L’ABSURDITE DES QUATRE REGIONS – DE WAANZIN VAN DE VIER REGIO’S

EN REALITE, LA BELGIQUE EST DÉJÀ COMPOSEE DE 4 RÉGIONS OU PLUTÔT DE 2,75 RÉGIONS

Depuis les élections, un sentiment antibelge règne à nouveau dans les médias. Plusieurs politiciens et journalistes  annoncent que le confédéralisme doit constituer la prochaine étape ou qu’à tout le moins une septième (!) “réforme de l’Etat” est nécessaire. C’est étonnant puisque ni le volet communautaire ni le confédéralisme ne fut un enjeu électoral. Le 1er juin 2019, le ministre “wallon” de l’Energie,  Jean-Luc Crucke (MR), apportait sa pierre séparatiste à l’édifice en proposant de diviser la Belgique en quatre régions.  Ces régions coïncideraient avec les trois régions existantes (la région “wallonne”,  “flamande” et bruxelloise) ainsi que les Cantons de l’Est, l’actuelle communauté germanophone ou Ost-Belgien. Pour le B.U.B., il s’agit d’une idée absurde pour plusieurs raisons.

L’idée des « quatre régions » a déjà été formulée auparavant par l’ex ministre-président de la communauté germanophone, Karl-Heinz Lambertz et par le “socialiste” flamingant Johan Vande Lanotte. Une fédération de quatre régions est cependant une idée incongrue pour différentes raisons :

1.   Cette  Belgique existe déjà en grande partie et elle ne fonctionne pas. Certaines compétences de la région “wallonne” sont en effet  déjà exercées aujourd’hui par la communauté germanophone conformément à l’article 139 de la  Constitution belge. Toutefois, Crucke souhaite également “préserver les liens entre les francophones”, donc entre la “Wallonie” et Bruxelles. Cela implique le maintien de la communauté “française” et, par conséquent, de la communauté “flamande”. La seule différence avec aujourd’hui serait que la communauté germanophone obtiendrait le statut officiel d’une région, ce qui ne serait que la confirmation de la situation actuelle. Cela voudrait dire aussi que les cantons de l’Est deviendraient à la fois une communauté et une région. La Belgique en deviendrait ainsi encore plus complexe…

2. La quatrième région de langue allemande serait trop faible pour offrir un quelconque contrepoids aux  autres régions. Nous ne voyons pas comment 70.000 citoyens dans une partie reculée du pays stabiliseraient  la politique belge. Ils n’ont jamais été en mesure de le faire, et n’y arriveront jamais.   De plus, ces régions  ne sont pas équilibrées. La soi-disant “Flandre” compte deux fois  plus d’habitants que la soi-disant “Wallonie” et près de 1.000 fois  plus d’habitants  que la communauté germanophone. Cette communauté a une surface de 854 km² et est ainsi plus de deux fois plus petite que l’arrondissement de Verviers dont elle fait partie. Veut-on vraiment nous faire croire que le nationalisme en Belgique  sera arrêté parce que 70.000 habitants (Anvers compte 500.000 habitants)   forment une “région à part entière”?  Quatre régions, c’est trop peu et nu supprime pas les inconvénients du fédéralisme linguistique, au contraire. Les quatre régions sont en outre totalement déséquilibrées. Il s’agit en effet de 2 + 0,5 + 0,25 soit 2,75 régions. Cela n’est ni efficace ni harmonieux.

3. Bruxelles, la capitale bilingue de la Belgique, a beau avoir un nombre d’habitants relativement élevé, son territoire est trop restreint pour constituer une entité fédérée à part entière. En outre, Bruxelles fait juridiquement et politiquement partie tant de la communauté « française » que « flamande ». Dans le système de Crucke, il y aurait d’une part – comme aujourd’hui – des compétences bruxelloises. D’autre part, les communautés y continueraient à exercer leurs compétences. Apparemment, dans cette region, des compétences bilingues et un gouvernement bilingue sont possibles. Comprenne qui pourra.

Tout comme le ‘confédéralisme’ de la N-VA et le plan Vande Lanotte auparavant, la division (ou la scission) de la Belgique se heurte à l’existence de Bruxelles. Vu que cette discussion sur la capitale dure déjà depuis des décennies, il faut en conclure que les fédéralistes, les confédéralistes et les séparatistes n’ont aucune solution pour Bruxelles.

