UN JUIF MINIMALISE L’HOLOCAUSTE
Les déclarations récentes du président du FDF, Olivier Maingain, ont causé l’indignation dans les rangs des nationalistes flamands. Surtout la réaction du juif flamingant Gantman a sauté aux yeux parce qu’elle était tellement “non-juive”. Nous relatons d’abord les faits de la façon la plus objective possible.
Fin juin 2011, Olivier Maingain, le président du FDF, a attaqué la N-VA par voie de presse. Ainsi, dans Le Soir du 18 juin 2011, il douta ouvertement du caractère démocratique de la N-VA jugeant le parti détestable tant sur le plan socio-économique que sur le plan institutionnel. Lorsque le journaliste du Soir lui demanda si les Francophones voulaient encore vivre dans le même pays avec une ‘Flandre’ tellement nationaliste, Maingain riposta: “Ce n’est pas en fuyant qu’on tient en échec une menace contre la démocratie”. A juste titre également il remarquait que le parti nationaliste ne cesse de grandir, en raison du fait qu’aucun autre parti “flamand” n’ose démasquer ouvertement le caractère dangereux et extrémiste de la N-VA. Nous le savons: le FDF, lui aussi, se rend coupable d’excès nationalistes en renforcant lui-même le nationalisme par son discours sur “Wallo-Brux”, mais, pour le reste, aucun citoyen raisonnable ne peut nier le fait que les déclarations de Maingain soient au fond parfaitement correctes. Bart De Wever a réagi de façon autoritaire, comme d’habitude: “Maingain a certainement oublié de prendre ses pilules”. Probablement, la N-VA entend traiter ses adversaires politiques de façon stalinienne en les considérant comme des malades mentaux.
Le 21 juin 2011, Maingain déclara sur les ondes de la RTBF que les positions de la N-VA étaient proches de celles de l’extrême droite et il compara le parti à celui de Georg Haider (le nationaliste autrichien qui est décédé récemment). Selon lui, la N-VA fréquente régulièrement les milieux d’extrême droite (ce qui est vrai, les exemples sont légion: l’Yserwake, les liens avec le NSV, le Vlaams Belang, Voorpost etc.). Selon Maingain, la N-VA se rapproche du Vlaams Belang en ce qui concerne certains thèmes. Or, cela va de soi: les deux partis ont comme premier point et comme raison d’être la destruction de la Belgique. Bart Brinckman, rédacteur du journal De Standaard a recemment souligné les ressemblances entre le VB et la N-VA. Ainsi Brinckman écrivait:: “Non seulement la N-VA prône l’indépendance flamande, mais sa politique d’immigration connaît également plus de succès que l’on pensait. Beaucoup de membres du Vlaams Belang ne croient plus en la politique de rapatriement. Avec regret ils se rendent compte que la N-VA fait bouger les choses par la gestion politique et non en brandissant le fouet.” (DS, 18 juin 2011).
A la rédaction du journal Le Soir (23.06) Maingain confiait: “Quelle serait la réaction des observateurs, des médias et des partis francophones si l’un de nos présidents de parti devait […] tenir des propos négationnistes, nier la Shoah, [que De Wever a nié la shoah est la seule exagération de Maingain; il l’a minimalisée, ce qui est aussi incriminé; infra] comme l’a fait le leader de la N-VA, et comme l’a justement dénoncé, entre autres, un écrivain comme Pierre Mertens ?”.
Bart De Wever est-il négationniste? Au sens large du mot, le négationnisme signifie: “la négation, la minimisation, la justification ou l’approbation du génocide commis par le regime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale.” (Loi du 23 mars 1995, MB, 30.03.1995).
