LE B.U.B. FÊTE SES 20 ANS – DE B.U.B. BESTAAT 20 JAAR – DER B.U.B. FEIERT SEIN 20 JÄHRIGES BESTEHEN

Image – Afbeelding – Bild: Stand du B.U.B. le 21 juillet 2019 – B.U.B.-stand van 21 juli 2019 – B.U.B.-stand vom 21. Juli 2019

AUJOURD’HUI LA QUESTION N’EST PAS DE SAVOIR SI LA BELGIQUE DEVIENDRA UNITAIRE, MAIS QUAND ELLE LE DEVIENDRA

Le 1er juillet 2000 fut fondé à Bruxelles (Laeken) “Nouvelle Belgique”, un groupement unitariste. Deux ans plus tard, le 5 juillet 2002, le parti et groupe de pression unitariste B.U.B. a été fondé Rue aux Laines à Bruxelles. Depuis deux décennies, notre parti et notre mouvement sont les seuls à lutter pour une Belgique unitaire, c’est-à-dire un État doté d’un seul parlement (Chambre et Sénat) et d’un seul gouvernement pour l’ensemble de la Belgique, sur la base des neuf provinces historiques. Simple, efficace et bon marché. Il est temps de revenir sur l’histoire et les réalisations de notre parti.  

1.    Une réunion préparatoire a eu lieu à Louvain le 30 juin 2002 en présence de quelques jeunes intéressés dirigés par notre fondateur et président ainsi que le chef de notre bureau d’études l’historien Bruno Yammine. La véritable fondation a eu lieu quelques jours plus tard, le 5 juillet 2002, Rue aux Laines à Bruxelles avec d’autres jeunes intéressés, dont un futur échevin de Bruxelles, Geoffroy  Coomans. de Brachène. En réalité, le mouvement unitariste avait déjà été fondé deux ans plus tôt, lors d’une réunion tenue à Laeken le 1er juillet 2000, sous le nom « Nouvelle Belgique ».

2. Le B.U.B. a participé à toutes les élections depuis 2002, malgré le fait que notre organisation dispose de 1.000 fois moins de ressources que la particratie, sans subvention des autorités et avec 100.000 fois moins de couverture médiatique que la particratie. Et il y a eu beaucoup d’élections. Il s’agit notamment des élections nationales de 2003, 2007, 2010, 2014 et 2019; des élections communales et provinciales de 2006, 2012 et 2018; des élections régionales et communautaires de 2004, 2009, 2014 et 2019. Peu de partis peuvent nous égaler, surtout vu le fait que le B.U.B. a présenté des listes dans l’ensemble de la Belgique en 2014. En 2010, notre parti a obtenu plus de 20.000 voix et même 4 % dans la circonscription de BHV (Belges de l’étranger), ce qui est vraiment énorme, compte tenu de l’absence quasi totale de couverturez médiatique ou de subventions.

3.    Le B.U.B. a le mérite indéniable d’être le premier parti depuis les années 1960 à avoir fait une analyse fondée du problème politico-communautaire-institutionnel de notre pays et à y avoir apporté des solutions. Au cours des deux dernières décennies, nous avons écrit des milliers de textes sur ce sujet, qui ont influencé presque imperceptiblement les autres partis et la politique belge.

4.    Notre site web est donc notre canal le plus important : il sert à vous tenir informé. Il s’agit peut-être de la meilleure plateforme d’information et d’analyse politique sur les questions institutionnelles belges disponible en ligne. Nous avons donc un grand nombre de visiteurs et des milliers de textes avec du contenu réel.

5.    Fait remarquable, notre page nationale sur Facebook compte plus de 10.000 membres. Cela signifie que nous rivalisons déjà avec les partis traditionnels. Et le rôle des médias sociaux ne fera que gagner en importance.

6.    Le B.U.B. a également fourni une énorme quantité d’analyses de concepts cruciaux tels que le “confédéralisme”, le “fédéralisme” et l’unitarisme et a expliqué très clairement les différences à plusieurs reprises.

