Foto – Photo – Bild: De Wever probeert “Frankenstein” Arizona te reanimeren – De Wever tente de ressusciter “Frankenstein” Arizona De Wever versucht, “Frankenstein” Arizona wiederzubeleben
Bron – Source – Quelle: Coucou Charles
ET SI DE WEVER S’APPELAIT ALEXANDER DE CROO ?
Le 4 novembre 2024, de Wever, le président de la N-VA, un parti séparatiste (voir le premier point des statuts du parti), a présenté sa démission au Roi pour la deuxième fois en deux mois et demi. Si un formateur d’un autre parti (comme De Croo de l’Open VLD ou même le flamingant Leterme du CD&V) avait emprunté un parcours aussi catastrophique, il aurait depuis longtemps été enterré par la presse.
Les partis traditionnels sont au mieux naïfs s’ils pensent que la N-VA est intéressée par la formation d’un gouvernement de centre-droit ou même de droite qui ne veut pas démanteler radicalement l’Etat belge. Avec des séparatistes, on ne peut tout simplement pas gouverner. Nous réitérons notre appel à un référendum sur l’avenir institutionnel de la Belgique. L’abolition du fédéralisme linguistique, un système dispendieux, superflu, inefficace, antisocial et anticonstitutionnel, rapporte d’ailleurs 50 milliards d’euros par législature.
Le chef de l’Etat lui a donné « jusqu’au mardi 12 novembre pour de nouvelles concertations ». Le B.U.B. réaffirme que quelqu’un qui hait la Belgique ne peut – et ne veut peut-être – pas devenir premier ministre.
Le différend qui a empêché la formation d’un gouvernement jusqu’à présent n’est pas de nature communautaire. Il s’agit d’une opposition gauche-droite classique. Vooruit s’oppose d’une part à N-VA-MR-CD&V-Les Engagés d’autre part. La pierre d’achoppement est la « super note », une note du formateur sur le marché du travail, la politique des consommateurs, la réforme fiscale et les pensions. Celle-ci a déjà été réécrit plusieurs fois et prévoit une lourde opération d’assainissement de 25 à 28 milliards d’euros. Selon la Commission européenne, le déficit budgétaire ne devrait pas dépasser 3 %, voire 1,5 % du PIB (aujourd’hui, le déficit approximatif est d’environ 5 %). Au plus tard début décembre, l’Etat belge doit soumettre un nouveau budget à l’UE.
Selon le B.U.B., la N-VA ne veut pas entrer dans un gouvernement belge sans une réforme institutionnelle – lire: un nouveau démantèlement de l’Etat belge – (ceci est également clair dans toutes les notes déjà publiées dans la presse). C’est pourquoi le B.U.B. a l’impression que M. De Wever a écrit une note très déséquilibrée. Peut-être pour prouver que la Belgique ne fonctionne pas car aucun gouvernement fédéral ne peut être formé. Ou pour reprendre les négociations après sa démonstration de force afin de faire passer son paquet de revendications communautaires en tant que « sauveur de la patrie ».
Ce n’est que le 3 novembre que le président d’un parti présent à la table des négociations, Prévot (Les Engagés), a ouvertement protesté contre les éléments séparatistes de la « super note » (RTL). Il a déclaré que la super note « proposée par le formateur impose à notre point de vue […] une économie totalement disproportionnée et déraisonnable à l’égard des acteurs des Soins de Santé, un refinancement insuffisant pour la Justice et la Police et des propositions qui fragiliseront les institutions scientifiques fédérales ou encore la Coopération au Développement ou Bruxelles».
Cette critique est justifiée. Car dans la « super note », il y a des mesures communautaires d’une grande portée liées au budget, comme le B.U.B. l’a noté dans un publication précédente,
Il s’agit notamment de la suppression du Sénat (nécessitant une majorité des 2/3); d’une politique « asymétrique » dans certains aspects du marché du travail; de la réduction drastique du budget de Beliris; de la réduction de moitié des budgets de la Politique scientifique et de la Coopération au développement, compétences qui, selon la « super note », devront être “partiellement” transférées aux entitées fédérés. L’intention de la N-VA semble claire: des économies draconiennes dans les départements nationaux pour les rendre ingérables et “justifier” leur scission – ou au moins leur cogestion par les communautés.
