LE PLAN « W » VOUE A L’ECHEC
Le 24 janvier 2012, le ministre « wallon » de l’économie et wallingant notoire, Jean-Claude Marcourt (PS), a dévoilé ses projets d’une région « wallonne » renforcée de plus en plus détachée de la « Communauté Wallonie-Bruxelles », aussi appelée la communauté « française » (sic). On savait déjà qu’il ne manque pas d’institutions inutiles en Belgique fédérale, mais ici, l’absurdité et le gaspillage sont en train d’atteindre leur paroxysme.
En tant que Liégeois, Marcourt devrait pourtant savoir mieux que quiconque que sa province est à la traîne sur le plan des investissements étrangers par rapport au Hainaut. Le Brabant « wallon » ferait mieux de s’allier de nouveau avec Bruxelles et le Brabant « flamand » pour profiter ensemble du pouvoir d’attraction économique de la capitale et de l’aéroport national. De plus, la situation économique en province de Namur et de Luxembourg est très différente de celles dans les trois autres provinces « wallonnes ». Dans les deux premières, l’activité économique se concentre surtout sur le tourisme (les Ardennes, la Meuse, la Gaume) et l’exploitation forestière dans le cadre de petites et moyennes entreprises tandis que dans les trois autres, l’activité principale est industrielle (acier et entreprises pétrochimiques en provinces de Liège et du Hainaut) ainsi que technologique (Brabant « wallon » et plus spécifiquement Louvain-la-Neuve) et est dominée par de grandes entreprises comme Arcelor-Mittal (Liège et Charleroi) et Glaxo Smith Kline (Wavre).
La conclusion, c’est qu’il y a au moins autant de diversités interprovinciales qu’interrégionales, ce qui prouve le caractère inutile des régions en Belgique.
Si on y ajoute les dimensions restreintes de notre pays comptant autant d’habitants que la Ville de Sao Paulo au Brésil (11 millions d’habitants), à peine 3 millions de plus que dans la Ville de Londres ou un million de moins que dans la métropole parisienne, on constate l’absurdité totale du fédéralisme belge qui ne fait qu’alourdir le budget de l’Etat par son coût exorbitant de 10 milliards d’euros par an et rendre la gestion du pays de plus en plus compliquée. Ce n’est pas soutenable ni acceptable. Le plan « W » de Marcourt ne sert donc à rien et est voué à l’échec.
HET PLAN « W » GEDOEMD OM TE MISLUKKEN
Op 24 januari 2012 maakte de “Waalse” minister en berucht wallingant, Jean-Claude Marcourt (PS), zijn plannen voor een versterkt “Waals” gewest bekend dat steeds losser zou komen te staan van de “Waals-Brusselse gemeenschap”, ook wel “Franse” (sic) gemeenschap genoemd. We wisten al dat het in het federale België niet aan nutteloze instellingen ontbrak, maar hier bereiken de absurditeit en de verspilling toch wel hun hoogtepunt.
Als Luikenaar zou Marcourt nochtans beter moeten weten. Zijn provincie hinkt achter op vlak van de buitenlandse investeringen in vergelijking met Henegouwen. “Waals”-Brabant zou beter opnieuw aansluiten bij Brussel en “Vlaams” Brabant om gezamenlijk voordeel te halen uit de economische aantrekkingskracht van de hoofdstad en de nationale luchthaven. Bovendien is de economische toestand in de provincie Namen en Luxemburg zeer verschillend van die in de drie andere “Waalse” provincies. In de eerste twee is de economische activiteit vooral geconcentreerd op het toerisme (Ardennen, Maas, Gaume) en de bosontginning in het kader van kleine en middelgrote ondernemingen terwijl in de drie andere de hoofdactiviteit industrieel (staal en petrochemische bedrijven in de provincies Luik en Henegouwen) en technologisch is (“Waals”-Brabant en meerbepaald Louvain-la-Neuve) en gedomineerd wordt door grote ondernemingen zoals Arcelor-Mittal (Luik en Charleroi) en Glaxo Smith Kline (Waver).
