LA BELGIQUE DOIT DEVENIR UNITAIRE, NON CONFEDERALE! – BELGIË MOET UNITAIR WORDEN, NIET CONFEDERAAL !

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Expo 58: le point culminant de la Belgique unitaire – het hoogtepunt van het unitaire België –

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POURQUOI LA N-VA DEFEND-ELLE LE CONFEDERALISME?

Fin décembre 2019, Jan Jambon (N-VA), le soi-disant ‘’ministre-président’’ ’’flamand’’, plaidait en faveur de la création d’une commission relative à la réforme de l’Etat au sein du soi-disant parlement ‘’flamand’’. En vue d’élections anticipées, selon Jambon, ce parlement ‘’flamand’’ devrait préparer une telle réforme. La figure de proue du parti séparatiste estime qu’au cours de ce processus, le confédéralisme doit être mis sur la table. 

Une confédération est une association libre entre deux ou plusieurs Etats indépendants décidant eux-mêmes moyennant un traité quelles compétences ils désirent exercer ensemble. Il s’agit donc bel et bien d’un scénario séparatiste. A suivre les plans de la N-VA, le niveau étatique belge en tant qu’entité prenant des décisions autonomes serait vouée à disparition. Un parlement belge réduit à une peau de chagrin serait élu par les parlements des Etats-Membres (la ‘’Flandre’’ et la ‘’Wallonie’’ (sic)) tandis que Bruxelles et la Belgique germanophone auraient un statut spécial, celui-ci étant toutefois très flou. La N-VA veut également envoyer aux oubliettes la Constitution belge pour la remplacer par un traité entre les Etats-Membres (‘’Grondverdrag’’). Les compétences du niveau confédéral se limiteraient à la réduction de la dette ‘nationale’, l’armée, les affaires étrangères et la politique de sécurité. 

Bref, la N-VA ne souhaite plus de réforme de l’Etat classique par laquelle des compétences sont défédéralisées. Elle cherche à introduire un système réduisant la Belgique à une vitrine pour deux, trois ou quatre petits Etats-régions. C’est pourquoi la N-VA veut déclarer l’entièreté de la Consitution révisable bien qu’elle ne trouve pas de soutien politique pour ce projet.

Cependant, il est légitime de se demander pourquoi la N-VA n’opte pas tout simplement pour le séparatisme. Il ne s’agit certainement pas d’un quelconque réflexe probelge. Rappelons à cet égard que le premier article des statuts de la N-VA stipule que le parti souhaite la création d’un Etat ‘’flamand’’ indépendant. En d’autres termes, le scénario confédéraliste n’est fondé que sur la crainte – par ailleurs justifiée – que la nouvelle république ‘’flamande’’ ne fasse pas partie de l’UE ni de la zone euro. En effet, la sécession d’une région faisant partie d’un Etat-Membre de l’UE implique la sortie automatique de cette région de l’Union européenne. Pour pouvoir ensuite adhérer de nouveau à l’UE, l’accord unanime de tous les autres Etats-Membres de l’Union Européenne sera nécessaire. On s’imagine aisément que par exemple l’Espagne va s’opposer à l’adhésion d’un Etat flamingant. Suite à la déclaration d’indépendance de la région catalane en octobre 2017, la Commission européenne a encore affirmé clairement cette position. Pour éviter cette catastrophe, la N-VA veut donc opérer une sorte de séparatisme interne, tout en gardant une entité étatique belge vers l’extérieur.

Un tel confédéralisme ‘sui generis’ a existé entre 2003 et 2006 en Serbie-Monténégro. Suite à la dissolution de la fédération yougoslave en 2003, la constitution y fut remplacée par un traité international. Dans les faits, tant la Serbie que le Monténégro devenaient indépendants. Toutefois, ils continuaient à exister en tant qu’entité géopolitique unifiée vers l’extérieur (adhésion conjointe aux organisations internationales, même armée, même drapeau, même hymne national et même équipe de football…). Inutile de dire que cette histoire n’a pas duré longtemps.