Lorsque le bourgmestre d’Anvers s’excusait en octobre 2007 de la complicité de la police anversoise et de l’administration urbaine dans les razzias contre les juifs pendant l’été de 1942, De Wever réagissait furieusement. Il parlait de “jeux politiques”. On le cite: “Ce n’est pas la ville d’Anvers qui a organisé la persécution des Juifs. Les dirigeants devaient prendre des décisions délicates dans des circonstances difficiles” Lisez: les dirigeants – donc les marionnettes flamingantes, designées par les Allemands – n’avaient pas organisé l’Holocauste, mais ils l’ont exécuté et il n’est pas très correcte de rappeler cela. Le livre Gewillig België (R. VAN DOORSLAER, E. DEBRUYNE, F. SEBERECHTS, Bruxelles, 2007, passim) prouve que 65% des juifs anversois (plus que 30.000 personnes) ont été déportés vers des camps de concentration avec la collaboration des fonctionnaires et des policiers nationalistes flamands, tandis que dans le reste du pays 25.000 Juifs ont été quand même sauvés. La collaboration du parti nationaliste flamand, le VNV, et de l’organisation “DEVLAG” (Deutsch-Vlämische Arbeitsgemeinschaft) est incontestable. De Wever estimait néanmoins que les excuses pour ces faits furent … “gratuites”, ce qui nous semble clairement une banalisation ou une minimisation de faits généralement acceptés. Par ces déclarations le président du parti nationaliste flamand s’inscrit dans une longue tradition. Son grand-père, qui portait le nom d’Henri “Rik” De Wever, était un collaborateur notoire. Staf De Clercq, le leader du VNV, résumait sa vision sur les juifs de façon suivante: “Qui a vu une seule fois le juif travailler ? Le juif vole, pille, trompe, marchande”. La tradition de la droite radicale au sein du nationalisme flamand est indéniable et De Wever n’a jamais renoncé au passé douteux de sa famille pendant la guerre.
D’autant plus remarquable fut la réaction du politicien anversois Gantman dans le magazine Joods Actueel du 24 juin 2011. Dans son article, il a assume la défense de Bart De Wever. André Gantman (°1950) était échevin pour les “Vlaamse Liberale Democraten” (VLD) à Anvers de 1995’à 2000, mais il était contraint à démissioner avant la fin de la législature pour une affaire de fraude. Gantman, soupconé d’une faillite frauduleuse, fut arrêté le 20 mars 2000 et a passé plus de deux mois en prison. Il s’avère qu’il avait détourné un montant de plus d’un million d’euros, que le propriétaire israélien de la compagnie maritime ABC Containerline lui avait confié entre 1993 et 1996 par des chèques au porteur. Cet argent aurait dû être utilisé comme pots de vin afin d’obtenir l’opinion des politiciens CVP de l’époque dans un dossier de la compagnie. Le 2 mars 2006 Gantman a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour abus de confiance, blanchiment de capitaux en forme d’une opération de dégagement (HNB 6 janvier 2005, HNB 13 janvier 2005, HNB 6 janvier 2006).
Dans une interview au journal De Morgen du 29 avril 2002 Gantman fut vivement critiqué par son collègue libéral Marinower pour les sympathies du premier à l’égard du Vlaams Blok. Gantman avait notamment déclaré que Filip De Winter, l’homme fort du parti d’extrême-droite, l’avait “ému” par ses déclarations pro-juives. De plus, Gantman avait averti: ‘Si la Belgique ne défend pas résolument l’Etat d’Israel dans le conflit avec les Palestiniens, les juifs anversois pourraient choisir le camp du Blok.’. Ensuite il “prenait acte” du fait soutien juif grandissant pour le Vlaams Blok, sans y pourtant attacher une conclusion. A juste titre, Marinower sonnait déjà à cette époque la sonnette d’alarme: “Si l’on peut croire l’ancien échevin du VLD, André Gantman, le Vlaams Blok est le dernier rempart pour les Juifs à Anvers”.
