PRESENTATION DU B.U.B. A LA RTBF (DEBAT QR) – VOORSTELLING VAN DE B.U.B. OP DE RTBF (QR DEBAT) – PRÄSENTATION DER B.U.B. AUF DER RTBF (DEBATTE QR)

Photo – Foto – Foto: Notre président, Hans Van de Cauter, pendant le débat de la RTBF dans l’émission “QR” – Onze voorzitter, Hans Van de Cauter, tijdens het RTBF-debat op het programma “QR”; Unser Präsident, Hans Van de Cauter, während der RTBF-Debatte im Programm “QR”

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UN ETAT BELGE UNITAIRE DECENTRALISE SUR BASE DES NEUF PROVINCES HISTORIQUES

Le 24 avril 2024, le président du B.U.B., Hans Van de Cauter et la tête de liste du B.U.B. dans la province du Hainaut, Rachida Rabbani, étaient les invités de l’émission « QR Spécial » de la RTBF. Il s’agit de l’une des premières fois en deux décennies ( ! ) qu’un média public accorde de l’attention à notre parti et mouvement, qui participera pourtant à sa dixième ( ! ) élection consécutive le 9 juin 2024. Via ce lien, vous pouvez regarder l’émission dans son intégralité (de 37:07 à 53:57). Nous reproduisons ci-dessous l’analyse de notre président dans l’émission.

Le fédéralisme est coûteux et compliqué

Le fédéralisme est très compliqué. Il faut déjà être professeur d’université ou de droit public pour comprendre le fonctionnement de la Belgique. C’est en soi une grande honte. On nous dit sans cesse que nous manquons de moyens financiers pour financer les différents départements de notre gouvernement, ou de nos gouvernements ! De plus, l’Union européenne impose des contraintes budgétaires très strictes. Comment allons-nous financer tous ces services et toutes ces contraintes budgétaires sans réduire le système fédéral que nous avons en Belgique?

En 2007, le B.U.B. a calculé le coût du fédéralisme. Il en ressort que 10 milliards par an de coûts directs et indirects résultent du fédéralisme belge.

Et j’insiste ici sur le fait qu’aucun référendum n’a jamais été organisé en Belgique pour demander aux citoyens s’ils sont d’accord avec ce système fédéral.

L’assainissement de l’Etat ne peut se faire sans l’abolition du fédéralisme

Les Belges doivent se préoccuper des questions institutionnelles. La Belgique connaît de graves problèmes budgétaires. La dette belge ne cesse d’augmenter. Il y a 500 euros par seconde qui s’ajoutent à la dette belge. Nous sommes le plus mauvais élève de l’Europe en termes de dette publique.

Il y a un déficit budgétaire qui ne va pas cesser d’augmenter. Par conséquent, nous sommes obligés de procéder à des mesures drastiques pour assainir notre Etat. La seule voie que je vois, et que commencent à voir avec moi des millions de Belges – y compris dans le nord du pays, parce que les gens ne sont pas dupes – c’est qu’il faut supprimer cinq des six parlements et cinq des six gouvernements pour arriver à un système avec un seul parlement et un seul gouvernement. Cela nous permettra de financer ce qui compte vraiment dans notre pays.

En tant qu’avocat, je suis constamment confronté au manque de moyens de la Justice en Belgique. Il y a des juges qui se plaignent et ils le font depuis 30 ans.

Avec les 10 milliards d’euros que nous économisons, nous pouvons déjà répondre aux exigences européennes. L’UE nous demande de réaliser des économies de quatre milliards d’euros par an à partir de maintenant, puisque les mesures covid ont cessé. Alors, où allons-nous trouver l’argent ? C’est la seule façon pour notre pays de fonctionner. Nous faisons appel non seulement à ceux qui se sentent Belges et unitaristes, mais aussi à ceux qui veulent un État qui fonctionne.

La suppression des subventions aux partis

Nous voulons que les subventions de l’Etat aux partis traditionnels – qui s’élèvent d’ailleurs à 70 millions d’euros par an – disparaissent pour que les particuliers puissent donner une somme plafonnée à 1.000 euros à un parti. Le financement privé sera ainsi limité, ce qui évitera des situations américaines. 

Eventuellement, il sera possible de financer de manière très minimale les partis politiques, qui sont les poumons de la démocratie. Il ne s’agit pas seulement des partis au pouvoir, mais aussi des autres partis comme le nôtre. On peut donc prévoir un financement minimal, mais en principe, chaque parti devrait être autonome au niveau financier et surtout ne pas dépendre du contribuable, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui.