Les flamingants ne veulent en outre pas perdre Bruxelles et encore moins les communes à facilités qui l’entourent. Le parti ne souhaite pas davantage que la soi-disant ‘’Flandre’’ prenne à sa charge une grande part de la dette nationale belge. 

La N-VA sait évidemment aussi qu’il n’y a qu’une petite minorité des Belges néerlandophones, voire une minorité de ses propres électeurs, qui veut la fin de la Belgique. Vu qu’en outre les mots fédéralisme et confédéralisme se ressemblent, il est donc plus facile de défendre le confédéralisme que le séparatisme.

Le séparatisme serait d’ailleurs une catastrophe économique pour la république ‘’flamande’’. Leur « partenaire commercial » le plus important est en effet le sud de la Belgique vers où se dirigent 30% des exportations. Les Belges du sud pourraient décider de faire leurs achats en France.

C’est pourquoi, en 2010, les séparatistes de la N-VA se sont transformés en confédéralistes. En 2013, ils ont dévoilé leurs plans à cet égard lors d’un congrès très médiatisé. Evidemment, tout cela ne constitue qu’une façade opportuniste pour mieux cacher leurs plans séparatistes.  

On comprend donc mieux maintenant pourquoi Jambon a déclaré fin décembre 2019 qu’il avait déjà pu convaincre beaucoup de gens du confédéralisme. Il ne s’agit bien entendu pas de personnes probelges, mais bien de séparatistes de son ancien parti, le ‘’Vlaams’’ Belang. Leur but final, la dissolution de l’Etat belge, reste intact. La différence avec le ‘Vlaams’ Belang purement séparatiste n’est que tactique.

Les nationalistes ‘’flamands’’ veulent donc une révolution institutionnelle. Néanmoins, ils oublient que les révolutions ne sont pas menées par les politiciens, mais par le peuple. Et la grande majorité du peuple belge rejette leurs idées.

La N-VA devra néanmoins utiliser des arguments probelges contre les séparatistes du ‘’Vlaams’’ Belang. Dans un (hypothétique ?) débat institutionnel entre les deux partis flamingants, la N-VA devrait donc logiquement défendre la Belgique. Ce serait le comble de l’ironie. 

La confédération Serbie-Monténégro (2003-2006) – De confederatie Servië-Montenegro –
– Source-bron: wikipedia

WAAROM VERDEDIGT DE N-VA HET CONFEDERALISME?

Eind december 2019 pleitte de zogezegde ‘’Vlaamse’’ ‘’minister-president’’ Jan Jambon (N-VA) voor de versnelde oprichting van een commissie staatshervorming in het zogenaamde ‘’Vlaams’’ parlement. Met het oog op mogelijke vervroegde verkiezingen, aldus Jambon, moet het ‘’Vlaams’’ parlement een komende ‘’staatshervorming’’ plannen. En daarbij moet volgens deze spilfiguur binnen de N-VA het confederalisme op tafel komen.

Een confederatie is een verdrag tussen twee of meer onafhankelijke staten, die zelf beslissen welke bevoegdheden ze nog samen uitoefenen. Het is dus een post-separatistisch scenario. In de plannen van de N-VA verdwijnt België als autonoom bestuursniveau. Een klein Belgisch parlement wordt nog verkozen door de lidstaten van de confederatie – ‘’Vlaanderen’’ en ‘’Wallonië’ (sic)’, terwijl Brussel en Duitstalig België een speciaal statuut krijgen. Dit statuut blijft echter zeer vaag. De Grondwet wordt vervangen door een ‘’grondverdrag’’ tussen de lidstaten. Het confederale niveau zou enkel nog bevoegd zijn voor de afbouw van de staatsschuld, het leger, buitenlandse zaken en het veiligheidsbeleid.

Kortom, de N-VA wenst geen klassieke staatshervorming waarbij bevoegdheden gedefederaliseerd worden. Ze wenst een systeem waarin België enkel nog bestaat als een vitrine voor twee, drie of vier autonome regiostaatjes. Daarom ook dat de N-VA de hele Belgische  grondwet voor herziening vatbaar wil verklaren, hoewel ze daar geen partners voor vindt.