C’est donc ce personnage-là qui prend aujourd’hui la défense du nationaliste De Wever. Selon le raisonnement de Gantman, Maingain serait “déraisonnable”, un “aliéné”, qui “franchit les limites”, “un populiste dangereux”, un homme qui veut frapper la “Flandre entière” (sic), qui utilise à ses fins les “pires procédés”. Il serait un membre d’une “francophonie envahissante”, qui considère la culture “flamande” comme “quantité négligeable”. De Wever lui, en revanche, ne serait pas un antisémite, mais il a “raison” (également en 2007), les politiciens “flamands” réagiraient de façon trop molle (lisez: ils doivent accuser et condamner chacun qui ose attaquer la N-VA). De plus, Gantman nous assure qu’il n’est pas “membre de la N-VA”, mais seulement un “ami” de Bart De Wever. Un ami donc, de quelqu’un qui qualifie les Francophones de “toxicomanes” (2010) ou d’“hématophages” (2007), qui estime que la Belgique est le pays le plus raté au monde (P-Magazine, 2010), qui pense que la “culture latine” est corrompante, qui assiste aux funérailles de Karel Dillen (traducteur d’ouvrages négationnistes), qui a serré la main de Le Pen, qui sympathise avec le NSV fascistoïde (les portes de son parti lui sont grandes ouvertes), qui va à la province la plus pauvre de la Belgique pour y traiter les gens de voleurs (Strépy, 2006) et qui soutient, sans la moindre remarque critique, les propos extrémistes et racistes d’un certain Vic Van Aelst, simple membre de son parti! Monsieur Gantman aurait plutôt intérêt à frequenter de meilleurs amis, ne fût-ce que par respect pour son père qui était un rescapé des camps de concentration allemands…
Les collaborateurs des régimes et des partis criminals sont de tous les temps. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les soi-disant « Jüdenräte » (conseils de juifs) étaient en quelque sorte le lien entre les forces occupantes et les juifs locaux. Leurs membres assistaient les nazis dans la déportation des juifs vers les camps de concentration. Ces organes étaient animées par la contrainte, mais on sait aujourd’hui que dans ces organes il y avait aussi des collaborateurs juifs volontaires. En Pologne occupée par exemple, les Jüdenräte jouaient un rôle important dans les grands ghettos parce qu’ils fournissaient des listes de personnes juives aux nazis. En 1942, à Varsovie par exemple ils ont envoyé leurs frères et soeurs confessionels à Treblinka. A Grodno, la “police d’ordre” juive agissait même aussi brutalement que les nazis; de plus, ils dénonancaient des abris qui, sinon, seraient restés non découverts. Aussi dans les camps de concentration les juifs se comportaient parfois de façon très brutale (Y. BAUER, Rethinking the Holocaust, Londen, 2001, p. 143-144; p. 154, S. SPECTOR (red.), Lost Jewish Worlds, Krakovie, 2004, p. 74). Il y a l’exemple connu de Treblinka, où 60 juifs, qui étaient recrutés par les nazis, volaient de l’argent et d’autres biens précieux des autres juifs après les avoir calamés (D. BLATMAN, En direct du ghetto: la presse clandestine juive dans le ghetto de Varsovie, 1940-1943, Paris, 2005, p. 477-480). Un juif, prisonnier dans un camp SS en Lithuanie se souvenait: “et puis, il y avait les kapos juifs, dont un se distinguait par sa brutalité. Chaque Juif qu’il rencontrait, il le tabassait sans pitié. Un jour, ma mère était sa victime. Il la battait jusqu’au moment où elle s’évanouissait.. Le lendemain elle décèdra” (A. MACHNES, R. KLINOV (red.), Darkness and Desolation: In Memory of the Communities of Braslaw, Dubene, Jaisi, Jod, Kislowszczizna, Okmienic, Opsa, Plusy, Rimszan, Slobodka, Zamosz, Zaracz, Tel Aviv, 1986, p. 591).
