Foto – Photo: B.U.B.
UN REFERENDUM INSTITUTIONNEL SEMBLE INELUCTABLE
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Le 14 août 2020, les médias ont annoncé que les préformateurs Magnette (PS) et De Wever (N-VA) rendraient au Roi leur mission dans le cadre de la formation d’un nouveau gouvernement. Cette démission a été acceptée le 18 août et le Roi a désigné comme nouveau formateur le libéral Egbert Lachaert (VLD). La cause de l’échec du duo est la résistance libérale et écologique contre les plans institutionnels des deux partis. Le B.U.B. en est ravi. En effet, un accord entre les deux partis impliquerait un démantèlement accentué de l’État central. Sur internet, le B.U.B. a mené une campagne active contre ce projet d’accord.
Contrairement à ce que certains éditorialistes voudraient nous faire croire, ces négociations gouvernementales ne sont pas une question de personne (avec en ligne d emire le président unitariste du MR, Georges-Louis Bouchez). Il ne s’agit davantage de simples négociations gouvernementales ou du choix d’une coalition: c’est l’avenir institutionnel de la Belgique, voire même l’avenir des partis traditionnels qui est en jeu. Il est surprenant que certains pensent encore – ou du moins pensaient – pouvoir démanteler complètement notre Etat sans débat public.
Seule une partie de la presse écrite a analysé ce qui était sur la table. On a lu des articles moqueurs d’éditorialistes contre tous ceux qui s’opposent à un gouvernement séparatiste PS-N-VA. Heureusement, l’influence de la presse flamingante s’estompe.
On assiste également à la fin de la politique des coulisses.
1. Que s’est-il passé?
Après trois semaines de négociations secrètes, Magnette et De Wever ont été nommés «préformateurs» le 20 juillet 2020. Leur nomination a été prolongée le 31 juillet et le 8 août jusqu’au 17 août. Le CD&V, le CDH et le SP.A se sont joints à ces partis pour former une sorte de bloc de cinq partis. Cependant, il leur manquait 7 sièges pour disposer d’une majorité à la Chambre. Et donc au moins un autre parti – Groen, Ecolo, l’Open VLD ou le MR – devait les rejoindre. Mais, ce plan a échoué.
L’accord politique qui était sur la table consistait en une politique de gauche en échange d’une grande “réforme de l’Etat”. Ainsi, d’énormes pans de compétences comme la police, la mobilité, la justice, le marché de l’emploi, les soins de santé et la sécurité seraient scindés au sein du gouvernement fédéral au cours de cette législature. De la sorte, la politique différerait selon les entités fédérées.
2. Opposition libérale et écologique
En réalité, il est tout à fait normal que les partis au pouvoir fassent obstacle au séparatisme. Ce n’est qu’en Belgique que le contraire se produisait. Depuis 1970, l’Etat a en effet été «réformé» six fois. Durant ce processus, à chaque fois, des compétences ont été transférées unilatéralement aux entités fédérées, contre la volonté de la population et en tout cas sans la consulter. De plus, ces réformes qui ont conduit à un fédéralisme impraticable étaient dès le début fondées sur une base inconstitutionnelle. Il semble que cette époque soit terminée.
La particratie ne peut plus trouver de majorité de 2/3 ni une majorité simple dans chaque groupe linguistique au parlement pour scinder des compétences. En outre, elle ne peut même pas trouver une majorité simple pour scinder “fonctionnellement” des compétences. C’est un fait nouveau et heureux.
Le 13 août 2020, l’Open VLD, le MR, Groen et Ecolo ont publié un communiqué de presse commun contenant notamment le passage suivant: “Nous souhaitons (…) exprimer notre inquiétude en ce qui concerne les projets des émissaires. Notamment pour ce qui est du volet institutionnel, leur schéma conduit à rendre les institutions plus complexes et moins lisibles : un modèle qui n’est pas le nôtre”. Ils liaient également une éventuelle réforme de l’Etat à une réunitarisation (réfédéralisation) de compétences.