Le trilinguisme individuel au lieu du racisme linguistique

Un point important de notre programme est le bilinguisme, voire le trilinguisme individuel –l’allemand est aussi une langue nationale. En tout état de cause, il faut veiller à ce que les ministres siégeant au gouvernement belge soient au moins bilingues. Il ne s’agit que de 15 ministres, pas des 60 que nous avons aujourd’hui. Il est tout à fait possible de trouver en Belgique 15 personnes compétentes et au moins bilingues, qui connaissent donc le néerlandais et le français. Et si ce n’est pas le cas, ils n’ont qu’à aller suivre des cours pour apprendre ces langues.

Il faut arrêter le racisme linguistique. De plus, nous disposons de l’intelligence artificielle. Cela nous permet même d’avoir des médias nationaux – y compris une télévision nationale – qui sont bilingues, voire trilingues, afin que tous les Belges puissent regarder les mêmes programmes. Ceux-ci sont ensuite traduits dans leur propre langue.

Pas de fédéralisme linguistique, mais une décentralisation provinciale

La Belgique ne se compose pas de « Flamands » et de « Wallons ». La Belgique est composée de neuf provinces historiques. Si un soi-disant problème communautaire se pose, le législateur peut voter une loi décentralisant une compétence sur une base provinciale, si besoin il y a au niveau provincial de mener une politique différente. C’est exactement ce qui était prévu dans la déclaration de 1965 visant à réviser la Constitution. Par la suite, on a abandonné cette piste de la provincialisation et on a imaginé un tout nouveau système basé sur les régions et les communautés.

Le maintien des provinces est donc crucial, car les provinces permettent – si nécessaire – la décentralisation. Nous n’aurons plus besoin de réformes de l’État. Chaque fois qu’un problème dit communautaire se posera, nous voterons une loi permettant aux provinces de prendre certaines mesures exécutives, voire législatives.

Le fédéralisme favorise la corruption

Le problème en Belgique, c’est que l’Etat est tellement compliqué. Et plus il y a de politiciens, plus ils peuvent se cacher derrière cette complexité. Aujourd’hui, on ne sait pas qui est compétent pour telle ou telle compétence. Et plus il y a de politiciens, moins il y a de contrôle sur eux. En effet, l’attention des citoyens se porte sur un grand nombre d’hommes politiques. S’il y a beaucoup moins de politiciens, il y aura beaucoup plus de contrôle et donc beaucoup moins de tentation de corruption.

Volgens een peiling, afgenomen door de RTBF naar aanleiding van de uitzending “QR”, kiest liefst 83% ( ! ) van de Franstalige Belgen voor een unitair België. Dit bevestigt wat de B.U.B. al eerder schreef op basis van wetenschappelijk onderzoek: het unitarisme is de sterkste politieke stroming in België.

Selon un sondage réalisé par la RTBF à l’occasion de l’émission « QR », pas moins de 83% ( ! ) des Belges francophones optent pour une Belgique unitaire. Cela confirme ce que le B.U.B. écrivait précédemment sur base d’études scientifiques : l’unitarisme est le courant politique le plus fort en Belgique.

Laut einer Umfrage, die von RTBF anlässlich der Sendung „QR“ durchgeführt wurde, sprechen sich nicht weniger als 83 % ( ! ) der französischsprachigen Belgier für ein unitärische Belgien aus. Dies bestätigt, was die B.U.B. zuvor auf der Grundlage wissenschaftlicher Untersuchungen schrieb: der Unitarismus ist die stärkste politische Strömung in Belgien.

Bron – Source – Quelle: https://www.rtbf.be/article/qr-special-les-petits-partis-utiles-pour-la-democratie-revivez-notre-direct-11364242

EEN UNITAIRE BELGISCHE STAAT, GEDECENTRALISEERD OP BASIS VAN DE NEGEN HISTORISCHE PROVINCIES

DE B.U.B. OP DE RTBF

Op 24 april 2024 waren de voorzitter van de B.U.B., Hans Van de Cauter en de lijsttrekker van de B.U.B. in de provincie Henegouwen, Rachida Rabbani, te gast op het programma “QR Spécial” van de RTBF. Het is één van de eerste malen in twee decennia ( ! ) dat een openbare media-omroep aandacht besteedt aan onze partij en beweging die op 9 juni 2024 nochtans aan zijn tiende ( ! ) opeenvolgende verkiezing deelneemt. Via deze link, kan u de hele uitzending bekijken (vanaf 37:07 tot 53:57). Hieronder geven wij de analyse van onze voorzitter in het programma weer.

