POLITIQUE BELGE: RETOUR A LA BASE !
Beaucoup de choses sont tues dans la politique belge. La « politique » doit ici être comprise dans son acception large. Il s’agit aussi de l’administration, de la justice, de la police, de l’armée, de l’enseignement, du secteur des soins, du monde de l’entreprise, de la presse etc. Tout le monde a peur de dire la vérité : les structures politiques divisées sur base linguistique et la particratie posent problème et bloquent le progrès de ce pays. Il est temps de chercher les causes et les solutions. Ce texte n’est qu’un résumé succinct qui entend susciter le débat.
LES CAUSES :
Les causes majeures des problèmes politico-communautaires en Belgique sont :
1) LE NATIONALISME
Le nationalisme linguistique est issu de la lutte linguistique entre le mouvement flamand et le mouvement wallon du 19ième siècle. Ces courants sont devenus nationalistes au début du 20ième siècle, notamment par des influences étrangères, et ont pu assouvir petit à petit leur soif d’indépendance par le biais des réformes de l’Etat successives. Ce nationalisme linguistique entend faire coïncider les frontières d’Etat avec les frontières linguistiques pour ainsi rompre l’unité de la Belgique. Les nationalistes flamands, wallons et francophones ne représentent pourtant que quelques pourcentages de la population belge. Ils ont besoin d’autres facteurs pour se maintenir en vie.
2) LE FEDERALISME
Le fait que le fédéralisme ait pu acquérir une telle force dominante en Belgique a plusieurs causes. La plus importante est sans doute le fédéralisme linguistique.
Sans exagérer, on peut cataloguer le système belge comme de l’apartheid linguistique. Malgré l’existence de trois régions et communautés, la Belgique est dans les faits dotée d’un système bipolaire dans lequel les entités fédérées se comportent comme et sont dotées des instruments pour se comporter comme des entités quasi-souveraines.
Ce système instauré en 1970 et 1980 ne fonctionne pas, ne peut fonctionner et ne fonctionnera jamais. Les désavantages sont énormes : il est cher (au moins 10 milliards d’euros par an), compliqué (6 gouvernements et 6 parlements), inefficace (les multiples crises et tensions politico-communautaires en sont la preuve), anti-démocratique (pas de référendum à la base, accords de coopération non- contrôlables, pas de circonscription électorale au niveau national), discriminatoire (on parle de racisme linguistique vu la division administrative en groupes linguistiques), séparatiste (menaçant l’Etat et polarisant), anti-européen, anti-globaliste, illogique, asocial, obsolète, contraire à l’esprit de la constitution (tous les Belges égaux devant la loi), corrompant etc. Le système légitime toujours de nouvelles scissions pour faire en sorte que les entités fédérées puissent acquérir encore plus de « compétences homogènes ». Il crée un cercle vicieux : plus on scinde, plus on crée des différences et plus on crée des différences, plus on scinde. En ce sens, le système devient lui-même une cause des problèmes politico-communautaires parce qu’il renforce et crée à son tour la dualité et la bipolarité.
3) LA PARTICRATIE
Le marché politique belge continue à rester fermé à toute nouvelle initiative politique pro-belge. Le libre débat démocratique est muselé. Une saine concurrence entre les partis politiques est absente. Cette particratie entraîne l’immobilisme, la frustration et une mauvaise gestion du pays.
4) LA MEDIACRATIE
Les médias publics renforcent cette particratie en fermant leurs ondes aux nouveaux partis et courants politiques, surtout lorsqu’ils sont pro-belges et excluent de cette façon l’opinion de la grande majorité des Belges. Ceci est évidemment inacceptable parce qu’il s’agit de médias publics, financés avec l’argent du contribuable.
LES SOLUTIONS:
Cette liste de solutions n’est aucunement exhaustive.