Le message courageux des libéraux et des verts est complètement nouveau dans la politique belge. Jamais depuis 1970, des partis ont contesté simultanément l’opportunité et la direction d’une «réforme de l’État». Encore moins en ont-ils empêché une en unissant les forces au-delà de la frontière linguistique. De plus, les deux formations politiques agissent également de plus en plus conjointement (c’était déjà le cas pour les verts, qui forment un groupe parlementaire commun).
Les libéraux entendent même organiser un bureau de parti et un congrès communs sur l’avenir de la Belgique. Cela ne s’est plus produit depuis les années 1960.
Ainsi, on déclenche enfin un débat de fond sur l’utilité du fédéralisme linguistique au sein de la particratie. En même temps, on force les séparatistes à montrer leur vrai visage.
En faisant écho via son site weg et les médias sociaux du contenu de l’accord manigancé entre les deux séparatistes Magnette et De Wever, le B.U.B. a largement contribué à l’échec de ce plan antibelge.
En effet, comme Le Soir l’affirmait le 12.08.2020 : “Pour avoir une chance d’aboutir, des négociations gouvernementales doivent se dérouler dans une certaine discrétion. Mais comme toujours, celles qui occupent les préformateurs Paul Magnette et Bart De Wever ne peuvent éviter totalement les fuites. Toujours partielles. Orientées. Voire organisées par ceux qui voudraient les voir échouer (lisez: e.a. le B.U.B.) du moins prendre un autre cours. Au mieux distillées par ceux qui pensent engranger des avancées“.
3. Un référendum est nécessaire
Tout cela démontre non seulement que De Wever et Magnette se sont discrédités mais également que la réforme de l’Etat «de plus en plus l’enjeu et la ligne de fracture» des négociations gouvernementales, voire de la politique belge en général, comme le soulignait à juste titre le politologue Dave Sinardet. Celui-ci observait aussi que la pression se repose maintenant sur les épaules des socialistes: “préfèrent-ils un pays encore plus complexe et divisé à un projet d’avenir belge?” (twitter, 13/08/20).
Le problème de la voie purement parlementaire vers une Belgique unitaire est que, bien qu’elle soit possible, est un processus de longue haleine.
De plus, il est plus que normal qu’après cinquante ans de chaos institutionnel, la population ait enfin une voix au chapitre en ce qui concerne l’avenir de la Belgique. Les élections ne sont en effet pas en mesure de fournir aux politiciens la réponse relative à la structure étatique voulue par la population belge.
Les élections portent en effet sur plusieurs thèmes à la fois et presque jamais sur le communautaire qui ne surgit qu’après les élections. En outre, les élections peuvent facilement être manipulées par les séparatistes, comme ils l’ont fait à maintes reprises par le passé.
Il est également devenu impossible en raison de la structure étatique compliquée de mettre en oeuvre un projet d’avenir pour la Belgique si les politiciens ne connaissent pas le cadre dans lequel ils devront travailler durant les prochaines décennies.
Conclusion
Pour le B.U.B., le moment est donc venu d’acculer au mur les nationalistes linguistiques en formant un gouvernement de transition, qui prépare, organise et met en œuvre un référendum consultatif sur la structure de l’Etat belge. Les libéraux y ont tout intérêt car il n’est pas du tout certain qu’ils gagnent les élections sur base d’un programme pro-belge puisque les élections traitent de différents thèmes à la fois. Cependant, il est quasiment certain qu’ils peuvent s’attendre à un résultat pro-belge au référendum. Même Paul Magnette a plaidé le 14 février 2020 en faveur de la tenue d’un référendum sur l’avenir institutionnel de la Belgique. C’est dire…
INSTITUTIONEEL REFERENDUM SCHIJNT ONAFWENDBAAR
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Op 14 augustus 2020 maakten de media bekend dat preformateurs Magnette (PS) en De Wever (N-VA) hun opdracht als preformateur in het kader van de vorming van een nieuwe regering aan de Koning zouden teruggeven. Dit ontslag werd op 18 augustus aanvaard waarna de Koning de liberaal Egbert Lachaert (OPEN VLD) als formateur aanstelde. De oorzaak van de mislukking van het duo is het liberale en groene verzet tegen de institutionele plannen van beide partijen. De B.U.B. is opgetogen. Een akkoord tussen beide partijen zou immers een verregaande splitsing van de centrale staat impliceren. De B.U.B. heeft tegen dit ontwerpakkoord via internet actief campagne gevoerd.