7.    Des concepts issus à l’origine du B.U.B., tels que le bilinguisme individuel sur l’ensemble du territoire belge, la refédéralisation des compétences, une circonscription nationale, une hiérarchie des normes et – à tout le moins – l’arrêt des réformes de l’État attribuant encore davantage de compétences aux régions et aux communautés, ont entre-temps été entièrement ou partiellement adoptés par la plupart des partis politiques, à l’exception des nationalistes. En outre, ils ont également été adoptés par les journalistes et d’autres éditorialistes. L’unitarisme est à nouveau en vogue, et c’est le mérite du B.U.B., car en 2002, personne ne parlait plus de cette forme de gouvernement.

8.    Il est frappant de constater que, depuis la création du B.U.B., une seule réforme de l’État a eu lieu, à savoir celle de 2012-2014 (accord politique en 2011). Le B.U.B. s’y était fortement opposé à l’époque et a peut-être même contribué à empêcher cette “sixième réforme de l’Etat” d’aller beaucoup plus loin. En tout cas, le B.U.B. a déjà participé en 2007 (en vue de cette réforme de l’Etat) à des actions contre les négociations à Val Duchesse et à la grande manifestation nationale pour l’unité de la Belgique à Bruxelles cette année-là, ainsi qu’à deux autres manifestations d’unité nationale à Bruxelles en 2011 et 2012.

9.    En tout cas, le B.U.B. a torpillé avec succès une septième “réforme de l’État” anti-belge à l’été 2020, à savoir l’accord dit N-VA-PS, contre lequel notre parti et notre mouvement ont offert une résistance via les médias sociaux (voir notre texte). Il ne semble pas non plus qu’il y aura une septième “réforme de l’État” en 2024. Ainsi, on pouvait lire dans La Libre Belgique du 24 mai 2022 : “la septième réforme de l’État est une chimère. Que ceux qui croient à un grand accord institutionnel en 2024 ne se bercent guère d’illusions. Si l’on considère que le Vlaams Belang et le PTB seront exclus des discussions, il faudra huit ou dix partis pour obtenir les majorités suffisantes. Comment imaginer mettre d’accord la N-VA avec le MR, les verts, et peut-être même Défi ? Impensable”. Cette analyse est d’ailleurs conforme à celle du B.U.B. (voir notre texte).

10.    Si l’on compare le paysage des partis en 2002 à celui de 2022, on constate une différence remarquable. Alors qu’en 2002, tous les partis étaient plus ou moins anti-belges (les fameuses “résolutions” du Parlement “flamand” dataient du 3 mars 1999) et alors que dans le nord de la Belgique, tous les partis, à l’exception des socialistes et des verts, prônaient soit le confédéralisme, soit le séparatisme, la situation est aujourd’hui totalement différente. Actuellement, seuls la N-VA, le CD&V et le VB prônent le séparatisme (ou le confédéralisme, ce qui est plus ou moins la même chose), tandis qu’à l’inverse, les partis verts et libéraux s’opposent farouchement à ces concepts (c’était même une raison pour eux de ne pas former un gouvernement avec la N-VA en 2020). En outre, à en croire les sondages, en 2024, un parti national – le PVDA – très favorable à l’unitarisme, sans le défendre ouvertement, deviendrait le deuxième parti de Belgique. Ainsi, une nouvelle ligne de fracture se dessine dans le paysage politique belge entre les nationalistes d’une part et les partis plus ou moins belges d’autre part.

11. Ironiquement, le B.U.B., un parti qui se positionne pourtant positif envers l’UE, notamment en ce qui concerne sa position contre le séparatisme, s’est vu demander par la Commission européenne en 2007 de changer son logo. A l’époque, il contenait le drapeau européen. Nous n’avons pas donné suite à cette demande et avec succès. Bien plus tard et sans aucune pression, nous avons modernisé notre logo nous-mêmes. Néanmoins, le B.U.B. est l’un des rares partis belges à n’avoir jamais changé de nom.