Het federalisme is duur en ingewikkeld

Met de 10 miljard euro die we besparen, kunnen we al tegemoetkomen aan de Europese eisen. De EU verplicht ons vanaf nu een besparing van vier miljard euro per jaar te implementeren, daar de covid-maatregelen gestopt zijn. Waar gaan we dus het geld vinden? Het is de enige manier om ons land te laten functioneren. We doen niet alleen aan de mensen die zich Belg en unitarist voelen, maar ook zij die een staat willen die werkt een oproep.

De staat kan niet gesaneerd worden zonder een afschaffing van het federalisme

De Belgen zouden moeten bekommerd zijn om de institutionele kwesties. Er zijn ernstige budgettaire problemen in België. De Belgische schuld blijft maar stijgen. Er zijn 500 euro per seconde die zich aan de Belgische schuld toevoegen. We zijn in Europa, op het vlak van openbare schuld, de slechtste leerling van de klas.

Er is een budgettair deficit dat niet stopt met stijgen. Derhalve zijn we verplicht om over te gaan tot drastische maatregelen om onze staat te saneren. De enige manier die ik zie, en die met mij miljoenen Belgen – ook in het noorden van het land, want de mensen zijn niet dwaas – beginnen te zien, is dat we vijf van de zes parlementen en vijf van de zes regeringen moeten afschaffen om te komen tot een systeem met één enkel parlement en een enkele regering. Dit zal toelaten om wat echt van tel is in ons land te financieren.

Zelf ben ik advocaat en word ik voortdurend geconfronteerd met een gebrek aan middelen bij Justitie in België. Er zijn rechters die klagen en dat doen ze al dertig jaar.

Met de 10 miljard euro die we besparen, kunnen we al tegemoetkomen aan de Europese eisen. De EU verplicht ons vanaf nu een besparing van vier miljard euro per jaar te implementeren, daar de covid-maatregelen gestopt zijn. Waar gaan we dus het geld vinden? Het is de enige manier om ons land te laten functioneren. We doen niet alleen aan de mensen die zich Belg en unitarist voelen, maar ook zij die een staat willen die werkt een oproep.

De subsidies aan de particratie moeten afgeschaft worden

Wij wensen dat de subsidies van de staat aan de traditionele partijen – en die trouwens 70 miljoen euro per jaar bedragen – verdwijnen opdat fysieke personen een som, geplafonneerd op 1000 euro, aan een partij kunnen schenken. De privé-financiering zal dus beperkt worden waardoor we niet in Amerikaanse toestanden vervallen. 

Tegelijkertijd is het mogelijk om in een heel minimale financiering van de politieke partijen, die de longen van de democratie zijn, te voorzien. Het gaat daarbij niet alleen om de machtspartijen, maar ook om andere partijen, zoals de onze. We kunnen dus voorzien in een minimale financiering, maar in principe zou elke partij op financieel niveau autonoom moeten zijn en vooral niet van de belastingbetaler afhangen, zoals dat vandaag jammer genoeg het geval is.

Individuele drietaligheid i.p.v. taalracisme

Een belangrijk punt in ons programma is de individuele twee- en zelfs drietaligheid – het Duits is immers ook een landstaal. Er moet alleszins voor gezorgd worden dat de ministers die in de Belgische regering zitten minstens tweetalig zijn. Het gaat maar om vijftien ministers, niet om de zestig die we vandaag hebben. Het is volledig mogelijk om in België vijftien bekwame en minstens tweetalige personen, die dus het Nederlands en het Frans kennen, te vinden. En anders moeten ze maar gaan studeren om die talen te leren.

We moeten stoppen met het taalracisme. Bovendien beschikken we over artificiële intelligentie. Die laat zelfs toe om een nationale media – waaronder een nationale televisie – te hebben die twee- of zelfs drietalig is opdat alle Belgen naar dezelfde programma’s kunnen kijken. Die worden dan in hun eigen taal vertaald.

Geen taalfederalisme, maar provinciale decentralisatie

België bestaat niet uit “Vlamingen” en “Walen”. België is samengesteld op basis van negen historische provincies. Als er zich een vermeend communautair probleem stelt, kan de wetgever een wet stemmen die een bevoegdheid op provinciale basis decentraliseert, mocht zich op provinciaal niveau de noodzaak voordoen om een ander beleid te voeren. Dit is precies wat voorzien werd bij de verklaring tot herziening van de Grondwet van 1965. Daarna verliet men deze piste van het systeem van provincialisering en kwam men met een heel nieuw systeem, gebaseerd op gewesten en gemeenschappen, op de proppen.