Pourquoi certains juifs ont-ils agi ainsi? Sans doute pour obtenir la faveur des nazis, afin de recevoir plus de nourriture, de privilèges et de considération. On voit aujourd’hui le même réflexe et les mêmes motifs détestables – à un degree pas encore violent – chez des gens comme Gantman. Toute la presse nationaliste flamingante, qui a sans brancher qualifié les déclarations de Gantman comme la reaction officielle de la “Communauté juive”, n’est innocente non plus. Nous ignorons la représentativité du mensuel “Joods Actueel”, mais nous constatons qu’il existe uniquement en version néerlandophone. De plus, la communauté juive s’est installée principalement à Anvers (e.a. dans le secteur diamantaire de la ville portuaire), le haut-lieu des nationalistes flamands. De plus, tant les juifs que les nationalistes flamands y sont très actifs dans la vie des affaires (surtout au port d’Anvers) de façon que des liens étroits se nouent à l’évidence et inévitablement. Contrairement à ce que des journaux comme De Standaard prétendent, ces agitateurs juifs ne sont pas “les Juifs” en général, tout comme “les nationalistes flamands” ne sont pas “les flamands”. La N-VA n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier sur son site le 25 juin 2011 Gantman comme un juif ‘flamand’ (sic) de premier rang. De plus, le parti fasciste n’a pas tardé à publier l’article de Gantman dans son intégralité…
Maingain a comme mérite qu’il est le seul politicien d’un parti traditionnel – à l’exception de Karel Degucht du VLD – qui ose mettre en cause le nationalisme extrême des “héritiers de la collaboration” (dixit: Karel Dillen), c’est à dire les nationalistes flamands. A cette fin, le B.U.B. le soutient entièrement, tout en préférant que ce soit le B.U.B. – ou le cartel BELG-UNIE, qui a été renouvélé le 22 juin 2011 – qui puisse prendre cette initiative dans les médias. La lutte contre les partis anti-belges fascistoïdes est en effet un devoir civique et humaniste. La Seconde Guerre Mondiale et le nazisme ont été trop horribles pour oublier. Par consequence, le B.U.B. continuera aussi dans cette matière sa tâche humaniste au service de 10 millions de Belges.
JOOD MINIMALISEERT HOLOCAUST
Recente uitspraken van de voorzitter van het FDF, Olivier Maingain, hebben bij de Vlaams-nationalisten voor heel wat verontwaardiging gezorgd. Vooral de reactie van de Vlaams-nationaliste Jood Gantman viel op, net omdat ze zo “on-joods” was. We overlopen de hetze op zo objectief mogelijke wijze.
Olivier Maingain, voorzitter van het FDF kwam de laatste dagen een aantal malen in de pers met aanvallen op de N-VA. Zo stelde hij in Le Soir (18 juni 2011) het democratische karakter van de N-VA in vraag en noemde hij de partij op alle vlakken – ook op het institutionele vlak – verwerpelijk. Toen de journalist van de krant hem vroeg of de Franstaligen met zo’n nationalistisch “Vlaanderen” nog wel wilden samenleven, antwoordde hij gevat: “het is niet door de vlucht te nemen dat men de bedreiging voor de democratie onder controle zal krijgen”. Terecht ook merkte hij op dat de partij blijft groeien omdat geen enkele andere “Vlaamse” partij openlijk het gevaarlijke en extremistische karakter van de N-VA durft te ontmaskeren. We weten wel dat het FDF zelf zeker niet vrij is van nationalisme en dat de partij door haar “Wallo-Brux” discours dat nationalisme zelfs aanwakkert. Maar voorts kan geen zinnig mens ontkennen dat deze uitspraken van Maingain correct zijn. Bart De Wever reageerde op de gewone, autoritaire manier die we van hem kennen. “Maingain is zeker vergeten zijn “pillen” te pakken ». Politieke tegenstanders moeten voor de N-VA wellicht op stalinistische wijze behandeld worden door ze als geesteszieken te beschouwen.
Op 21 juni verklaarde Maingain op de RTBF dat de N-VA dicht bij extreem-rechts stond en vergeleek de partij met die van Georg Haider (de onlangs overleden Oostenrijkse nationalist). Naar hij aangaf, frequenteerde de N-VA geregeld extreem-rechtse milieus (hetgeen waar is, zie de Ijzerwake, de banden met het NSV, het Vlaams Belang, Voorpost enz.). Volgens Maingain staat N-VA dicht bij het Vlaams Belang wat sommige thema’s betreft. Wel, dat spreekt natuurlijk vanzelf: beide partijen hebben als eerste punt en als bestaansreden de vernietiging van België. Had Bart Brinckman, redacteur van De Standaard niet enkele dagen tevoren in zijn editoriaal gewezen op de eclatante gelijkenissen tussen het VB en de N-VA, waarbij hij stelde: “Niet alleen streeft de N-VA de Vlaamse onafhankelijkheid na, ook de vreemdelingenpolitiek spoort beter dan gedacht. Heel wat Belangers geloven niet meer in een terugkeerbeleid. Met lede ogen zien ze hoe de N-VA met beleid in plaats van de zweep dingen doet bewegen.” (DS, 18 juni 2011).
