Le B.U.B. a découvert récemment le très beau et très intéressant livre de l’auteur namurois (habitant le Condroz près de Ciney) Jean Marie Gillet (Editions J.-M. Collet) “Les étonnantes origines de la querelle linguistique en Belgique”. Le livre date déjà de l’an 2000, mais n’a rien perdu de son actualité. L’auteur décrit l’histoire de la Belgique et les origines des querelles linguistiques jusqu’à l’époque néolithique et romaine ! Tout cela est raconté en permanente conversation avec sa filleule Perrine qui lui communique ses expériences vécues à l’école au cours d’histoire et de néerlandais, ces derniers cours étant donnés par une jolie prof du Limbourg, mais aux idées flamingantes. Pourtant, l’auteur réussit à la faire changer d’avis de façon géniale…
De façon très humaine et humoristique, l’auteur nous explique les causes des problèmes actuels: le nationalisme flamand et wallon, le fédéralisme, la particratie, la médiacratie ainsi que l’influence de l’histoire sur les problèmes actuels de la Belgique. Vous reconnaîtrez facilement les conflits politico-communautaires actuels et vous constaterez que “nos” politiciens se répètent continuellement pour renforcer leur pouvoir au détriment des Belges et des intérêts de la Belgique. La solution assez contradictoire de l’auteur d’une “Belgique fédérale forte” lui est pardonnée parce qu’elle doit être placée dans son contexte historique: au début du 21ième siècle, le fédéralisme linguistique pouvait encore faire naître quelques espoirs. Aujourd’hui, nous savons mieux évidemment !
Bref, ce livre, qui se lit agréablement, est un ‘must’ pour tout unitariste belge. Après sa lecture, vous comprendrez mieux l’impasse actuelle de notre beau pays et vous pourrez mieux agir !
Vous pouvez commander le livre de 224 pages en versant 25 € sur notre compte 068-2417677-76. Il y a encore une trentaine d’exemplaires qui restent. L’auteur vous l’enverra personnellement.
De B.U.B. heeft recent een heel mooi en interessant boek ontdekt van de Naamse schrijver (wonende in de Condroz nabij Ciney) Jean Marie Gillet (uitgeverij J.-M. Collet) “Les étonnantes origines de la querelle linguistique en Belgique”. Het boek dateert reeds van het jaar 2000, maar heeft niets van zijn actualiteit verloren. De auteur schetst de geschiedenis van België en de oorsprong van de taaltwisten tot in het neoliticum en de Romeinse tijd ! Dat alles vertelt hij in voortdurende conversatie met zijn petekind Perrine, die hem haar belevenissen op school in de lessen geschiedenis en Nederlands uiteenzet. Die lessen Nederlands worden door een knappe lerares uit Limburg gegeven. Zij is een flamingante, maar de schrijver slaagt erin haar op geniale wijze van idee te doen veranderen…
Op een zeer menselijke en humoristische manier legt de auteur ons de oorzaken van de huidige problemen uit: het Vlaams- en Waals-nationalisme, het federalisme, de particratie, de mediacratie alsook de invloed van de geschiedenis op de problemen van België vandaag. U zal gemakkelijk de huidige politiek-communautaire problemen ontdekken en u zal merken dat “onze” politici zich voortdurend herhalen om hun macht te versterken ten nadele van de Belgen en de Belgische belangen. De nogal tegenstrijdige oplossing van de schrijver, nl. een “sterk federaal België” wordt hem vergeven omdat men die in haar historische context moet plaatsen: in het begin van de 21ste eeuw kon het taalfederalisme nog wat hoop opwekken. Vandaag weten we natuurlijk wel beter !
Kortom, dit boek, dat vlot leest op voorwaarde dat men een goede kennis van het Frans heeft, is een ‘must’ voor elke Belgische unitarist. Na het lezen ervan zal u de huidige impasse van ons mooie land beter begrijpen en met volle wijsheid kunnen handelen !
U kan dit boek van 224 pagina’s bestellen door 25 € te storten op onze rekening 068-2417677-76. Er blijven nog een dertigtal exemplaren over en de auteur zal u rechtstreeks een exemplaar toesturen.
Quelques citations / Enkele citaten:
– p. 20: “La population belge est homogène du nord au sud, d’Ostende à Arlon. C’est ahurissant, n’est-ce pas? La Belgique est la nation européenne la plus naturelle, ou plutôt la moins artificielle. Quand je dis une seule nation européenne, ce n’est pas tout à fait vrai. En fait, il y en a deux.”
– p. 47: “Les députés et les sénateurs n’ont plus rien à dire. Le vrai pouvoir est aux mains des présidents des six grands partis qui se partagent le pouvoir depuis quelque cinquante ans. Les présidents, entourés de leur bureau de parti. Cela fait quelques dizaines de personnes qui mènent le pays vers le séparatisme. – Et les citoyens? – Ils sont tout à fait hors jeu. Nous ne sommes évidemment plus en démocratie.”
– p. 53: “C’est incroyable ! On a transformé un Etat unitaire en Etat fédéral sans jamais rien demander aux citoyens et cela sous prétexte que la Constitution belge ne prévoit pas le référendum. On aurait au moins pu faire une consultation populaire, comme au temps de l’affaire royale.”
– p. 60: “Ces dérives “linguistico-ethniques” font partie des petites manoeuvres qui minent l’Etat belge. Au-delà des petites manoeuvres, il y a la grande stratégie. Les grands partis de pouvoir ont tous la même. Elle est très simple. Elle tient en trois points: 1. Ne jamais dire qu’on est séparatiste. […] 2. Dire qu’il faut se préparer au séparatisme, au cas où les gens d’en face nous l’imposeraient. […] 3. Ne jamais interroger les citoyens sur l’opportunité du séparatisme, du confédéralisme, du rattachisme. (De même, on ne leur a jamais permis de se prononcer sur le fédéralisme)”.
– p. 66: “J’ai entendu un jour à Bruxelles un type se vanter d’avoir répondu à un Flamand qui s’était adressé à lui en néerlandais: “A Bruxelles, Monsieur, on parle français !” Ce francophonissime n’était qu’un stupide individu qui venait non seulement de montrer qu’il était un parfait crétin, mais avait en plus blessé quelqu’un et semé les germes de la haine. C’était un homme de mauvaise volonté, un de ceux qui essayent de transformer le monde en bourbier.”
– p. 113: “Cela me rappelle cette mésaventure rigolote survenue il y a quelques années à un de nos ministres régionaux. Ce brave homme, n’écoutant que son devoir, voyageait au loin, dans des pays exotiques et ensolleilés, afin de mieux faire connaître la Wallonie dans des endroits où l’on avait déjà bien du mal à situer la Belgique. Il était, comme toujours dans cette circonstance, accompagné d’une suite nombreuse. Tous ces braves gens, évidemment animés eux aussi par un exceptionnel sens du devoir civique, avaient accepté de quitter leurs administrations confortables pour se faire pendant une semaine ou deux les missionnaires de la région wallonne en terre africaine. Ils arboraient sur leurs valises un bel autocollant représentant le fier coq hardi qui signalait dans ces contrées lointaines l’origine prestigieuse de cette délégation officielle de haut rang. un douanier africain hilare apostropha l’excellence régionale en ces termes: “Ti vends du poulet, patron?” Le misérable gabelou n’avait donc rien perçu de la grandeur du symbole !”