12. Pour le B.U.B., la lutte contre le fascisme reste très importante. C’est pourquoi, entre autres, notre parti a dénoncé la participation du conseiller communal de la N-VA, et conseiller du gouvernement “flamand” , Karlijn Deene, à une fête néo-nazie en décembre 2016. Et pour la même raison, le B.U.B. a manifesté pacifiquement lors de la veillée de l’Yser flamingante et fasciste de 2005, même si nos manifestants ont été durement traités par les flamingants et que l’un d’entre eux a même été blessé. L’année précédente, en 2004, nous avions fait de même lors du pèlerinage de le l’Yser, à l’époque encore assez fréquenté. A cette occasion, il n’y avait pas de violence, mais après voir envahi le podium et lancé des slogans unitaristes, nos membres ont été évacués sous escorte policière.

13. Actuellement, notre président termine son livre et son manifeste offrant une analyse unique du problème institutionnel, linguistique et nationaliste belge.

En conclusion, le B.U.B. ne cessera bien entendu jamais son combat politique jusqu’à ce que la Belgique soit à nouveau unitaire. Le moyen le plus rapide d’y parvenir est un référendum sur l’avenir institutionnel de la Belgique (voir notre texte). Et étant donné que l’unitarisme est le mouvement politique le plus important en Belgique – ici aussi le B.U.B. a du mérite – il y a peu de doute sur le résultat. La question n’est même pas de savoir si la Belgique deviendra unitaire, mais quand.

VANDAAG IS DE VRAAG NIET MEER OF BELGIË UNITAIR WORDT, MAAR WEL WANNEER HET DAT WORDT

Op 1 juli 2000 werd in Brussel (Laken) “Nieuw België” opgericht, een unitaristische groepering. Twee jaar later,  op 5 juli 2002 werd in de Wolstraat in Brussel de partij en unitaristische drukkingsgroep B.U.B. opgericht. Al twee decennia strijdt onze partij en beweging als enige voor een unitair België, dus een staat met een enkel parlement (Kamer en Senaat) en een enkele regering voor héél België, gebaseerd op de negen historische provincies. Simpel, efficiënt én goedkoop. Tijd voor een terugblik op onze partijgeschiedenis en -verwezenlijkingen. 

1.    Op 30 juni 2002 vond in Leuven een voorbereidende vergadering plaats in aanwezigheid van enkele geïnteresseerde jongeren onder leiding van onze stichter en voorzitter alsook het hoofd van onze studiedienst, de historicus Bruno Yammine. De eigenlijke oprichting vond enkele dagen later plaats, op 5 juli 2002, in de Wolstraat in Brussel met andere geïnteresseerde jongeren, onder wie een toekomstig schepen van Brussel, Geoffroy Coomans. de Brachene. In werkelijkheid was de unitarische beweging reeds twee jaar eerder opgericht, op een vergadering te Laken op 1 juli 2000, onder de naam “Nieuw België”.

2. De B.U.B. heeft ondanks het feit dat onze organisatie over 1.000 maal minder middelen beschikt dan de particratie, zonder overheidssteun en met 100.000 keer minder media-aandachtdan de particratie aan elke verkiezing deelgenomen sedert 2002. En er waren veel verkiezingen. Het betreft de nationale verkiezingen van 2003, 2007, 2010, 2014 en 2019; de gemeente- en provincieraadsverkiezingen van 2006, 2012 en 2018; de regionale en communautaire verkiezingen van 2004, 2009, 2014 en 2019. Weinig partijen doen ons dat na, temeer daar de B.U.B. in 2014 héél België lijsten neerlegde. In 2010 haalde onze partij overigens méér dan 20.000 stemmen en zelfs 4% in de kieskring BHV (Belgen in het buitenland), wat echt enorm veel is, gelet op het quasi totale gebrek aan media-aandacht of subsidies.

3.    De B.U.B. heeft de ontegensprekelijke verdienste als eerste partij sedert de jaren 1960 een gefundeerde analyse gemaakt te hebben van het politiek-communautair-institutioneel probleem in ons land en daartoe ook oplossingen te hebben aangereikt. We hebben daarover de laatste twee decennia duizenden teksten geschreven, die andere partijen en de Belgische politiek quasi ongemerkt beïnvloed hebben.

4.    Onze website is dan ook ons belangrijkste kanaal: van daaruit willen we u permanent blijven inlichten. Ze is misschien het beste politieke nieuws- en analyse-platform van de Belgische institutionele problematiek dat er online beschikbaar is. We hebben dan ook veel bezoekers en duizenden teksten met een reële inhoud.