4. Les nationalistes “flamands” cesseront-ils leur lutte  parce que quelques hameaux recevront plus d’autonomie? Ne soyons pas naïfs.  C’est le contraire qui risque de  se produire. La province de Liège se disloquerait (tout comme la province du Brabant auparavant) et  une dynamique autonomiste se développerait dans les cantons de l’Est.

5. Aucun  des inconvénients du fédéralisme linguistique ne serait éliminé  par la réforme proposée par Crucke, au contraire. La gestion de la Belgique  n’en sera que  plus compliquée,  moins efficace, plus dispendieuse, plus discriminatoire,  moins démocratique, moins sociale, moins éthique, moins stable, etc. L’idée même de quatre régions s’appuyant sur un système basé sur deux langues ne peut fonctionner; il est conçu pour monter les groupes linguistiques les uns contre les autres et pour mettre en place les conditions de l’objectif ultime :  la scission de Belgique. Le projet de Crucke est donc un piège.

C’est n’est pas une coincidence que Crucke (qui a déjà plaidé pour la scission de Skyes, anciennement Belgocontrol) s’oppose farouchement à quelle que refédéralisation que ce soit et qu’il plaide en faveur de nouvelles scissions. En outre, une communauté germanophone élevée au rang d’une région à part entière ne ferait qu’augmenter le nombre d’accords de coopération entre les “entités fédérées” et, par conséquent, les blocages potentiels.

Par ailleurs, M. Crucke souhaite-t-il que quelques communes de l’Est disposent de leur propre code de la route, de leurs propres allocations de chômage, de leurs propres chemins de fer et d’une politique migratoire propre ? Est-ce le souhait des habitants de ces communes? Ces souhaits sont-ils dictés par un souci de simplicité ou par du fanatisme linguistique  ? Qui va payer l’addition? Dans ce modèle, les deux petites régions de Bruxelles et des cantons de l’Est ne disposeraient pas de suffisamment de ressources pour assumer la gestion de leurs compétences judiciaires et socio-économiques.

6. Crucke “oublie” que  les 9 provinces historiques constituent des entités neutres sur le plan  linguistique. Pour lui, seules  des  régions “ethniques” peuvent disposer de compétences. Toutefois, un système dans lequel les pouvoirs sont attribués sur la base d’une frontière linguistique est totalement illogique. La langue n’a rien à voir avec la justice, l’économie, l’environnement, l’agriculture ou la circulation routière. Par ailleurs, si l’avenir appartient aux régions homogènes sur le plan linguistique, il faut proposer l’abolition immédiate de l’U.E.  ainsi que la division du monde en au moins 5.000 mini-États.

7. Il est révélateur que même les régionalistes linguistiques doivent reconnaître qu’un  système fédéral bipolaire ne fonctionne pas. Le B.U.B. l’affirme déjà depuis 2002 et propose logiquement de remplacer les régions et les communautés par les neuf provinces historiques. Ce point de vue n’est d’ailleurs qu’un retour à la légalité, vu le caractère inconstitutionnel du fédéralisme. En 2012, le B.U.B. y a consacré un texte exhaustif (lien). Cette analyse a été récemment confirmée par des flamingants radicaux comme le professeur de droit constitutionnel Hendrik Vuye et Paul Cordy, bourgmestre du district d’Anvers (N-VA). Ce dernier écrivait le 3 juin 2019 dans Doorbraak, un site d’opinion flamingant (lien) :

‘‘La constitution révisée (de 1970) prévoit la création de trois communautés culturelles et dans une création éventuelle de “régions”. La base pour la fédéralisation de la Belgique par les cinq réformes de l’Etat suivantes était jetée. Seul problème: les articles prévoyant la création des communautés et régions n’étaient pas inscrits dans la déclaration de révision de la constitution (en 1968). Une interprétation stricte mène donc au constat que notre structure étatique fédérale repose sur une base inconstitutionnelle!

Même des flamingants extrêmes donnent donc partiellement raison au B.U.B.. Qu’attendnt alors les particrates pour abolir le fédéralisme linguistique ? Ou la perte de mandats serait-elle trop dramatique pour eux ? Économiserait-on trop de deniers publics ?