De conclusie hiervan is dat er minstens zoveel interprovinciale verschillen zijn als interregionale, wat de nutteloosheid van de gewesten aantoont.
Als men rekening houdt met de beperkte afmetingen van ons land dat evenveel inwoners als de stad Sao Paulo in Brazilië telt (11 miljoen), nauwelijks 3 miljoen meer dan Londen-Stad of één miljoen minder dan de metropool van Parijs komt men al gauw tot de vaststelling dat het Belgisch federalisme een absurd systeem is dat het Belgisch staatshuishouden alleen maar excessief zwaar belast (10 miljard euro per jaar) en het beheer van ons land alleen maar moeilijker maakt. Dat is niet vol te houden en niet aanvaardbaar. Het plan “W” van Marcourt is dan ook een maat voor niets en gedoemd om te mislukken.
Voici un article paru dans La Libre Belgique le 28 juillet 2011 qui décrit bien les différences entre les provinces “wallonnes”:
Een artikel dat op 28 juli 2011 in La Libre Belgique verscheen beschrijft goed de verschillen tussen de “Waalse” provincies:
La Wallifornie est hennuyère
Frédéric Chardon
Mis en ligne le 28/07/2011
Le Hainaut est le pôle d’attraction wallon des investissements étrangers. Il a capté 50 % des 8 milliards d’euros investis en Wallonie depuis 2000 !
D’après le dernier rapport du bureau Ernst & Young sur les investissements étrangers en Belgique, la région liégeoise était en perte de vitesse en 2010. Est-ce le signe d’un déséquilibre sous-régional wallon ? Liège est pourtant censée être la capitale économique de la Région…
Selon les statistiques que vient d’élaborer l’Awex (l’Agence wallonne à l’exportation, qui est également compétente pour les investissements étrangers), c’est en effet le Hainaut qui est devenu le plus attractif, même si la Principauté se défend bien.
De 2000 jusqu’à la mi-2011, le nombre d’emplois directs créés dans le Hainaut par l’arrivée ou l’extension de sociétés non-wallonnes (les entreprises flamandes et bruxelloises qui s’implantent au sud du pays sont prises en compte) s’élève à un peu plus de 10 000. Soit 50 % des résultats pour toute la Wallonie pour la même période (20 794). En comparaison, Liège et sa province n’ont capté “que” 4 722 emplois, contre 4 300 pour le Brabant wallon, qui termine le tiercé gagnant.
La tendance est la même si l’on examine les montants investis. Depuis 2000, le total des investissements étrangers dans le Hainaut s’élève à 4,119 milliards d’euros. Liège est loin derrière avec 1,439 milliard, suivi à nouveau du Brabant wallon (1,112 milliard d’euros). Dans son ensemble, la Wallonie a accueilli près de 8 milliards d’euros (7,924 milliards pour être exact) d’investissements étrangers depuis 2000. Par rapport aux emplois créés, la proportion est donc la même : le Hainaut pèse 50 % des montants injectés par des sociétés étrangères.
Comment expliquer l’attractivité hennuyère ? ” Les fonds européens de l’Objectif I dont bénéficie le Hainaut sont un élément d’explication, analyse Philippe Suinen, le patron de l’Awex. Il y a eu par exemple des investissements flamands importants dans la région de Mouscron pour cette raison. La proximité avec la France est également un atout. Parmi les gros succès hennuyers, on peut retenir l’arrivée de Google, de Microsoft, le développement des biotechnologies, les activités liées aux pôles wallons de compétitivité, l’aéropôle de Charleroi Ou encore dernièrement l’extension de Caterpillar qui a créé 400 emplois ! Je constate désormais un ‘effet d’envie’ vis-à-vis du Hainaut. L’arrivée de toutes ces entreprises étrangères rassure les futurs investisseurs sur l’intérêt de s’y implanter. ”
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