Dès le 29 août 2024, le B.U.B. signalait qu’il était très naïf « de penser » que la N-VA dans d’autres départements « ne ferait pas de demandes de scission . Et puis les négociations sur un grand accord communautaire, séparées de la formation du gouvernement, n’ont pas encore commencé… » (lien).
En effet, une fuite d’un document communautaire publié par Le Soir (17 octobre 2024) montre qu’au nom des économies, la N-VA a à son agenda non seulement la suppression de la Politique scientifique « fédérale » incluant les institutions scientifiques et culturelles nationales, mais aussi celle de la chancellerie du premier ministre ( ! ) et de plusieurs ministères nationaux (Mobilité et Emploi). Il en va de même pour le transfert des pouvoirs dits « usurpés » et la suppression de l’Agence du commerce extérieur (lien).
En réalité, derrière toute cette opération d’économies semble se cacher une « réforme de l’État » !
A cet égard, De Morgen cite une source qui parle de la « présence excessive de propositions communautaires dans les notes de négociation de De Wever » et de ses acolytes. Et il rapporte que les deux partis francophones ne soutiennent en fait « presque jamais » les propositions communautaires de la N-VA. Dès le 5 octobre 2024, La Libre Belgique écrivait que Bouchez, le président du MR, et Prévot étaient allés se plaindre à De Wever de son agenda communautaire.
D’ailleurs, la liste des revendications communautaires de la N-VA va encore plus loin que ce que nous avons mentionné. La note de négociation des Affaires étrangères communiquée par De Morgen (19 octobre 2024; 30 octobre 2024) confirme la scission (partielle) de la Coopération au développement, précisant que « certainement les partis francophones MR et Les Engagés » y sont opposés.
Par ailleurs, le parti séparatiste souhaite également un nouvel accord de coopération avec les communautés et les régions. Cela devrait permettre aux diplomates des entités fédérées « d’avoir plus de poids sur la scène internationale ». Ainsi, selon la N-VA, seules les entités fédérées devraient représenter la Belgique lors des sommets sur le climat. Enfin, le parti souhaite adapter la « hiérarchie protocolaire », qui empêche les représentants des régions et des communautés de se placer devant les figures d’autorité nationales.
Pour la N-VA, il s’agit d’un premier pas vers le confédéralisme (un traité entre plusieurs Etats indépendants, impliquant la division de la Belgique).
Le modèle confédéral défendu par la N-VA est basé sur le principe que la « Flandre » et la « Wallonie » forment chacune leur propre gouvernement et que le gouvernement confédéral forme une coalition réflétant la composition de ces gouvernements. Depuis plus de 15 ans, la N-VA conteste l’idée d’un gouvernement avec un groupe minoritaire néerlandophone à la Chambre (même si cela n’est pas nécessaire d’un point de vue constitutionnel). Si l’« Arizona » échoue définitivement et que Vooruit est remplacé par l’Open VLD, la coalition de réflexion sera remplacée par un gouvernement avec un siège excédentaire à la Chambre et sans majorité au sein du groupe néerlandophone. En effet, il s’agirait de la majorité ayant le moins de sièges dans les circonscriptions néerlandaises depuis l’indépendance de la Belgique.
Et ce, sous la direction d’un premier ministre N-VA, figure de proue du mouvement flamingant. Le siège qui donne la majorité à cette coalition est alors fourni par un leader de liste indépendant (Jean-Marie Dedecker) issu de ce parti séparatiste. Les choses ne peuvent pas être plus folles.
Les partis traditionnels sont au mieux naïfs s’ils pensent que la N-VA est intéressée par la formation d’un gouvernement de centre-droit ou même de droite qui ne veut pas démanteler radicalement l’Etat belge. Avec des séparatistes, on ne peut tout simplement pas gouverner. Nous réitérons notre appel à un référendum sur l’avenir institutionnel de la Belgique. L’abolition du fédéralisme linguistique, un système dispendieux, superflu, inefficace, antisocial et anticonstitutionnel, rapporte d’ailleurs 50 milliards d’euros par législature.
WAT ALS DE WEVER ALEXANDER DE CROO HEETTE ?
