Le B.U.B., un parti centriste démocratique, est de toutes les façons possibles systématiquement isolé. Les autres petits partis tels que Vivant, Blauw, Liberaal Appel, Resist (démocratique ?) qui ne comptent aucun représentant élu bénéficient (par rapport à nous) de plus d’attention. Cela cacherait-il une stratégie ? Probablement oui. Ce serait en effet la douche froide pour les partis séparatistes s’ils devaient être confrontés publiquement au seul vrai parti d’opposition, au seul parti qui défend l’unité du pays. Ils savent très bien que nous sommes un parti jeune avec un fort bagage intellectuel pouvant dénoncer les nombreuses lacunes de la gabegie institutionnelle. Ils savent en outre que nous sommes un parti national, un mouvement d’unité nationale qui plus est, un parti qui a le potentiel de devenir un parti (relativement) important. Et cela leur fait peur.
Existe-t-il une meilleure façon pour l’emporter sur son adversaire qu’en évitant la confrontation ? Voilà pourquoi nous sommes systématiquement isolés, voilà la raison pour laquelle nous n’avons pas droit à une tribune. Nous ne prétendons pas que 95% des électeurs vont voter ou voteraient pour nous, mais nous sommes conscients que nous pouvons formuler une réponse sensée aux problèmes sociaux, institutionnels et économiques, une réponse dont de plus en plus de personnes sont persuadées qu’elle peut résoudre les problèmes de la Belgique. Malheureusement, on nous enferme dans un carcan d’isolation systématique. Que les électeurs soient assurés que nous n’abandonnerons pas. Nous persévérons. La certitude que jamais nous n’abandonnerons et l’importance de notre engagement pour la Belgique nous fortifient. Nous gagnerons la bataille. Quels que soient les obstacles, cette lutte renforcera davantage notre sentiment belge et européen. Le B.U.B. le sait et beaucoup de gens partagent l’opinion que l’avenir, c’est la Belgique. Quoi qu’il en soit. |