KAN HET NOG ONETISCHER OF ASOCIALER?
De preformatie-opdracht van Elio Di Rupo is aan de gang. Niet dat de B.U.B. er iets van verwacht, maar wat we horen, voorspelt niets goed. De onderhandelaars zouden van plan zijn de Belgische kinderbijslagen te splitsen. Dat is nationalisme en apartheid in de hoogste graad.
Maar zoals gezegd, we verwachten niets van deze geheime gesprekken tussen regionalisten en nationalisten. België is al 40 jaar verziekt door dezelfde nationalistische particratie met dezelfde antidemocratische methodes. Zolang de Belgen blijven stemmen op taalgesplitste partijen die vast zitten in een federalistische – en dus separatistische logica – zal dit land geen goed bestuur kennen. Bijgevolg moet men geen minnaar van België zijn om onze unitaristische stellingen bij te treden. Het volstaat van uw portefeuille en uw kinderen te houden.
Y A-T-IL PLUS ANTI-ETHIQUE OU ASOCIAL ?
La mission de préformation d’Elio Di Rupo est en cours. Le B.U.B. n’en attend rien ou pas grand-chose. En tout cas, ce que nous en entendons ne présage rien de bien. Les négociateurs auraient envisagé de scinder les allocations familiales qui profitent aux enfants belges. C’est le nationalisme et l’apartheid à outrance.
Les enfants belges doivent-ils devenir victimes de l’incapacité totale des politiciens d’aménager et de diriger le pays de façon bilingue ? Qu’y a-t-il de plus anti-éthique et d’asocial que la scission de la solidarité entre les enfants, qui sont évidemment étrangers aux petits jeux nationalistes des politiciens ?
Le nationalisme ne connaît pas le compromis. Il a pour seuls buts l’élimination de ceux qui sont « différents » et donc « dérangeants » ainsi que la glorification du propre « genre ». Aussi les enfants doivent-ils donc y être sacrifiés. Un enfant qui a la malchance d’habiter du côté (provisoirement) plus pauvre de la frontière linguistique a moins droit au soutien financier que l’enfant qui habite la région linguistique plus riche. Sans doute que les négociateurs n’aient pas d’enfants eux-mêmes, sinon ils n’inventeraient pas d’idées tant discriminatoires.
Mais comme on l’a dit : nous n’attendons rien de ces pourparlers secrets entre régionalistes et nationalistes. Cela fait déjà 40 ans que la Belgique est malade de la même particratie nationaliste aux méthodes anti-démocratiques inchangées. Aussi longtemps que les Belges continueront à voter pour des partis linguistiquement scindés qui se sont embourbés dans leur logique fédéraliste – et donc séparatiste – le pays ne sera pas bien géré. Par conséquent, il ne faut pas être un amoureux de la Belgique pour épouser nos thèses unitaristes. Il suffit d’aimer votre portefeuille et vos enfants.