1) LA CONNAISSANCE LINGUISTIQUE
Tout d’abord, les Belges doivent pouvoir apprendre les deux grandes langues nationales (le français et le néerlandais) depuis leur jeune âge. Les inconvénients du nationalisme doivent être davantage soulignés dans l’enseignement, aussi ceux du nationalisme flamand et wallon, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
2) L’UNITARISME
La solution institutionnelle est simple: une Belgique unitaire décentralisée sur la base des 9 provinces historiques et dans laquelle toute la législation est nationale. Certaines compétences exécutives, notamment sur le plan de l’aménagement du territoire, de l’environnement, de l’économie, de la fiscalité, du tourisme et de l’enseignement, peuvent être attribuées aux autorités provinciales. En même temps, il sera important de faire table rase de la dichotomie politiquement orchestrée des soi-disant « Wallons » et « Flamands » et il faudra repenser en termes de Belges. Sinon, les problèmes politico-communautaires vont continuer à émerger. Ceci n’a rien à voir avec une annihilation culturelle puisque aussi au sein d’une Belgique unitaire, les langues nationales continueront à être protégées.
3) LA DEMOCRATIE
Ensuite, il faudra combattre la particratie en ouvrant le marché politique aux nouveaux partis et mouvement politiques, dont ceux qui sont en faveur de l’unité de la Belgique.
4) LE PLURALISME
Les médias publics doivent suivre cette tendance démocratique en mettant leur temps d’antenne à disposition de ces nouveaux partis et mouvements politiques. Une libre circulation des idées (après une libre circulation des personnes, produits, services et capitaux) est en effet indispensable pour réaliser une véritable démocratie.
CONCLUSION
Il est clair que les causes interagissent et qu’il faut les aborder ensemble pour résoudre les continuels problèmes politico-communautaires. Il y va de l’avenir de nous tous.
BELGISCHE POLITIEK : TERUG NAAR DE ESSENTIE
Er wordt veel verzwegen in de Belgische politiek. En “politiek” moet hier ruim geïnterpreteerd worden. Het gaat ook over de administratie, het gerecht, de politie, het leger, het onderwijs, de verzorgingsector, de bedrijfswereld, de pers enz. Kortom, iedereen die van dichtbij of van ver met de Belgische politiek te maken heeft, heeft schrik om de waarheid te zeggen: de taalgesplitste politieke structuren en de particratie deugen niet en blokkeren de vooruitgang van dit land. Tijd voor een onderzoek naar de oorzaken en de oplossingen. Deze tekst is slechts een korte samenvatting om het debat op gang te brengen.
OORZAKEN:
De belangrijkste oorzaken van de Belgische politiek-communautaire problemen zijn:
1) NATIONALISME
Het taalnationalisme is gegroeid uit de taalstrijd tussen de Vlaamse en Waalse beweging in de 19de eeuw. Deze stromingen zijn in het begin van de 20ste eeuw, o.a. door buitenlandse invloeden, nationalistisch geworden en hebben hun streven naar onafhankelijkheid geleidelijk aan door opeenvolgende staatshervormingen kunnen realiseren. Dit taalnationalisme wil de staatsgrenzen laten samenvallen met de taalgrenzen en zo de eenheid van België breken. Vlaams- en Waals- of francofoon-nationalisten vertegenwoordigen echter maar enkele percentages van de Belgische bevolking. Zij hebben andere factoren nodig om in leven te blijven.
2) FEDERALISME
Dat het nationalisme zulk een vernietigende en dominante kracht kon verwerven binnen België heeft verscheidene oorzaken. De belangrijkste is ongetwijfeld het taalfederalisme.
Zonder overdrijving kan men het Belgisch systeem een taalapartheidssysteem noemen. Het komt erop neer dat ondanks het bestaan van drie gewesten en gemeenschappen België in feite een tweeledig bestel kent waarbinnen de deelstaten de pretentie vertonen en ook de instrumenten hebben om zich als quasi-soevereine entiteiten te gedragen.