5.    Opmerkelijk genoeg heeft onze nationale Facebook-pagina méér dan 10.000 volgers. Daarmee steken we nu al traditionele partijen naar de kroon. En de rol van sociale media zal enkel nog belangrijker worden.

6.    De B.U.B. heeft ook enorm veel analyses gegeven van cruciale concepten zoals “confederalisme”, “federalisme” en unitarisme en de verschillen meermaals zeer helder uitgelegd. 

7.    Concepten die oorspronkelijk van de B.U.B. afkomstig zijn zoals individuele tweetaligheid in héél België; herfederaliseringen van bevoegdheden; een nationale kieskring; een normenhiërarchie en – minstens – het stoppen van staatshervormingen die nog méér bevoegdheden toebedelen aan de gewesten en de gemeenschappen zijn ondertussen geheel of gedeeltelijk door de meeste politieke partijen overgenomen, op de nationalistische na dan. Bovendien werden ze ook door journalisten en andere opiniemakers overgenomen. Het unitarisme is opnieuw “in” en dat is de verdienste van de B.U.B. want in 2002 sprak niemand meer van deze staatsvorm. 

8.    Het valt op dat sedert de B.U.B. bestaat er maar één staatshervorming heeft plaatsgevonden, namelijk die van 2012-2014 (politiek akkoord in 2011). De B.U.B. heeft zich hier indertijd natuurlijk fel tegen verzet en misschien zelfs mee voorkomen dat die “zesde staatshervorming” nog veel verder ging. Alleszins nam de B.U.B. al in 2007 (in de aanloop naar die staatshervorming dus) deel aan acties tegen de onderhandelingen in Hertoginnedal en aan de grote nationale betoging voor de eenheid van België in Brussel dat jaar alsook aan twee andere nationale eenheidsbetogingen in Brussel van 2011 en 2012.

9.    Alleszins heeft de B.U.B. succesvol een zevende anti-Belgische “staatshervorming” getorpedeerd in de zomer van 2020, nl. het zogenaamde akkoord N-VA-PS, waartegen onze partij en beweging via sociale media weerstand heeft geboden (zie onze tekst). Het ziet er ook niet naar uit dat er in 2024 een zevende “staatshervorming” komt. Zo lezen we in La Libre Belgique van 24 mei 2022: “de zevende staatshervorming is een hersenschim. Diegenen die geloven in een groot institutioneel akkoord in 2024 mogen hun illusies opbergen. Indien men in aanmerking neemt dat het VB en de PVDA niet zullen deelnemen aan de discussies, zullen er acht of zelfs tien partijen zijn om de benodigde meerderheden te halen. Hoe kan men zich inbeelden om de N-VA een akkoord te laten sluiten met de MR, de groenen en misschien zelfs met Défi? Dat is ondenkbaar”.  Deze analyse sluit overigens aan bij die van de B.U.B. (zie onze tekst).

10.    Wie het partijlandschap in 2002 vergelijkt met dat in 2022, botst inderdaad op een opmerkelijk verschil. Waar in 2002 werkelijk élke partij in min of meerdere mate anti-Belgisch was (de fameuze “resoluties” van het “Vlaams” parlement dateerden van 3 maart 1999) en in het noorden van België elke partij – de socialisten en de groenen daargelaten – voor confederalisme of voor separatisme pleitte, ligt dat nu volledig anders. Vandaag pleiten enkel de N-VA, CD&V en het VB voor separatisme (of confederalisme, wat ongeveer hetzelfde is), terwijl anderzijds de groene en liberale partijen zich hevig tegen die concepten verzetten (het was voor hen zelfs een reden om geen regering te vormen met de N-VA in 2020). Bovendien, als we de peilingen mogen geloven, zou in 2024 een nationale partij – de PVDA – die zeer sterk bij het unitarisme aanleunt, zonder dit openlijk te belijden, de tweede grootste partij van België worden. Zo tekent zich een nieuwe breuklijn af in het Belgisch partijpolitiek landschap tussen enerzijds nationalisten en anderzijds min of meer Belgischgezinde partijen.