Aan de redactie van Le Soir (23.06) zei Maingain: “Hoe zouden waarnemers, media en Franstalige partijen reageren indien één van onze partijvoorzitters […] negationistische uitspraken zou doen, de shoah ontkennen [dat De Wever de shoah heeft ontkend is de enige overdrijving van Maingain; hij heeft ze “slechts” geminimaliseerd, wat evenzeer strafbaar is; infra], zoals de N-VA-voorman heeft gedaan en zoals onder andere een schrijver als Pierre Mertens terecht heeft aangekaart?”
Is het zo dat Bart De Wever negationistisch is? Negationisme in brede zin is “het ontkennen, minimaliseren, rechtvaardigen of goedkeuren van de genocide die tijdens de tweede wereldoorlog door het Duitse nationaal-socialistische regime is gepleegd” (Wet van 23 maart 1995, BS, 30.03.1995).
Toen in oktober 2007 de Antwerpse burgemeester Patrick Janssens zijn verontschuldigingen aanbood voor de medeplichtigheid van de Antwerpse politie en het stadsbestuur aan de jodenrazzia’s in de zomer van 1942, reageerde De Wever furieus. Hij sprak van “politieke spelletjes”. We citeren: “Antwerpen organiseerde niet de jodenvervolging. De bestuurders moesten onder moeilijke omstandigheden delicate beslissingen nemen.” Lees: de bestuurders – dus de flamingantische marionetten die de Duitsers hadden aangesteld – organiseerden de Holocaust niet, maar ze voerden ze wél mee uit en het is niet netjes dat in herinnering te brengen. Het boek Gewillig België (R. VAN DOORSLAER, E. DEBRUYNE, F. SEBERECHTS, Brussel, 2007, passim) bewijst dat 65% van de Antwerpse Joden (meer dan 30.000) naar de concentratiekampen werd gedeporteerd met de medewerking van Vlaams-nationalistische ambtenaren en politieagenten van de stad, terwijl elders in het land toch 25.000 joden werden gered. De medewerking van het Vlaams-nationalistische VNV en van de organisatie “DEVLAG” (Deutsch-Vlämische Arbeitsgemeinschaft) is hier onomstreden. De Wever vond nochtans de excuses hiervoor … “gratuit”. Als dat geen banalisering of minimalisering is van algemeen aanvaarde gebeurtenissen, dan weten we het ook niet meer. Daarmee schrijft de Vlaams-nationalistische partijleider zich in een lange traditie in. Zijn grootvader was immers een notoir collaborateur, genaamd Henri (Rik) De Wever. De leider van het VNV, Staf De Clercq stelde het zo : “Wie zag de Jood ooit arbeiden? De Jood steelt, plundert, bedriegt, sjachert”. De radicaal-rechtse traditie in het Vlaams-nationalisme is onloochenbaar en De Wever heeft nooit afstand gedaan van het twijfelachtige oorlogsverleden van zijn familie.