I.t.t. wat sommige opiniemakers willen doen geloven gaan deze regeringsonderhandelingen niet over een personenkwestie (waarbij de unitaristische voorzitter van de MR, Georges-Louis Bouchez, wordt geviseerd). Het betreft ook niet enkel regeringsonderhandelingen of de keuze van een coalitie: het is de institutionele toekomst van België zelf die op het spel staat en waarschijnlijk ook de toekomst van de traditionele partijen. Het is verbazend dat sommigen blijkbaar nog steeds denken – of minstens dachten – zonder publiek debat onze staat volledig te ontwrichten.
Enkel een deel van de geschreven pers analyseerde wat er op tafel lag. Soms gebeurde dat met giftige stukken van editorialisten tegen iedereen die zich verzet tegen een splitsingsregering rond de PS en de N-VA. Gelukkig is de invloed van de flamingantische pers tanende.
Men ziet ook het einde van de achterkamerpolitiek.
1. Wat is er gebeurd?
Na drie weken geheime onderhandelingen werden op 20 juli 2020 Magnette en De Wever tot “preformateurs” benoemd. Hun opdracht werd verlengd op 31 juli en op 8 augustus, tot 17 augustus. CD&V, CDH en SP.A sloten zich bij deze partijen aan om een soort blok van vijf partijen te vormen. Dat kwam echter 7 zetels tekort voor een meerderheid in de Kamer. En dus moest er nog minstens een partij – Groen, Ecolo, Open VLD of MR – bij. Maar dat plan mislukte.
Het politiek akkoord dat op tafel lag, was een links beleid in ruil voor een grote “staatshervorming”. Daarom zouden tijdens deze legislatuur alvast enorme bevoegdheidsdomeinen zoals politie, mobiliteit, justitie, arbeidsmarkt, gezondheidszorgen en veiligheid gesplitst worden in de schoot van de federale regering. Het beleid zou zo per deelgebied gaan verschillen.
2. Liberaal en groen verzet
In feite is het niet meer dan normaal dat machtspartijen een dam tegen het separatisme opwerpen. Enkel in België was het omgekeerde waar. Sedert 1970 werd de staat immers zes keer “hervormd”. Daarbij werden steeds eenzijdig bevoegdheden overgeheveld naar de deelgebieden, tegen de wil van de bevolking in en alleszins zonder die te raadplegen. Bovendien waren deze hervormingen, die tot een onwerkbaar federalisme leidden, vanaf het begin op een ongrondwettelijke basis gestoeld. Het lijkt erop dat dit tijdperk afgesloten is.
De particratie kan geen 2/3de meerderheid en geen gewone meerderheid per taalgroep in het parlement meer vinden om bevoegdheden te splitsen. Bovendien kan ze zelfs geen gewone meerderheid meer vinden om bevoegdheden ”functioneel” te splitsen. Dat is nieuw en goed.
Op 13 augustus 2020 verscheen een gezamenlijk perscommuniqué van Open VLD, MR, Groen en Ecolo met ondermeer de volgende passage: “Wij wensen (…) onze gezamenlijke bezorgdheid te uiten over de plannen van de opdrachthouders. Onder meer rond het institutioneel luik uiten wij bezorgdheden. Hun aanpak leidt tot een nog complexere structuur en instellingen. Dat model is niet het onze”. Ze koppelden ook een eventuele staatshervorming aan de herunitarisering (herfederalisering) van bevoegdheden.