11. Ironisch genoeg werd de B.U.B., een partij die nochtans positief staat tegenover de EU, vooral wat betreft het standpunt van deze organisatie tegen het separatisme, in 2007 door de Europese Commissie gevraagd om ons logo te wijzigen. De Europese vlag was daar toen immers in vervat. We gaven daar geen gevolg aan. Met succes. Veel later en zonder enige druk moderniseerden we ons logo zelf. Niettemin is de B.U.B. een van de weinige Belgische partijen die haar naam nooit gewijzigd heeft.

12.Voor de B.U.B. blijft de strijd tegen het fascisme erg belangrijk. Daarom klaagde onze partij onder meer de deelname van N-VA gemeenteraadslid, en raadgeefster van de “Vlaamse” regering, Karlijn Deene, op een neo-nazifeestje in december 2016 aan. En om dezelfde reden heeft de B.U.B. op een vreedzame manier gemanifesteerd op de flamingantische en fascistoïde Ijzerwake van 2005 terwijl onze betogers toen wel hard werden aangepakt door de flaminganten en één ervan zelfs verwondingen opliep. Het jaar tevoren, in 2004, deden we een zelfde actie op de toen nog redelijk bevolkte Ijzerbedevaart. Er was toen geen geweld, maar onze leden werden na de bestorming van het podium en het roepen van unitaristische slogans door de politie weggeleid.

13. Momenteel werkt onze voorzitter zijn boek en manifest af, dat een unieke analyse biedt van de Belgische institutioneel-taalnationalistische problematiek.

Om te besluiten willen we de lezer nog meegeven dat de B.U.B. natuurlijk haar politieke strijd nooit zal staken tot België opnieuw unitair is. De snelste weg om dat te bekomen is een referendum over de institutionele toekomst van België (zie onze tekst). En gelet op het feit dat het unitarisme de belangrijkste politieke stroming is in België – ook hier heeft de B.U.B. een verdienste aan – bestaat er weinig twijfel over de uitslag. De vraag is zelfs niet of België unitair wordt, maar wel: wanneer.

HEUTE STELLT SICH NICHT DIE FRAGE, OB, SONDERN WANN BELGIEN ZU EINEM EINHEITLICHEN STAAT WIRD.

Am 1. Juli 2000 wurde in Brüssel (Laken) “Neu Belgien” gegründet, eine unitaristische Gruppe. Zwei Jahre später, am 5. Juli 2002, wurde in der Rue aux Laines in Brüssel die partei- und unitaristische Interessengruppe B.U.B. gegründet. Seit zwei Jahrzehnten ist unsere Partei und Bewegung die einzigen, die für ein einheitliches Belgien kämpfen, d.h. einen Staat mit einem einzigen Parlament (Kammer und Senat) und einer einzigen Regierung für ganz Belgien auf der Grundlage der neun historischen Provinzen. Einfach, effizient und billig. Zeit für einen Rückblick auf die Geschichte und die Errungenschaften unserer Partei.

1.  Ein Vorbereitungstreffen fand am 30. Juni 2002 in Löwen statt, wo einige interessierte Jugendliche unter der Leitung unseres Gründers und Vorsitzenden sowie des Leiters unseres Studienbüros, des Historikers Bruno Yammine, anwesend waren. Die eigentliche Gründung fand einige Tage später, am 5. Juli 2002, in der Rue aux Laines in Brüssel mit weiteren interessierten Jugendlichen statt, darunter ein zukünftiger Schöffe von Brüssel, Geoffroy Coomans. de Brachène. In Wirklichkeit war die unitaristische Bewegung bereits zwei Jahre zuvor bei einem Treffen in Laeken am 1. Juli 2000 unter dem Namen “Neues Belgien” gegründet worden.