Des te opmerkelijker was dan ook de reactie van de Antwerpse politicus Gantman in het blad Joods Actueel dd. 24 juni 2011, waarin hij Bart De Wever verdedigde. André Gantman (°1950) was van 1995 tot 2000 schepen voor de “Vlaamse Liberale Democraten” (VLD) in Antwerpen, maar moest nog vóór het einde van de legislatuur opstappen wegens fraude. Gantman werd op 20 maart 2000 aangehouden op verdenking van mededaderschap aan bedrieglijke bankbreuk en zat ruim twee maanden in de cel. Hij verduisterde een bedrag van meer dan één miljoen euro dat de Israelische eigenaar van rederij ABC Containerline hem van 1993 tot 1996 via cheques aan toonder had toevertrouwd. Dat geld had moeten gebruikt worden als smeergeld om politici, meer bepaald van de toenmalige CVP, in een dossier van de rederij gunstig te stemmen. Op 2 maart 2006 werd Gantman veroordeeld tot 18 maanden cel met uitstel voor misbruik van vertrouwen, witwaspraktijken en het onttrekken van gelden (HNB 6 januari 2005, HNB 13 januari 2005, HNB 6 januari 2006).
In een interview in De Morgen van 29 april 2002 hekelde zijn partijgenoot Marinower hem omwille van zijn Vlaams Blok-sympathieën. Gantman had immers verklaard dat Filip De Winter, de voorman van de extreem-rechtse partij VB, hem “geraakt” had omwille van zijn pro-Joodse uitlatingen. Bovendien had Gantman de volgende suggestie geopperd: ‘Indien België zich niet voluit achter Israël schaart in het conflict met de Palestijnen, zouden de Antwerpse joden wel eens bij het Blok kunnen terechtkomen.’. Ook “stelde hij vast” dat de Joodse steun voor het toenmalige Vlaams Blok “groeide”, zonder daar enige conclusie aan te verbinden. Terecht luidde Marinower toen al de alarmklok: “Als je voormalig VLD-schepen André Gantman mag geloven, is het Vlaams Blok stilaan de laatste strohalm waaraan de joodse gemeenschap zich nog kan vasthouden in Antwerpen”.
Het is deze persoon die nu de verdediging van De Wever op zich neemt. Als we hem mogen geloven is Maingain “redeloos”, een “bezetene”, “overschrijdt hij grenzen”, “een gevaarlijke populist”, een man die “heel ‘Vlaanderen’ (sic) wil treffen”, die daarvoor “geen middel schuwt”, lid van een “opdringerige francofonie”, die de ‘Vlaamse’ cultuur als “quantité négligeable” beschouwt. De Wever daarentegen is geen antisemiet, heeft “gelijk” (ook in 2007), de “Vlaamse” politici reageren lauw (lees: ze moeten keihard uithalen naar wie de N-VA aanvalt). Voorts verzekert Gantman dat hij “geen lid van de N-VA is”, maar wel een “vriend” van Bart De Wever. Een vriend dus, van iemand die de Franstaligen “junkies” (2010) noemt, of “bloedzuigers” (2007), die België het meest mislukte land ter wereld acht (der Spiegel, 2010), de “Latijnse cultuur” corrumperend vindt, naar de begrafenis van Karel Dillen (vertaler van negationistische werken) ging, de hand van Jean-Marie Le Pen schudde én met het fascistoïde NSV sympathiseert (voor wie hij de deuren van zijn partij wagenwijd openzet), die naar de armste provincie van België trekt om de mensen daar voor dieven uit te schelden (Strépy, 2006) en die zich zonder één kritische bemerking schaart achter de meest extreme en racistische anti-Franstalige uitlatingen van een partijlid van hem, ene Vic Van Aelst. Mijnheer Gantman zou maar eens betere vrienden moeten kiezen, al was het maar uit respect voor zijn vader die in de Duitse concentratiekampen heeft gezeten…