Op 4 november 2024 diende formateur De Wever, de voorzitter van de separatistische N-VA (zie punt 1 van haar statuten), voor de tweede maal in twee-en-een-halve maand zijn ontslag in bij de Koning. Mocht een formateur van een andere partij (zoals De Croo van Open VLD of zelfs de flamingant Leterme van CD&V) een dergelijk brokkenparcours rijden, dan was hij al lang door de pers met de grond gelijk gemaakt. Het staatshoofd verleent hem “nog tot dinsdag 12 november de tijd om bijkomend overleg te houden”. De B.U.B. herhaalt dat een België-hater geen premier kan – en misschien zelfs wil – worden.
Het dispuut waardoor er tot nu toe geen regering gevormd is, is niet communautair van aard. Het gaat om een klassieke links-rechts tegenstelling. Daarbij staat Vooruit enerzijds tegenover N-VA-MR-CD&V-Les Engagés anderzijds. Struikelblok is de zogenaamde “supernota”, een nota van de formateur over de arbeidsmarkt, het consumentenbeleid, de fiscale hervorming en de pensioenen. Die werd al een aantal malen herschreven en voorziet in een zware saneringsoperatie van 25 tot 28 miljard euro. Volgens de Europese Commissie mag het tekort op de begroting maximaal 3 procent en op termijn 1,5 procent van het BBP bedragen (vandaag is dat ca. tekort ca. 5 procent). Ten laatste begin december moet de Belgische staat een nieuwe begroting indienen bij de EU.
Volgens de B.U.B. wil de N-VA niet in een Belgische regering stappen, tenzij er een institutionele hervorming – lees: een verdere afbraak van de Belgische staat – komt (Dat wordt ook duidelijk uit alle nota’s die al in de pers gepubliceerd werden). Vandaar dat de B.U.B. de indruk heeft dat mijnheer De Wever een zeer onevenwichtige nota heeft geschreven. Wellicht om te bewijzen dat België niet werkt daar er geen federale regering kan gevormd worden. Of om na zijn krachtpatserij opnieuw de onderhandelingen aan te vatten om in die hoedanigheid van “redder des vaderlands” zijn communautair eisenpakket door te duwen.
Pas op 3 november protesteerde een voorzitter van een partij die aan de onderhandelingstafel zit, Prévot (Les Engagés), openlijk tegen de separatistische elementen in de “supernota” (RTL). Hij verklaarde dat de supernota “die de formateur voorstelt, wat ons betreft […] een totaal onevenredige en onredelijke besparing oplegt aan de actoren in de Gezondheidszorgen, een onvoldoende herfinanciering voor Justitie en Politie bevat alsook voorstellen die de federale wetenschappelijke instellingen, net als Ontwikkelingssamenwerking of Brussel zullen verzwakken”.
Die kritiek is terecht. Want ook in de zogenaamde “supernota” zelf staan, zoals de B.U.B. in een vorige publicatie opmerkte, ingrijpende communautaire maatregelen die verbonden zijn met de begroting.
Het gaat dan m.n. om de afschaffing van de Senaat (waarvoor een 2/3de meerderheid nodig is); een zogenaamd “asymmetrisch” beleid inzake bepaalde aspecten van de arbeidsmarkt; het drastisch terugschroeven van het budget voor Beliris; het halveren van het budget van het Wetenschapsbeleid en van Ontwikkelingssamenwerking, bevoegdheden die, aldus de “supernota”, “deels” naar de deelstaten worden overgedragen. De bedoeling van de N-VA lijkt duidelijk: draconisch besparen op nationale departementen om ze onwerkbaar te maken en hun splitsing – of minstens hun cobeheer door de gemeenschappen – te “rechtvaardigen”.
Al op 29 augustus 2024 signaleerde de B.U.B. dat het erg naïef was “te denken” dat de N-VA in andere departementen “geen splitsingseisen” zou “stellen. En dan moeten de onderhandelingen over een groot communautair akkoord, die van de regeringsvorming losgekoppeld werden, nog beginnen…” (link).
Uit een gelekte communautaire nota die Le Soir (17 oktober 2024) publiceerde, blijkt inderdaad dat voor de N-VA in naam van besparingen niet alleen de opheffing van het “federale” Wetenschapsbeleid m.i.v. de nationale wetenschappelijke en culturele instellingen, maar ook die van de kanselarij van de eerste minister ( ! ) en van verschillende nationale ministeries (Mobiliteit en Werkgelegenheid) op de agenda staan. Zo ook de overheveling van de zogenaamde “geüsurpeerde” bevoegdheden en de opdoeking van het Agentschap voor Buitenlandse Handel (link).
