaliteit meer zijn, geen rechtstreeks door de burgers verkozen Belgisch parlement, geen Belgische Grondwet (vandaar dat De Wever reeds meermaals verklaarde die opzij te willen schuiven); 4) Confederalisme is ook het einde van de rechtsstaat en democratie: België zou in dat geval enkel nog op papier bestaan, niet als staat maar als los samenwerkingsverband, waarbij alles wat er nog rest van de centrale administratie onderhevig is aan permanente onderhandelingen tussen twee of meer staten. Solidariteit tussen personen zal dan vervangen worden door pseudo-solidariteit door onafhankelijke lidstaten die elkaar chanteren ; 5) Confederalisme is een zeer onstabiel systeem: vandaag bestaat er geen enkele confederatie op aarde (Zwitserland noemt zich wel een “confederatie”, maar die verwijzing is louter historisch. Het land is al 164 jaar een federatie).
De Wever is dus een laffe politicus, die weet dat hij het woord separatisme niet kan uitspreken, omdat hij dan in één klap het grootste deel van zijn kiezers verliest. Daarom gebruikt hij ook een woord “confederalisme” – dat op “federalisme” lijkt: om de mensen te misleiden en voor te liegen en zo zijn separatistische plannen uit te voeren.
Zolang de Belgen blijven stemmen op de traditionele partijen (SP.A-PS-MR-ECOLO-GROEN-VLD-CD&V-CDH-N-VA-VB-LDD) en niet stemmen op Belgischgezinde en tweetalige partijen – zoals, in de eerste plaats, de B.U.B. en ons kartel BELG-UNIE – zullen steeds dezelfde anti-Belgische politici de lakens blijven uitdelen en zal de ene politiek-communautaire crisis de andere blijven opvolgen. Onlangs zegde Philippe Collin, de voorzitter van de Technische Commissie van de KBVB: “Heel de natie staat achter ons. Als de Rode Duivels nu een politieke partij oprichten, krijgen ze 80 procent van de stemmen. Ze zouden dat beter doen. Dan blijft het land samen en krijgen we een echt nationaal voetbalstadion”. Collin heeft geen ongelijk: de separatisten zijn maar een kleine stroming, die weliswaar uitstekend georganiseerd is en – vooral – politiek oververtegenwoordigd is.
Op 14 oktober a.s. kan u bij de provincieraadsverkiezingen alvast stemmen voor nationale eenheid en échte verandering: op onze partij dus!