BELGIË BESTAAT AL DE FACTO UIT VIER – OF BETER 2,75 – GEWESTEN

Sedert de verkiezingen heerst er plots opnieuw een anti-Belgisch sfeertje in de media. Verschillende politici en journalisten kondigen aan dat confederalisme de volgende stap moet zijn of minstens dat er een 7de  ( ! ) ’staatshervorming’ moet komen. Dat is opmerkelijk want confederalisme was helemaal geen verkiezingsthema. Op 1 juni 2019 deed ‘’Waals’’ minister van energie Jean-Luc Crucke (MR) zijn separatistische duit in het zakje door voor te stellen België op te delen in vier regio’s. Deze regio’s zouden de drie bestaande zijn (het Vlaams, Waals en Brussels gewest) en de Oostkantons, thans de Duitstalige gemeenschap of Ost-Belgien. Voor de B.U.B. is dit om verschillende redenen een absurd idee.

Het idee van de “vier gewesten” werd al eerder geformuleerd, bv. door voormalig minister-president van de Duitstalige gemeenschap Karl-Heinz Lambertz en flamingantisch ‘socialist’ Johan Vande Lanotte. Een federatie met vier is echter een absurd idee om de volgende redene

1.Dit België bestaat in feite al en het is net dit systeem dat niet werkt. Zo zijn er bepaalde bevoegdheden van het Waals gewest die vandaag reeds door de Duitstalige gemeenschap beheerd worden overeenkomstig artikel 139 van de Belgische Grondwet. Maar Crucke wil ook de ‘’banden tussen de Franstaligen’’, lees tussen ‘Wallonië’ en Brussel, behouden. Dat impliceert het voortbestaan van de “Franse” gemeenschap en dus van de ‘’Vlaamse’’ gemeenschap. Het enige wezenlijke verschil met vandaag is dat de Duitstalige gemeenschap de officiële status van een gewest zou verkrijgen, wat dan niet meer zou zijn als de bevestiging van een feitelijke toestand. Zo zouden de Oostkantons ook tegelijkertijd gemeenschap en gewest zijn. België zou dan zowaar nog complexer worden.

2.            Het vierde Duitstalige gewest zou te zwak zijn om enig tegengewicht te bieden tegen de andere gewesten. We zien niet in hoe 70.000 burgers in een uithoek van het land het politieke België zouden stabiliseren. Dat hebben ze nooit kunnen doen en zullen ze ook nooit doen. Deze deelgebieden zijn niet evenwichtig. Het zogenaamde “Vlaanderen” telt twee maal meer inwoners dan het zogenaamde “Wallonië“ en bijna 1.000 maal meer inwoners dan de Duitstalige gemeenschap. Die gemeenschap heeft een oppervlakte van 854 km² en is zo meer dan twee maal kleiner dan het arrondissement Verviers waar ze deel van uitmaakt. Is men werkelijk zo naïef te denken dat het nationalisme in België tegengehouden zal worden omdat 70.000 inwoners (de Stad Antwerpen telt 500.000 inwoners) een “volwaardig gewest” krijgen? Vier gewesten zijn te weinig en nemen de feitelijke bipolariteit van het taalfederalisme niet weg. Die vier gewesten zijn bovendien niet evenwichtig. Het gaat immers om 2 + 0,5 + 0,25 of 2,75 gewesten. Dat is niet efficiënt en niet harmonisch.

3. Brussel, de tweetalige hoofdstad van België, heeft dan wel relatief veel inwoners, maar een te klein territorium om een volwaardige deelstaat te zijn. Bovendien maakt Brussel juridisch en politiek zowel van de “Franse” als van de “Vlaamse” gemeenschap deel uit. In het systeem van Crucke zouden er enerzijds, net als vandaag, Brusselse bevoegdheden blijven bestaan. Anderzijds zouden de gemeenschappen er bevoegdheden blijven uitoefenen.  Tweetalige bevoegdheden en een tweetalig bestuur kunnen daar blijkbaar wel. Begrijpe wie begrijpen kan.

Net als bij het ‘confederalisme’ van de N-VA en het plan Vande Lanotte eerder, botst de opdeling (of opsplitsing) van België alweer op het bestaan van Brussel. Aangezien die discussie rond Brussel al decennia lang duurt, moet men eruit besluiten dat de federalisten, confederalisten en separatisten geen oplossing vinden voor Brussel.