Achter de hele saneringsoperatie blijkt dus in realiteit een verdoken “staatshervorming” schuil te gaan!
Wat dat betreft, citeert De Morgen een bron die het heeft over de “buitensporige aanwezigheid van communautaire voorstellen in de onderhandelingsnota’s van De Wever” enzijnacolieten. En het bericht dat de twee Franstalige partijen in feite “bijna nooit” achter de communautaire voorstellen van de N-VA staan. Al op 5 oktober 2024 schreef La Libre Belgique over het feit dat Bouchez, de voorzitter van de MR, en Prévot zich bij De Wever gingen beklagen over diens communautaire agenda.
De communautaire eisenlijst van de N-VA gaat overigens nog verder dan wat we vermeldden. In de onderhandelingsnota Buitenlandse Zaken die De Morgen (19 oktober 2024; 30 oktober 2024) mededeelde, wordt de (gedeeltelijke) splitsing van Ontwikkelingssamenwerking bevestigd, met de vermelding dat “zeker de Franstalige partijen MR en Les Engagés” tegen zijn.
Voorts wil de separatistische partij ook een nieuw samenwerkingsakkoord met de gemeenschappen en de gewesten. Dat moet aan diplomaten van de deelgebieden toelaten “meer zeggenschap [te] krijgen op het internationale toneel”. Zo dienen, aldus de N-VA, enkel de deelgebieden België te vertegenwoordigen op klimaattoppen. Ten slotte wil de partij de “protocollaire rangorde” aanpassen, waardoor vertegenwoordigers van de gewesten en de gemeenschappen niet meer achter nationale gezagsdragers zouden staan.
Voor de N-VA is dit allemaal een eerste stap naar het confederalisme (een verdrag tussen meerdere onafhankelijke staten, hetgeen de splitsing van België impliceert).
Het hele confederale model dat de N-VA verdedigt stoelt op het principe dat “Vlaanderen” en “Wallonië” elk een eigen regering vormen en dat de confederale regering een afspiegelingscoalitie vormt van die regeringen. Sedert méér dan 15 jaar bestrijdt de N-VA het idee van een regering met een minderheid in de Nederlandse taalgroep in de Kamer (hoewel die grondwettelijk niet nodig is). Als “Arizona” definitief mislukt en Vooruit wordt vervangen door Open VLD, is de afspiegelingscoalitie vervangen door een regering met één zetel op overschot in de Kamer en zonder meerderheid in de Nederlandse taalgroep. Sterker nog: het zou de meerderheid zijn met de minste zetels in de Nederlandse kieskringen sedert de Belgische onafhankelijkheid.
En dat onder leiding van een eerste minister van de N-VA die het boegbeeld van de flamingantische beweging is. De zetel die deze coalitie een meerderheid bezorgt, wordt dan nog geleverd door een onafhankelijke lijsttrekker (Jean-Marie Dedecker) was van deze separatistische partij. Veel gekker moet het niet worden.
De traditionele partijen zijn in het beste geval naïef als ze denken dat de N-VA geïnteresseerd is in het vormen van een centrumrechtse of zelfs een rechtse regering die de Belgische staat niet verregaand wil ontmantelen. Met separatisten valt geen land te bezeilen, laat staan te besturen. Wij herhalen onze oproep om een referendum uit te schrijven over de institutionele toekomst van België. Een afschaffing van het dure, overbodige, inefficiënte, asociale en ongrondwettelijke taalfederalisme brengt overigens 50 miljard euro per legislatuur op.
WAS WENN BART DE WEVER ALEXANDER DE CROO HIESS?
Am 4. November 2024 reichte Formateur De Wever, der Vorsitzende der separatistischen N-VA (siehe Punkt 1 ihrer Satzung), beim König zum zweiten Mal innerhalb von zweieinhalb Monaten seinen Rücktritt ein. Das Staatsoberhaupt gewährt ihm „eine Frist bis Dienstag, den 12. November, um weitere Konsultationen durchzuführen“. Wäre ein Formateur einer anderen Partei (wie De Croo von Open VLD oder sogar der Flamingant Leterme von CD&V) auf einem solch klobigen Kurs gefahren, wäre er von der Presse längst in Grund und Boden gefahren worden. Die B.U.B. bekräftigt, dass ein Belgienhasser nicht Premierminister werden kann – und vielleicht auch nicht wird.