2.  Die B.U.B. hat seit 2002 an jeder Wahl teilgenommen, obwohl unsere Organisation über 1.000 Mal weniger Ressourcen verfügt als der Privatsektor, ohne staatliche Unterstützung und mit 100.000 Mal weniger Medienaufmerksamkeit als der Partikratie. Und es gab viele Wahlen. Es handelt sich um die nationalen Wahlen von 2003, 2007, 2010, 2014 und 2019, die Kommunal- und Provinzwahlen von 2006, 2012 und 2018 sowie die Regional- und Gemeinschaftswahlen von 2004, 2009, 2014 und 2019. Nur wenige Parteien können mit uns mithalten, insbesondere seit die B.U.B. in 2014 Listen aus Belgien eingereicht hat. Im Jahr 2010 erhielt unsere Partei mehr als 20.000 Stimmen und sogar 4 % im Wahlkreis BHV (Belgier im Ausland), was angesichts des fast völligen Fehlens von Medienaufmerksamkeit oder Subventionen wirklich ein viel ist.

3.    Der B.U.B. kommt das unbestreitbare Verdienst zu, als erste Partei seit den 1960er Jahren eine fundierte Analyse des politisch-nationalistisch-institutionellen Problems in unserem Land vorgenommen und Lösungen dafür angeboten zu haben. In den letzten zwei Jahrzehnten haben wir Tausende von Texten zu diesem Thema verfasst, die andere Parteien und die belgische Politik fast unmerklich beeinflusst haben.

4.    Unsere Website ist daher unser wichtigster Kanal: Wir wollen Sie dort auf dem Laufenden halten. Es ist vielleicht die beste politische Nachrichten- und Analyseplattform zu belgischen institutionellen Themen, die online verfügbar ist. Wir haben also eine beträchtliche Besucherzahl und Tausende von Texten mit wesentlichen Inhalt.

5.    Bemerkenswerterweise hat unsere nationale Facebook-Seite mehr als 10.000 Folger. Das bedeutet, dass wir bereits mit den traditionellen Parteien konkurrieren. Und die Rolle der sozialen Medien wird nur noch wichtiger werden.

6.    Die B.U.B. hat auch eine enorme Menge an Analysen von so wichtigen Begriffen wie “Konföderalismus”, “Föderalismus” und Unitarismus geliefert und die Unterschiede bei mehreren Gelegenheiten sehr klar erklärt.

7.    Ursprünglich von der B.U.B. stammende Konzepte wie die individuelle Zweisprachigkeit in ganz Belgien, die Re-Föderalisierung der Kompetenzen, eine nationale Wählerschaft, eine Normenhierarchie und – zumindest – der Stopp staatlicher Reformen, die den Regionen und Gemeinschaften noch mehr Kompetenzen zuweisen, sind inzwischen von den meisten politischen Parteien, mit Ausnahme der nationalistischen, ganz oder teilweise übernommen worden. Außerdem wurden sie auch von Journalisten und anderen Meinungsmachern übernommen. Der Unitarismus ist wieder “in” und das ist das Verdienst der B.U.B., denn im Jahr 2002 sprach niemand mehr von dieser Staatsform.

8.    Es fällt auf, dass seit Bestehen der B.U.B. nur eine einzige Staatsreform stattgefunden hat, nämlich die von 2012-2014 (politische Abkommen 2011). Die B.U.B. hat sich damals natürlich vehement dagegen gewehrt und vielleicht sogar dazu beigetragen, dass diese “sechste Staatsreform” nicht nog schlimmer war. Die B.U.B. beteiligte sich jedenfalls bereits 2007 (im Vorfeld dieser Staatsreform) an Aktionen gegen die Verhandlungen in Val Duchesse und an der großen nationalen Demonstration für die Einheit Belgiens in Brüssel in jenem Jahr sowie an zwei weiteren Demonstrationen für die nationale Einheit in Brüssel in den Jahren 2011 und 2012.

9.    Jedenfalls torpedierte die B.U.B. im Sommer 2020 erfolgreich eine siebte anti-belgische “Staatsreform”, nämlich das sogenannte N-VA-PS-Abkommen, gegen das unsere Partei und Bewegung über die sozialen Medien Widerstand leistete, (siehe unseren Text). Es sieht auch nicht danach aus, dass es 2024 eine siebte “Staatsreform” geben wird. So liest man in La Libre Belgique vom 24. Mai 2022: “Die siebte Staatsreform ist ein Hirngespinst. Diejenigen, die an eine große institutionelle Vereinbarung im Jahr 2024 glauben, können ihre Illusionen ablegen. Wenn man berücksichtigt, dass der VB und der PVDA nicht an den Diskussionen teilnehmen werden, werden acht oder sogar zehn Parteien benötigt, um die erforderlichen Mehrheiten zu erreichen. Wie kann man sich vorstellen, dass die N-VA ein Abkommen mit der MR, den Grünen und vielleicht sogar Défi erzielt? Das ist undenkbar“.  Diese Analyse deckt sich im Übrigen mit derjenigen der B.U.B. (siehe unseren Text).