Maar waarom kiest de N-VA niet gewoon voor separatisme? Uiteraard niet wegens haar Belgisch-gezindheid. Artikel 1 van de statuten van de partij bepaalt immers dat de N-VA streeft naar een onafhankelijk ‘’Vlaanderen’’. De separatistische partij verdedigt dit confederalistisch scenario omdat ze anders (terecht) vreest dat het nieuwe “Vlaamse” republiekje geen deel van de EU en de eurozone zou uitmaken. Bij separatisme van een regio van een lidstaat verlaat die regio immers automatisch de EU. Om vervolgens opnieuw toe te treden tot de EU is het éénparig akkoord van alle lidstaten nodig. Man kan zich gemakkelijk inbeelden dat bijvoorbeeld Spanje zich zal verzetten tegen de toetreding van een flamingantische staat. Dat standpunt heeft de Europese Commissie duidelijk bevestigd n.a.v. de onafhankelijkheidsverklaring van de Spaanse regio Catalonië in oktober 2017. Om deze catastrofe te vermijden wil de N-VA dus een soort van intern separatisme doorvoeren, waarbij de staatkundige entiteit België naar buiten toe blijft bestaan.

Zo’n oneigenlijk confederalisme bestond tussen 2003 en 2006 in Servië-Montenegro. De Joegoslavische federatie werd in 2003 ontbonden en de grondwet werd vervangen door een internationaal verdrag. Servië en Montenegro werden de facto onafhankelijk, maar bleven als een geopolitieke eenheid optreden naar de buitenwereld toe (eengemaakt lidmaatschap van internationale instellingen, eenzelfde leger, dezelfde vlag, volkslied, voetbalploeg…). Uiteraard hield dit verhaal niet lang stand.

De flaminganten willen echter Brussel niet verliezen, en nog minder de faciliteitengemeenten errond. Ook wil de partij niet dat het zogenaamde ‘’Vlaanderen’’ de torenhoge Belgische staatsschuld voor een groot deel zou torsen.

De N-VA weet uiteraard ook dat enkel een kleine minderheid van de Nederlandstalige Belgen en zelfs een minderheid van haar eigen kiezers het einde van België wil. Aangezien bovendien de termen confederalisme en federalisme op elkaar trekken, is het dus veel gemakkelijker het confederalisme dan het separatisme te verkopen.

Separatisme zou bovendien een economische ramp voor het “Vlaamse” republiekje betekenen. Hun belangrijkste “handelspartner” is immers Zuid-België waar 30% van de export naartoe gaat. De Zuid-Belgen zouden wel eens hun aankopen in Frankrijk kunnen doen.

Vandaar dat de N-VA-separatisten vanaf 2010 plots confederalisten zijn geworden en hierover in 2013 een uiterst gemediatiseerd congres hebben gehouden waarin ze hun plannen ontvouwden. Dit is echter louter een opportunistische façade voor hun separatistische plannen.  

Nu begrijpen we ook Jambon toen die eind december 2019 verklaarde dat hij al mensen heeft kunnen overtuigen van confederalisme. Het gaat hierbij uiteraard niet om Belgisch-gezinden, maar om separatisten van zijn ex-partij het ‘Vlaams’ Belang. Het einddoel, de ontbinding van de Belgische staat, is niet opgeborgen. Er is louter een tactisch verschil met de openlijke separatisten van het “Vlaams” Belang.

De flaminganten wensen dus een institutionele revolutie. Nochtans vergeten ze dat revoluties niet gevoerd worden door politici, maar door de bevolking. En de grote meerderheid van het Belgisch volk staat niet aan hun kant.

De N-VA zal niettemin pro-Belgische argumenten tegen de separatisten van het “Vlaams” Belang moeten aanwenden. In een (hypothetisch ?) institutioneel debat tussen het VB en de N-VA zou deze laatste partij dus logischerwijze België moeten verdedigen. Kan het nog ironischer?