Het moedige bericht van liberalen en groenen is volledig nieuw in de Belgische politiek. Nooit sedert 1970 hebben partijen tegelijk de wenselijkheid en de richting van een ”staatshervorming” betwist, laat staan er over de taalgrenzen heen één tegengehouden. Wat meer is, beide politieke formaties handelen ook in toenemende mate samen (bij de groenen, die een gezamenlijke Kamerfractie vormen, was dit al zo).
Er wordt bij de liberalen zelfs een gezamenlijk partijbureau gepland en een gezamenlijk congres over de toekomst van België. Dat zijn zaken die sedert het eind van de jaren 1960 niet meer gebeurd zijn.
Eindelijk wordt zo een aanzet gegeven tot een inhoudelijk debat over het nut van het taalfederalisme binnen de particratie. Tegelijkertijd worden de separatisten gedwongen om hun ware aard te tonen.
Door het via haar website en de sociale media wereldkundig maken van de inhoud van het in het geheim bedisselde akkoord tussen de separatisten Magnette en De Wever heeft de B.U.B. in grote mate ervoor gezorgd dat dit anti-Belgisch plan is mislukt.
Immers, zoals Le Soir het op 12.08.2020 stelde moeten regeringsonderhandelingen om te slagen “zich in een zekere discretie afspelen. Maar zoals altijd kunnen de preformateurs Paul Magnette en Bart De Wever de lekken niet volledig voorkomen. Steeds zijn [de lekken] partieel. Gericht. Ja zelfs georganiseerd door diegenen die hen zouden willen doen mislukken (lees: o.a. de B.U.B.) of minstens een andere wending zouden willen geven. In het beste geval worden ze gelekt door hen die denken dat ze ermee succes kunnen boeken.
3. Referendum noodzakelijk
Al het voorgaande toont aan dat De Wever en Magnette niet alleen hun hand overspeeld hebben, maar ook dat de staatshervorming zelf “steeds meer de inzet en breuklijn” van de regeringsonderhandelingen en zelfs de Belgische politiek in het algemeen vormt, zoals politicoloog Dave Sinardet terecht aangaf. En hij voegde eraan toe dat de druk zo naar de socialisten verschoof: “verkiezen zij een nog complexer en opgesplitst land boven een Belgisch toekomstproject?” (twitter, 13.08.20).
Het probleem van de louter parlementaire weg naar een unitair België is dat die weliswaar mogelijk is, maar een proces van lange adem is.
De oplossing hiervoor is de bevolking eindelijk na vijftig jaar institutionele chaos rechtstreeks inspraak te verlenen in de toekomst van België. Verkiezingen zijn immers niet in staat de politici het antwoord betreffende de door de Belgische bevolking gewenste staatsstructuur te geven.
Verkiezingen gaan inderdaad over veel thema’s tegelijkertijd en bijna nooit over het communautaire, dat slechts na de verkiezingen opduikt. Daarenboven kunnen de verkiezingen gemakkelijk door de media worden gemanipuleerd door bijvoorbeeld voornamelijk het woord te verlenen aan de splitsers van het land zoals in het verleden zo vaak is gebeurd.
Het is tevens door de ingewikkelde staatsstructuur onmogelijk geworden een broodnodig toekomstplan voor België uit te voeren als de politici niet het kader kennen waarin ze in de komende decennia zullen moeten werken.
Besluit
Voor de B.U.B. is het momentum dan ook aangebroken om de taalnationalisten definitief met de rug tegen de muur te zetten door de vorming van een overgangsregering, die een consultatief referendum over de Belgische staatsstructuur voorbereidt, organiseert en het resultaat ervan uitvoert. De liberalen hebben hier alle belang bij want het is helemaal niet zeker dat zij verkiezingen zullen winnen met een pro-Belgisch programma aangezien verkiezingen over veel thema’s gaan. Zij kunnen echter wel met grote zekerheid een pro-Belgische uitslag van het referendum verwachten. Paul Magnette pleitte immers zelf op 14 februari 2020 voor een referendum over de institutionele toekomst van België. Als die het al zegt.