Der Streit, der die Regierungsbildung bisher verhindert hat, ist nicht kommunitaristischer Natur. Es handelt sich um eine klassische Links-Rechts-Opposition. Dabei steht Vooruit auf der einen Seite der N-VA-MR-CD&V-Les Engagés auf der anderen Seite gegenüber. Stein des Anstoßes ist die so genannte “Supernote”, ein Memorandum des Formateurs über den Arbeitsmarkt, die Verbraucherpolitik, die Steuerreform und die Renten. Dieses wurde bereits mehrfach umgeschrieben und sieht eine umfangreiche Konsolidierungsmaßnahme in Höhe von 25 bis 28 Milliarden Euro vor. Nach Angaben der Europäischen Kommission sollte das Haushaltsdefizit 3 Prozent und eventuell sogar 1,5 Prozent des BIP nicht überschreiten (heute liegt das Defizit bei etwa 5 Prozent). Bis spätestens Anfang Dezember muss der belgische Staat der EU einen neuen Haushaltsplan vorlegen.
Laut dem B.U.B. will die N-VA nicht ohne eine institutionelle Reform – sprich: einen weiteren Abriss des belgischen Staates – in eine belgische Regierung eintreten (dies geht auch aus allen bereits in der Presse veröffentlichten Notizen hervor). Daher hat der B.U.B. den Eindruck, dass Herr De Wever eine sehr unausgewogene Note geschrieben hat. Vielleicht um zu beweisen, dass Belgien nicht funktioniert, weil keine föderale Regierung gebildet werden kann. Oder um nach seiner Machtdemonstration die Verhandlungen wieder aufzunehmen, um als “Retter des Vaterlandes” sein Paket von Gemeinschaftsforderungen durchzusetzen.
Erst am 3. November protestierte der Vorsitzende einer am Verhandlungstisch anwesenden Partei, Prévot (Les Engagés), offen gegen die separatistischen Elemente der “Supernote” (RTL). Er erklärte, dass die “vom Formator vorgeschlagene Supernote aus unserer Sicht […] eine völlig unverhältnismäßige und unvernünftige Einsparung gegenüber den Akteuren im Gesundheitswesen, eine unzureichende Refinanzierung für Justiz und Polizei und Vorschläge, die die föderalen wissenschaftlichen Einrichtungen oder auch die Entwicklungszusammenarbeit oder Brüssel schwächen würden” aufzwingt.
Diese Kritik ist berechtigt. Denn auch im sogenannten “Supernota” selbst finden sich, wie die B.U.B. in einer früheren Veröffentlichung feststellte, weitreichende Gemeinschaftsmaßnahmen, die mit dem Haushalt verbunden sind.
Dazu gehören insbesondere die Abschaffung des Senats (für die eine 2/3-Mehrheit erforderlich ist), eine so genannte “asymmetrische” Politik in Bezug auf bestimmte Aspekte des Arbeitsmarktes, die drastische Kürzung des Budgets für Beliris, die Halbierung des Budgets für die Wissenschaftspolitik und die Entwicklungszusammenarbeit, Zuständigkeiten, die laut dem “Supernota” “teilweise” an die Teilstaaten übertragen werden. Die Absicht der N-VA scheint klar zu sein: drakonische Kürzungen bei den nationalen Abteilungen, um sie funktionsunfähig zu machen und ihre Aufspaltung zu “rechtfertigen” – oder zumindest ihre Mitverwaltung durch die Gemeinden.
Bereits am 29. August 2024 signalisierte die B.U.B., dass es sehr naiv sei, “zu glauben”, dass die N-VA in anderen Departements “keine Spaltungsforderungenstellen würde. Und dann hatten die Verhandlungen über ein großes institutionelle Reform, die von der Regierungsbildung getrennt wurden, noch gar nicht begonnen…” (Link).