Dit systeem werkt niet, kan niet werken en zal ook nooit werken. De nadelen ervan zijn enorm: het is duur (minstens 10 miljard euro per jaar), ingewikkeld (6 regeringen en 6 parlementen), inefficiënt (de vele communautaire spanningen en crisissen zijn er het bewijs van), ondemocratisch (geen referendum aan de basis, niet-controleerbare samenwerkingsakkoorden, gebrek aan nationale kieskring), (taal)racistisch en discriminerend (want deelt de bevolking op in taalgroepen), staatsbedreigend (hyperpolariserend en leidend tot separatisme), anti-Europees, anti-globalistisch, onlogisch, tijdrovend, asociaal, welvaartsbedreigend, oubollig, tegengesteld aan de geest van de grondwet (gelijkheid van de Belgen voor de wet), corrumperend enz. Het systeem op zich legitimeert steeds nieuwe splitsingen opdat de deelgebieden nog meer “homogene bevoegdheden” kunnen verwerven. Het creëert dus een vicieuze cirkel: hoe meer men splitst, hoe meer verschillen men creëert en hoe meer verschillen men creëert, hoe meer men splitst. In die zin wordt het systeem zelf een oorzaak van de politiek-communautaire problemen omdat het de dualiteit en de bipolariteit versterkt en op zijn beurt creëert.
3) PARTICRATIE
De Belgische politieke markt blijft gesloten voor elk nieuw pro-Belgisch politiek initiatief. Het vrije democratische debat wordt gefnuikt. Een gezonde concurrentie tussen de politieke partijen is afwezig. Deze particratie zorgt voor immobilisme, frustratie en slecht bestuur van het land.
4) MEDIACRATIE
De openbare media versterken die particratie door hun zenders gesloten te houden voor nieuwe partijen en nieuwe stromingen, vooral als ze Belgisch-gezind zijn en sluiten zo de mening van de meerderheid van de Belgische bevolking uit. Dit is uiteraard onaanvaardbaar omdat het hier gaat om openbare media, die met belastinggeld worden gefinancierd.
OPLOSSINGEN:
1) TALENKENNIS
Vooreerst dienen de Belgen van jongs af aan de beide grote landstalen te worden aangeleerd (Nederlands en Frans). De nadelen van het nationalisme dienen in het onderwijs nog meer onderstreept te worden, ook die van het Vlaams- en Waals-nationalisme, wat vandaag niet het geval is.
2) UNITARISME
De institutionele oplossing is simpel: een unitair België, dat op basis van de 9 historische provincies gedecentraliseerd wordt en waarin alle wetgeving nationaal is. Bepaalde uitvoerende bevoegdheden, bijvoorbeeld op vlak van ruimtelijke ordening, milieu, economie, fiscaliteit, toerisme en onderwijs, kunnen aan de provinciale overheden overgelaten worden. Daarbij is het belangrijk komaf maken met de politiek gestuurde dichotomie van zogenaamde “Vlamingen” en “Walen” en terug in termen van Belgen gaan denken. Zo niet gaan de politiek-communautaire problemen blijven terugkomen. Dit heeft niets te maken met culturele annihilatie want de nationale talen zullen ook in een unitair België beschermd blijven.
3) DEMOCRATIE
Voorts dient de particratie te worden bestreden door het opengooien van de politieke markt en het toelaten van nieuwe bewegingen en partijen, waaronder de pro-Belgische.
4) PLURALISME
De openbare media dienen deze democratische trend te volgen door hun zendtijd ook voor deze nieuwe politieke partijen en bewegingen beschikbaar te stellen. Een vrij verkeer van ideeën (na een vrij verkeer van personen, producten, diensten en kapitalen) is immers noodzakelijk om tot een echte democratie te komen.
CONCLUSIE
Het is duidelijk dat er een interactie is tussen de verschillende oorzaken en dat men ze samen moet aanpakken om de aanslepende politiek-communautaire problemen op te lossen. Het gaat om de toekomst van ons allen.