10.    Vergleicht man die Parteienlandschaft im Jahr 2002 mit der im Jahr 2022, wird man in der Tat einen bemerkenswerten Unterschied feststellen. Während im Jahr 2002 wirklich jede Partei mehr oder weniger anti-belgisch war (die berüchtigte “Resolutionen” des “flämischen” Parlaments datieren vom 3. März 1999). Während im Norden Belgiens alle Parteien mit Ausnahme der Sozialisten und der Grünen entweder für den Konföderalismus oder den Separatismus eintraten, ist die Situation jetzt völlig anders. Heute befürworten nur die N-VA, CD&V und VB den Separatismus (oder Konföderalismus, was mehr oder weniger dasselbe ist), während die grünen und liberalen Parteien diese Konzepte vehement ablehnen (dies war sogar ein Grund für sie, 2020 keine Regierung mit der N-VA zu bilden). Glaubt man den Umfragen, so wird im Jahr 2024 eine nationale Partei – die PVDA -, die sich sehr für den Unitarismus einsetzt, ohne sich offen dazu zu bekennen, die zweitgrößte Partei in Belgien werden. So entsteht in der belgischen Parteienlandschaft eine neue Bruchlinie zwischen Nationalisten auf der einen Seite und mehr oder weniger belgisch orientierten Parteien auf der anderen Seite.

11. Ironischerweise wurde die B.U.B., eine Partei, die der EU dennoch positiv gegenübersteht, insbesondere was ihre Position gegen Separatismus betrifft, 2007 von der Europäischen Kommission aufgefordert, unser Logo zu ändern. Damals enthielt sie die europäische Flagge. Wir haben dies nicht weiterverfolgt. Mit Erfolg. Viel später und ohne jeden Druck haben wir unser Logo selbst modernisiert. Dennoch ist die B.U.B. eine der wenigen belgischen Parteien, die ihren Namen nie geändert hat.

12. Für die B.U.B. bleibt der Kampf gegen den Faschismus sehr wichtig. Deshalb hat unsere Partei unter anderem die Teilnahme der N-VA-Stadträtin und Beraterin der “flämischen” Regierung, Karlijn Deene, an einer Neonazi-Fest im Dezember 2016 angeprangert. Und aus demselben Grund hat die B.U.B. bei der “Ijzerwake” der Flaminganten im Jahr 2005 friedlich demonstriert, obwohl unsere Demonstranten von den Flaminganten grob behandelt wurden und einer von ihnen sogar Verletzungen erlitt. Im Jahr zuvor, 2004, haben wir dasselbe bei der damals noch recht bevölkerungsreichen Ijzerbedevaart getan. Bei dieser Gelegenheit gab es keine Gewalt, aber nachdem unsere Mitglieder das Podium gestürmt und unitaristische Slogans gerufen hatten, wurden sie unter Polizeibegleitung abtransportiert.

13. Unser Vorsitzender arbeitet derzeit an der Fertigstellung seines Buches und Manifests, das eine einzigartige Analyse des belgischen institutionell-sprachlich-nationalistischen Problems bietet. Die B.U.B. wird ihren politischen Kampf natürlich nicht aufgeben, bis Belgien wieder unitaristisch ist. Der schnellste Weg, dies zu erreichen, ist ein Referendum über die institutionelle Zukunft Belgiens (siehe unseren Text).

Und in Anbetracht der Tatsache, dass der Unitarismus die wichtigste politische Bewegung in Belgien ist – auch hier hat die B.U.B. ein Verdienst – gibt es beinahe keinen Zweifel am Ergebnis. Die Frage ist nicht einmal, ob Belgien ein einheitsstaat werden wird, sondern wann.