4. Gaan de “Vlaams”-nationalisten hun strijd staken omdat enkele gemeenten een eigen gewest krijgen? Laten we niet naïef zijn. Het tegendeel dreigt zelfs te gebeuren. De provincie Luik zal (net als Brabant voordien) uiteenvallen en naarmate de Duitstalige bevoegdheden uitbreiden, zal er zich in de Oostkantons een autonomistische dynamiek ontwikkelen.

5. Geen enkel nadeel van het taalfederalisme wordt door de voorgestelde hervorming van Crucke weggenomen, integendeel. België zou alleen maar nog ingewikkelder, inefficiënter, duurder, ondemocratischer, discriminerender, asocialer, onetischer, onstabieler enz. worden. Het hele idee van vier gewesten borduurt voort op een tweeledig systeem dat niet kan werken en bedoeld is om taalgroepen tegen elkaar op te zetten met als uiteindelijk doel de splitsing van België. Het plan van Crucke is du seen valstrik.

Het is dan ook geen toeval dat Crucke (die eerder al pleitte voor de splitsing van Skyes, het vroegere Belgocontrol) zich tegen elke herfederalisering verzet en nieuwe splitsingen eist. Overigens zal het verheffen van de Duitstalige gemeenschap tot een volwaardig gewest het aantal samenwerkingsakkoorden tussen de ‘’deelstaten’’ – en dus de potentiële blokkeringen – nog doen toenemen.

Wil Crucke overigens een eigen verkeersreglement, eigen werkloosheidsuitkeringen, eigen spoorwegen en een eigen migratiebeleid voor een paar gemeenten in het oosten ? Willen de inwoners van die gemeenten dat ? Zijn die wensen ingegeven door een bekommernis om eenvoud en transparantie of door een dolgedraaid taalfanatisme? Wie gaat de rekening hiervan betalen? In dit model ontstaan er overigens twee « gewestjes » in België (Brussel en Duitstalig België) die niet over voldoende middelen beschikken om een eigen justitieel en sociaaleconomisch beleid te voeren.

6. Crucke “vergeet” de 9 historische provincies, die taalneutrale entiteiten zijn. Volgens hem mogen enkel “etnische” gebieden bevoegdheden beheren. Maar een systeem waarin bevoegdheden toegekend worden op basis van een taalgrens is volstrekt onlogisch: taal heeft niets te maken met justitie, economie, milieu, landbouw of verkeer. Indien de toekomst aan taalhomogene gebieden is, moet men trouwens onmiddellijk de E.U. afschaffen en de wereld in minstens 5.000 staten en mini-staten indelen.

7. Het is veelzeggend dat zelfs de taalregionalisten moeten toegeven dat een tweeledig systeem niet werkt. De B.U.B. zegt dit al sedert 2002 en stelt consequent voor om de gewesten en de gemeenschappen te vervangen door de negen historische provincies. Overigens is dit standpunt ook een terugkeer naar de wettelijkheid, gelet op het ongrondwettig karakter van het taalfederalisme. De B.U.B. wijdde hier in 2012 een uitgebreide tekst aan (link). Die analyse werd bevestigd door radicale flaminganten zoals door professor staatsrecht Hendrik Vuye en Paul Cordy, districtsburgemeester van Antwerpen (N-VA) op de flamingantische website Doorbraak op 3 juni 2019 (link):

‘‘De herziene grondwet  (van 1970) voorziet in de oprichting van de drie cultuurgemeenschappen en in een mogelijke instelling van ‘gewesten’. De basis van de federalisering van België in de volgende vijf staatshervormingen is gelegd. Alleen, de artikelen waarin die gemeenschappen en gewesten werden opgericht waren niet voorzien in de verklaring tot herziening van de grondwet (in 1968). Een strikte interpretatie maakt dus dat onze federale staatsstructuur op een ongrondwettelijke basis berust!’’.

Extreme flaminganten geven de B.U.B. dus gedeeltelijk gelijk. Waarop wachten de particraten dan nog om het taalfederalisme af te schaffen ? Of zou het verlies aan postjes te dramatisch voor hen zijn? Zou er teveel belastinggeld bespaard worden?