Het behoud van de provincies is dus van cruciaal belang, want de provincies laten – daar waar het nodig is – decentralisatie toe. We zullen geen nood meer hebben aan staatshervormingen. Telkens wanneer er zich een zogenaamd communautair probleem voordoet, stemmen we een wet die de provincies toelaat bepaalde uitvoerende of zelfs wetgevende maatregelen te treffen.

Het federalisme werkt corruptie in de hand

Het probleem in België is dat de staat dermate ingewikkeld is, dat des te meer politici er zich achter kunnen verschuilen. We weten vandaag niet wie precies bevoegd is voor deze of gene bevoegdheid. En hoe meer politici er zijn, hoe minder controle er is op die politici. De aandacht van de mensen wordt immers verspreid over een hoog aantal politici. Indien er veel minder politici zijn, zal er veel meer controle zijn en dus veel minder verleiding tot corruptie.

EIN UNITARISCHE BELGISCHE STAAT DEZENTRALISIERT AUF DER GRUNDLAGE DER NEUN HISTORISCHEN PROVINZEN

Am 24. April 2024 waren der Präsident der B.U.B., Hans Van de Cauter, und die Listenführerin der B.U.B. in der Provinz Hennegau, Rachida Rabbani, zu Gast in der Sendung „QR Spécial“ von RTBF. Es ist eines der ersten Male seit zwei Jahrzehnten ( ! ), dass ein öffentlich-rechtlicher Sender unserer Partei und Bewegung Aufmerksamkeit schenkt, die immerhin am 9. Juni 2024 zum zehnten ( ! ) Mal in Folge an den Wahlen teilnehmen wird. Über diesen Link können Sie sich die gesamte Sendung ansehen (von 37:07 bis 53:57). Im Folgenden geben wir die Analyse unseres Vorsitzenden aus der Sendung wieder.

Der Föderalismus ist teuer und kompliziert

Der Föderalismus ist sehr kompliziert. Man muss schon Universitätsprofessor oder Professor für öffentliches Recht sein, um die Funktionsweise von Belgien zu verstehen. Das ist an sich schon eine große Schande. Man sagt uns ständig, dass uns die finanziellen Mittel fehlen, um die verschiedenen Abteilungen unserer Regierung – oder unserer Regierungen! – zu finanzieren. Außerdem legt die Europäische Union sehr strenge Haushaltsvorgaben fest. Wie sollen wir all diese Ressorts und all diese Haushaltszwänge bezahlen, ohne das föderale System, das wir in Belgien haben, zu beschneiden?

Bereits im Jahr 2007 hat die B.U.B. die Kosten des Föderalismus berechnet. Sie ergab, dass der belgische Föderalismus direkte und indirekte Kosten in Höhe von 10 Milliarden pro Jahr verursacht.

Ich möchte an dieser Stelle betonen, dass in Belgien noch nie ein Referendum durchgeführt wurde, um die Bürger zu fragen, ob sie mit diesem föderalen System einverstanden sind.

Der Staat kann nicht ohne Abschaffung des Föderalismus saniert werden

Die Belgier sollten sich über institutionelle Fragen Gedanken machen. Belgien hat ernste Haushaltsprobleme. Die Schulden Belgiens steigen ständig. Jede Sekunde kommen 500 Euro zu den belgischen Schulden hinzu. Wir sind der schlechteste Schüler in Europa, was die Staatsverschuldung angeht.

Es gibt ein Haushaltsdefizit, das nicht aufhören wird zu steigen. Daher sind wir gezwungen, drastische Maßnahmen zu ergreifen, um unseren Staat zu sanieren. Der einzige Weg, den ich sehe und den mit mir Millionen von Belgiern – auch im Norden des Landes, denn die Menschen sind nicht dumm – zu erkennen beginnen, ist, dass wir fünf von sechs Parlamenten und fünf von sechs Regierungen abschaffen sollten, um zu einem System mit einem einzigen Parlament und einer einzigen Regierung zu gelangen. So können wir das finanzieren, was in unserem Land wirklich wichtig ist.

