LE B.U.B. NE VEUT PAS D’ACCORD POLITICO-COMMUNAUTAIRE POUR LE 15 JUILLET

LE B.U.B. NE VEUT PAS D’ACCORD POLITICO-COMMUNAUTAIRE POUR LE 15 JUILLET

La date du 15 juillet 2008 a été imposée comme date limite par la particratie flamingante pour trouver un accord sur l’avenir de l’arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde et sur une sixième « destruction de l’Etat ».

Le B.U.B. est d’avis que tout accord qui serait conclu au sein de cette majorité ou au sein de l’Hectapus (la réunion des sept parties qui prépare la réforme de l’Etat) serait un mauvais accord pour la Belgique. Il s’agit en effet d’une politique à sens unique qui ne ferait qu’aggraver l’échec du fédéralisme linguistique.|La date du 15 juillet 2008 a été imposée comme date limite par la particratie flamingante pour trouver un accord sur l’avenir de l’arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde et sur une sixième « destruction de l’Etat ».

Le B.U.B. est d’avis que tout accord qui serait conclu au sein de cette majorité ou au sein de l’Hectapus (la réunion des sept parties qui prépare la réforme de l’Etat) serait un mauvais accord pour la Belgique. Il s’agit en effet d’une politique à sens unique qui ne ferait qu’aggraver l’échec du fédéralisme linguistique.

La première partie de l’accord « Octopus » prévoyait déjà la scission de nombreuses matières comme la sécurité routière et le droit du bail. Ces scissions ne vont résoudre aucun problème, au contraire, elles ne feront que creuser les différences nord-sud, ce qui est évidemment dans l’intérêt des quelques nationalistes flamands et wallons, mais contraire à la volonté de la grande majorité des Belges. En même temps, le clan des nationalistes flamands – à peine 5% de la population belge -, se prépare à un coup d’Etat si leurs exigences ne sont pas rencontrées pour le 15 juillet. Il multiplie aussi les mesures discriminatoires vis-à-vis de la population belge et étrangère qui ne maîtrise pas le néerlandais, en premier lieu les pauvres (à Vilvorde, on ne peut plus acheter une maison sociale sans prouver sa connaissance du Néerlandais ; à Grammont, on perd son revenu de base pour la même raison et des mesures similaires sont prises par d’autres communes néerlandophones). L’extrême droite, le racisme et le nationalisme flamand vont clairement de pair. Des mesures positives comme la création d’écoles bilingues ou de médias bilingues ne sont évidemment pas prises par les autorités nationalistes qui préfèrent attiser la haine entre les nationalistes linguistiques au détriment de l’économie et de l’emploi.

Dans ces circonstances il n’est pas possible de négocier quoi que ce soit. Les négociations doivent être arrêtées. Le chaos politique qui s’ensuivra ne sera certainement pas bénéfique pour notre pays à court terme, mais comme cette situation relève de la responsabilité des nationalistes flamands et francophones et de la particratie, elle pourrait avoir des effets purgatoires à moyen ou long terme. La Belgique pourra en sortir plus unie que jamais et avec de nouveaux dirigeants plus compétents car la plus grosse partie de la population belge ne veut plus rien savoir de la particratie extrémiste qui est responsable du fédéralisme linguistique et du marasme institutionnel actuel. Il est temps de renvoyer ces petites bandes de terroristes linguistiques, de supprimer le fédéralisme linguistique trop cher, trop compliqué, inefficace, discriminatoire, anti-démocratique et polarisant et d’arrêter la guerre des tribus stérile et infantile. Créons en revanche une Belgique unitaire et bilingue à 9 provinces, la seule solution valable qui respecte l’opinion de la majorité des Belges