2003 sera l’année qui marquera le début de la fin du nationalisme dans notre pays. La BUB se profile aujourd’hui comme un parti moderne, à vocation sociale et dynamique qui a résolument opté pour une Belgique unitaire. Tant de choses se sont passées les derniers mois, tant de nouvelles personnes et de nouveaux visages ont rejoint nos rangs tandis que les “anciens” ont continué à travailler consciencieusement.
Le temps des paroles est révolu, voici le temps des actes. Notre objectif est très clair : éradiquer le séparatisme, un sujet tabou en Belgique. Le fédéralisme qui ternit notre image, qui est radicalement anti-européen et qui ne s’inscrit pas dans une perspective d’avenir, est-il réellement si édifiant ? Il faut évidemment garder les lois et les communautés linguistiques, nous souhaitons donc maintenir une certaine multipolarité. Mais nous voulons la fin des régions centrifuges. Et le plus vite possible. C’est notre objectif, en mai si c’est possible. Nous sommes convaincus que beaucoup de compatriotes partagent notre vision. Nous sommes même convaincus que de nombreux politiciens d’autres partis, qui sont actuellement muselés, abondent dans notre sens.
Mais se plaindre ne nous fera pas avancer, nous devons faire quelque chose ! Foncer sans complexe. Nous plaidons pour la tolérance entre les hommes et les femmes, quelles que soient leur origine, langue, religion ou couleur de peau. Si vous lisez notre programme, vous verrez que nous ne sommes pas des ‘belgicains’ à papa, même si ces messieurs les flamingants aiment nous appeler ainsi, mais bien un parti dynamique et progressiste qui veut propulser la Belgique et ses habitants vers l’avenir, en orbite autour de l’Europe et du monde. Nous avons plus que marre que l’on catalogue les gens sans raison, et c’est un euphémisme, il y a les Flamands, il y a les Wallons, les Bruxellois, les germanophones et les allochtones n’existent pas… Plus jamais ça !
L’avenir, c’est la Belgique et l’Europe, plus encore, c’est unir des entités plus larges. Le rôle du Mouvement flamand est, historiquement parlant, terminé. C’est devenu une carcasse servant à créer des postes de ministres et à remplir les poches de certains politiciens des deux côtés de la frontière linguistique qui ne représentent personne à part eux-mêmes. Avez-vous vu les nouvelles sur les inondations ? On aurait dit que, pour les chaînes néerlandophones, il ne pleuvait qu’en Flandre. Et, pour être complet, aussi à “l’étranger” en Wallonie et à Bruxelles. A Wezenbeek-Oppem, un prêtre enragé a enfreint le principe de la séparation entre l’Eglise et l’Etat. Une commune néerlandophone vous dites ? Bruxelles le fut aussi… en 1302. Si vous voulez que l’on parle le néerlandais dans les communes à facilités, parlez le néerlandais avec vos amis francophones. C’est simple. 80% des néerlandophones n’en font pas tout un plat eux !
Quoi qu’il en soit, c’est maintenant ou jamais pour la BUB. Nous sommes convaincus que 2003 marquera le début d’une nouvelle révolution politique !