Als Anwalt bin ich ständig mit dem Mangel an Ressourcen im Justizministerium in Belgien konfrontiert. Es gibt Richter, die sich beschweren, und das schon seit 30 Jahren.

Mit den 10 Milliarden Euro, die wir einsparen, können wir bereits die europäischen Anforderungen erfüllen. Die EU verlangt von uns, dass wir von nun an jährlich vier Milliarden Euro einsparen, da die Kovidmaßnahmen eingestellt wurden. Woher sollen wir also das Geld nehmen? Das ist die einzige Möglichkeit für unser Land, zu funktionieren. Wir appellieren nicht nur an diejenigen, die sich belgisch und unitaristisch fühlen, sondern auch an diejenigen, die einen funktionierenden Staat wollen.

Die Subventionen für Parteien sollen abgeschafft werden

Wir wollen, dass die staatlichen Subventionen für die traditionellen Parteien – die übrigens 70 Millionen Euro pro Jahr betragen – abgeschafft werden, damit jeder Einzelne einen Betrag von maximal 1.000 Euro an eine Partei spenden kann. So wird die private Finanzierung begrenzt und verhindert, dass wir in amerikanische Zustände verfallen. 

Gleichzeitig wird es möglich sein, die politischen Parteien, die die Lunge der Demokratie sind, nur noch minimal zu finanzieren. Dabei geht es nicht nur um die Parteien an der Macht, sondern auch um andere Parteien wie die unsere. Wir können also eine minimale Finanzierung vorsehen, aber im Prinzip sollte jede Partei auf finanzieller Ebene autonom sein und vor allem nicht vom Steuerzahler abhängen, wie es heute leider der Fall ist.

Individuelle Dreisprachigkeit statt Sprachrassismus

Ein wichtiger Punkt in unserem Programm ist die individuelle Zwei- oder gar Dreisprachigkeit – schließlich ist Deutsch auch eine Landessprache. Auf jeden Fall muss sichergestellt werden, dass die Minister, die in der belgischen Regierung sitzen, mindestens zweisprachig sind. Wir sprechen hier nur von 15 Ministern, nicht von den 60, die wir heute haben. Es ist durchaus möglich, in Belgien 15 kompetente und zumindest zweisprachige Personen zu finden, die also Niederländisch und Französisch können. Und wenn nicht, sollten sie diese Sprachen einfach lernen.

Wir müssen den Sprachrassismus beenden. Außerdem haben wir künstliche Intelligenz. Das ermöglicht es uns sogar, nationale Medien – einschließlich eines nationalen Fernsehens – zu haben, die zweisprachig oder sogar dreisprachig sind, so dass alle Belgier die gleichen Programme sehen können. Diese werden dann in ihre eigene Sprache übersetzt.

Kein Sprachenföderalismus, sondern provinziale Dezentralisierung

Belgien besteht nicht aus „Flamen“ und „Wallonen“. Belgien ist aus neun historischen Provinzen zusammengesetzt. Wenn ein so gennanter Gemeinschaftsproblem auftaucht, kann der Gesetzgeber ein Gesetz zur Dezentralisierung einer Befugnis auf Provinzebene verabschieden, wenn auf Provinzebene die Notwendigkeit besteht, eine andere Politik zu verfolgen. Dies ist genau das, was in der Erklärung von 1965 zur Revision der Verfassung vorgesehen war. Danach wurde dieses System der Provinzialisierung aufgegeben und ein völlig neues System auf der Grundlage von Regionen und Gemeinschaften entwickelt.

Die Beibehaltung der Provinzen ist daher von entscheidender Bedeutung, denn die Provinzen ermöglichen – wo nötig – eine Dezentralisierung. Wir werden keine staatlichen Reformen mehr brauchen. Wann immer ein so genanntes Gemeinschaftsproblem auftritt, stimmen wir über ein Gesetz ab, das es den Provinzen erlaubt, bestimmte exekutive oder sogar legislative Maßnahmen zu ergreifen.

Der Föderalismus fördert die Korruption

Das Problem in Belgien ist, dass der Staat so kompliziert ist, dass sich immer mehr Politiker hinter ihm verstecken können. Wir wissen heute nicht, wer genau für diese oder jene Macht zuständig ist. Und je mehr Politiker es gibt, desto weniger Kontrolle gibt es über sie. Schließlich verteilt sich die Aufmerksamkeit der Menschen auf eine große Zahl von Politikern. Wenn es viel weniger Politiker gibt, gibt es viel mehr Kontrolle und damit viel weniger Versuchung zur Korruption.