Collaborateurs van misdadige regimes en partijen vindt men overal. Tijdens de Tweede Wereldoorlog waren al de zogenaamde « Jüdenräte » een soort link tussen de bezettende overheid en de plaatselijke Joden, waarvan de leden de nazi’s bijstonden om hun religiegenoten naar concentratiekampen te laten deporteren. Dat gebeurde gedwongen, maar we weten nu dat in die organen ook Joden zaten die zeer gewillig collaboreerden. In bezet Polen bijvoorbeeld speelden de Jüdenräte in grote ghetto’s een belangrijke rol omdat ze lijsten aan de nazi’s doorspeelden. Zo bijvoorbeeld in Warschau, waar zij hun landgenoten in 1942 in Treblinka deden belanden. In Grodno ging de Joodse “ordepolitie” zelfs even hardhandig te keer als de nazi’s zelf in die mate dat ze anders onontdekte schuilplaatsen aan nazi’s verraadden. Ook in concentratiekampen handelden Joden soms erg brutaal (Y. BAUER, Rethinking the Holocaust, Londen, 2001, p. 143-144; p. 154, S. SPECTOR (red.), Lost Jewish Worlds, Krakov, 2004, p. 74). Bekend is het geval van Treblinka, waar 60 Joden, door nazi’s gerekruteerd, geld en andere waardevolle zaken van Joden stalen en hun eigen landgenoten met stokken afranselden (D. BLATMAN, En direct du ghetto: la presse clandestine juive dans le ghetto de Varsovie, 1940-1943, Parijs, 2005, p. 477-480). Een Jood, gevangen in een SS-kamp in Letland herinnerde zich later: “en dan waren er de Joodse kapo’s, van wie één zich door zijn brutaliteit onderscheidde. Elke Jood die zijn pad kruiste, ranselde hij genadeloos af. Op een dag was mijn moeder het slachtoffer. Hij sloeg haar tot ze flauwviel. De volgende dag zou ze overlijden” (A. MACHNES, R. KLINOV (red.), Darkness and Desolation: In Memory of the Communities of Braslaw, Dubene, Jaisi, Jod, Kislowszczizna, Okmienic, Opsa, Plusy, Rimszan, Slobodka, Zamosz, Zaracz, Tel Aviv, 1986, p. 591).
Waarom deden sommige Joden dit? Om in de gunst te komen bij de nazi’s, voor meer voedsel, voor privileges, om aanzien en gezag te verwerven. Diezelfde verwerpelijke reflex én motieven – hoewel nog niet op gewelddadige schaal – zien we vandaag terug bij mensen als Gantman. Maar de Vlaams-nationale pers, die de uitspraken van Gantman onmiddellijk als uitspraken van de “Joodse Gemeenschap” bestempelde, gaat ook niet vrijuit. Wij weten niet wat de representativiteit van het maandblad “Joods Actueel” is, maar we stellen vast dat het alleen in een Nederlandstalige versie wordt uitgegeven. Bovendien is de Joodse gemeenschap voor een belangrijk deel in Antwerpen gevestigd (o.a. in de diamantsector aldaar), het bolwerk bij uitstek van de Vlaams-nationalisten. Daar komt nog bij dat zowel Joden als Vlaams-nationalisten daar veel in het zakenleven (vooral de Antwerpse haven) actief zijn zodat de goede banden bijna evident en zelfs onvermijdelijk zijn. In tegenstelling tot wat kranten als De Standaard beweren, zijn deze Joodse agitatoren dan ook niet “de Joden”, net zoals “de Vlamingen” niet “de Vlaams-nationalisten” zijn. Dat de N-VA op 25 juni 2011 Gantman een “vooraanstaande joodse ‘Vlaming’ (sic) noemt, zegt natuurlijk ook heel veel. Bovendien was de fascistische partij er als de kippen bij om het artikel van Gantman integraal op haar website te publiceren…
De verdienste van Maingain is dat hij als enige politicus van een traditionele partij met landelijke bekendheid – op Karel Degucht (VLD) na – het extreme nationalisme van de “opvolgers van de collaboratie” (dixit: Karel Dillen) die de Vlaams-nationalisten zijn, aan de kaak durft te stellen. We steunen hem daar volkomen in, al hadden we natuurlijk liever gehad dat de B.U.B. of het sinds 22 juni 2011 vernieuwde kartel BELG-UNIE in deze het voortouw in de media mocht nemen. De strijd tegen de anti-Belgische fascistoïde partijen is immers een humanistische burgerplicht. De Tweede Wereldoorlog en het nazisme zijn te vreselijk geweest om te vergeten. De B.U.B. zal ook wat dit onderwerp betreft zijn humanistische taak blijven verderzetten ten dienste van de 10 miljoen Belgen.