In der Tat zeigt ein durchgesickertes institutionelle Note, das von Le Soir (17. Oktober 2024) veröffentlicht wurde, dass die N-VA im Namen von Einsparungen nicht nur die Abschaffung der “föderalen” Wissenschaftspolitik einschließlich der nationalen wissenschaftlichen und kulturellen Einrichtungen auf ihrer Agenda hat, sondern auch die der Kanzlei des Premierministers ( ! ) und mehrerer nationaler Ministerien (Mobilität und Beschäftigung). Das Gleiche gilt für die Übertragung der so genannten „usurpierten“ Befugnisse und die Abschaffung der Außenhandelsagentur (link).
Hinter der ganzen Einsparungsaktion scheint also in Wirklichkeit eine versteckte „Staatsreform“ zu stecken!
In diesem Zusammenhang zitiert De Morgen eine Quelle, die von der “übermäßigen Präsenz von institutionnelle Vorschlägen in den Verhandlungsnotizen von De Wever” und seinen Akolythen spricht. Und sie berichtet, dass die beiden französischsprachigen Parteien in der Tat „fast nie“ die Gemeinschaftsvorschläge der N-VA unterstützen. Bereits am 5. Oktober 2024 schrieb La Libre Belgique darüber, dass Bouchez, der MR-Präsident, und Prévot sich bei De Wever über dessen Gemeinschaftsagenda beschwert haben.
Die Liste der institutionnelle Forderungen der N-VA geht übrigens noch weiter als das, was wir erwähnt haben. Die Verhandlungsnotiz über auswärtige Angelegenheiten, über die De Morgen (19. Oktober 2024; 30. Oktober 2024) berichtet, bestätigt die (teilweise) Aufspaltung der Entwicklungszusammenarbeit und stellt fest, dass “sicherlich die französischsprachigen Parteien MR und Les Engagés” dagegen sind.
Darüber hinaus will die separatistische Partei auch ein neues Kooperationsabkommen mit den Gemeinschaften und Regionen. Dieses soll es den Diplomaten der Subregionen ermöglichen, “auf der internationalen Bühnemehr Mitspracherecht zu haben”. So sollen nach dem Willen der N-VA nur die Teilgebiete Belgiens auf Klimagipfeln vertreten. Schließlich will die Partei die “protokollarische Hierarchie” anpassen, was verhindern würde, dass Vertreter der Regionen und Gemeinschaften hinter nationalen Autoritätsfiguren stehen.
Für die N-VA ist dies alles ein erster Schritt in Richtung Konföderalismus (ein Vertrag zwischen mehreren unabhängigen Staaten, der die Teilung Belgiens impliziert).
Das gesamte von der N-VA verteidigte konföderale Modell beruht auf dem Grundsatz, dass „Flandern“ und „Wallonien“ jeweils eine eigene Regierung bilden und dass die konföderale Regierung eine reflektierende Koalition dieser Regierungen ist. Seit mehr als 15 Jahren wehrt sich die N-VA gegen die Idee einer Regierung mit einer niederländischsprachigen Minderheit in der Kammer (auch wenn dies verfassungsrechtlich nicht notwendig ist). Sollte „Arizona“ endgültig scheitern und Vooruit durch Open VLD ersetzt werden, würde die Reflektionskoalition durch eine Regierung mit einem Sitzüberschuss in der Kammer und keiner Mehrheit in der niederländischen Sprachgruppe ersetzt. Es wäre sogar die Mehrheit mit den wenigsten Sitzen in den niederländischen Wahlkreisen seit der belgischen Unabhängigkeit.
Und das unter der Führung eines N-VA-Premierministers, der die Galionsfigur der flamingantische Bewegung ist. Der Sitz, der dieser Koalition eine Mehrheit verschafft, wird dann von einem unabhängigen Listenführer (Jean-Marie Dedecker) gestellt, der dieser separatistischen Partei angehört. Viel verrückter kann es nicht mehr werden.
Die traditionellen Parteien sind bestenfalls naiv, wenn sie glauben, dass die N-VA daran interessiert ist, eine Mitte-Rechts- oder gar eine Rechtsregierung zu bilden, die den belgischen Staat nicht radikal abbauen will. Es hat keinen Sinn mit Separatisten verhandeln oder zu regieren könnte. Wir wiederholen unsere Forderung nach einem Referendum über die institutionelle Zukunft Belgiens. Eine Abschaffung des teuren, überflüssigen, ineffizienten, unsozialen und verfassungswidrigen Sprachföderalismus bringt übrigens 50 Milliarden Euro pro Legislaturperiode ein.